Analysis of information sources in references of the Wikipedia article "Claude Vignon (sculptrice)" in French language version.
« Madame Claude Vignon figure au Salon avec trois œuvres différentes : deux terres cuites, des statues d’enfants très-bien venues sous la main qui sculpta le groupe de petits amours du square Montholon, et un buste de La Fontaine, en marbre. Le Bacchus enfant et le Petit Danseur aux castagnettes sont exposés sans badigeon, tels qu’ils sortent du four de cuisson. Ils ont de la grâce et le charme appétissant particulier aux enfants. Mais le La Fontaine qui ne figure pas au livret est de beaucoup supérieur. C’est le La Fontaine d’H. Rigault devenu marmoréen. La tête est vivante ; à l’intérêt historique du buste se joint un réel mérite artistique.
La sculpture est donc, elle aussi, un art de femme ? Certes. Souvent même les femmes y savent apporter une énergie qu’on n’attendait guère… (sic) »
« On va sous peu de jours découvrir, dans la rue Saint-Louis, le porche de l'église Saint-Denis-du-Sacrement, qui est échafaudé depuis quelques mois, et qui vient d’être décoré des statues des quatre Vertus cardinales, dues au ciseau de Mme Claude Vignon, pseudonyme de Mme Constant. Par un récent décret de l'empereur, Mme Constant, auteur des bas-reliefs de l'escalier de la bibliothèque du Louvre, du bas-relief central de la fontaine Saint-Michel et de divers ouvrages littéraires, a été autorisée à porter son pseudonyme comme nom patronymique. »
« nos 3879-3880. Un Portrait de Mme Claude Vignon, qui se repose de ses succès littéraires par ses succès artistiques. Ce buste de M. de Montferrier comptera au nombre de ses meilleurs ; le médaillon de Mme Vignon, mère de l’auteur, est modelé avec une grande finesse. »
« À propos de sa pension de 6 000 fr., Mme Claude Vignon, homme de lettres et statuaire, a écrit au Constitutionnel qui paraissait à Tours, une lettre bonne à conserver : Tours, .
- « Monsieur le rédacteur,
« Des amis m'avaient écrit de Paris que mon nom figurait parmi ceux de plusieurs littérateurs, sur la liste des pensions faites par l'Empereur, et je n'avais pas jugé à propos de m'en occuper, par la raison simple que s'il était venu à l'Empereur la pensée de donner, sur sa liste civile, à une femme sans autre fortune que son travail, une pension qui l'eût affranchie de faire du métier, en lui permettant de faire de l'art, je l'eusse probablement acceptée, une partie de la liste civile des souverains ayant toujours été affectée à cet emploi.
» Mais aujourd'hui, en reproduisant le fait, vous le soulignez ; alors je m'explique.
» Je n'avais point de pension sur la liste civile ; je n'ai jamais vu M. Thélin.
» L'allocation de 500 fr. par mois que je recevais depuis plusieurs années des mains d'un des administrateurs de la fortune privée de Napoléon III, était la rémunération d'un travail demandé par l'Empereur et à lui seul destiné.
» Ma liberté reste donc entière.
» J'ajoute :
» 1° Que pour plus d’une raison, je ne regrette point d'avoir été à même de voir de près les hommes et les choses de ce temps, dont je veux écrire l'histoire.
» 2° Qu'étant femme, et par conséquent incapable d'aspirer à devenir ni député, ni ministre, ni membre d'aucune espèce de gouvernement, j'en profite pour réserver mon indépendance envers les partis, et ne reconnaître à aucun le droit de me demander des comptes.
» Agréez, etc.
» Claude Vignon. »
« En 1865, Mme Constant obtint devant un tribunal civil un jugement en nullité du mariage qu'elle avait contracté, au titre de ce que l'état religieux d'Alphonse Constant interdisait le mariage (loi organique du Concordat de Germinal an X). De fait l'acte de mariage n'existe plus. »
« Du mardi 3 septembre 1872 […] en la mairie du 9e arrondissement de Paris acte de Mariage de Pierre Maurice Rouvier, publiciste, membre de l'assemblée nationale, âgé de 30 ans […] et de : Noemie Cadiot sculpteur, âgée de 43 ans, née à Paris le , y demeurant, rue Joubert 8, majeure, fille de Louis Florian Marcellin Cadiot, décédé et de Alexandrine Zoé de Montbarbon sa veuve rentière demeurant rue de Boursault 53, présente et consentante. »