Robert Maggiori, « Compte à rebours pour le Collège de philo », Libération, (lire en ligne)
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Citation complète : « La seule chose qui me paraît claire est le caractère proprement désastreux de la solution adoptée habituellement en France, qui consiste à multiplier les institutions extra-universitaires dans lesquelles les étudiants sont supposés pouvoir entendre parler de toutes les choses nouvelles et importantes dont il est entendu que l’on ne peut pas parler dans les départements de philosophie universitaires – qui, comme chacun sait, ne peuvent tolérer et enseigner que les choses les plus classiques et les plus traditionnelles et sont condamnés par définition au conformisme et à l’immobilisme. (De ce point de vue, la création du Collège international de philosophie me semble représenter, avant toute autre chose, un clou de plus enfoncé dans le cercueil de l’université, déjà bien mal en point et à qui il importerait justement de donner les moyens matériels et intellectuels de constituer réellement l’“espace de liberté” qu’elle est supposée être et qu’elle peut être, au lieu de le chercher partout ailleurs.) », Jacques Bouveresse, « VII-Sur quelques conséquences indésirables du pragmatisme », in Essais IV. Pourquoi pas des philosophes ?, Marseille, Agone (« Banc d'essais »), 2004 [1992], Mis en ligne le , Article complet sur le site de la revue Agone, consulté le 18 mai 2012