"Bulletin quotidien de presse étrangère", 31/10/1935, Roland Ray, op. cit., p. 170-177: Elle a été née le , lors d'une soirée de gala, où a pris la parole l'écrivain Régis de Vibraye. Elle prenait le même nom qu'une organisation semblable née sous la République de Weimar mais qui était internationaliste tandis que la nouvelle DFG était voulue par Ribbentrop et les nazis.
Cf. les pages consacrées à Émile Mayrisch et Pierre Viénot, Roland Ray, op. cit., p. 170 : « Vibraye déclarait en novembre 1933 au Comité franco-allemand : « Cette Allemagne de demain que nous ne pouvons empêcher d'exister, faut-il, par nos refus, l'obliger à se cristalliser contre nous ? ». Vibraye milite contre le nationalisme français (Où mène le nationalisme, 1929) ; c'est une figure du « pacifisme catholique », qui collabore à Jeune République, L'Aube, Notre Temps de Jean Luchaire, à Jeune Europe et à La Revue des vivants, et a adhéré au « Comité Fougère » (Comité d'entente internationale, animé par l'industriel de la soie Étienne Fougère) en 1931, qui prônait alors une entente franco-allemande. Il a fait partie avec Luchaire et Abetz des rencontres franco-allemandes du Sohlberg et de Rethel au début des années 1930 : cf. Bernard Bruneteau, Histoire de l'idée européenne au premier XXe siècle à travers les textes, Armand Colin, 2006, chapitre 9, Geneviève Duchenne, Esquisses d'une Europe nouvelle, Peter Lang, 2008, p. 467, Françoise Berger, Les réseaux de l'industrie sidérurgique in Michel Dumoulin (dir.), Economic networks and European integration, Peter Lang, 2004, p. 156. Vibraye est à Berlin en octobre 1935 pour le lancement de la société franco-allemande : Bulletin quotidien de presse étrangère, 31/10/1935. Fernand de Brinon a été en relation avec ce comité, sans y adhérer: Gilbert Joseph 2002, p. 158.
L'Echo d'Alger : journal républicain du matin, s.n., (lire en ligne).
L'Homme libre : journal quotidien du matin, s.n., (lire en ligne).
Gilbert Joseph 2002, p. 158 : Durant la première sortie outre-Rhin du comité, il fut arrêté après s'être livré à des attouchements sur un jeune soldat allemand dans un cinéma. Un écho d'un journal français évoque son arrestation en Allemagne en février 1936, arrestation dont les « raisons véritables sont restés inconnues du public français » et que le gouvernement allemand aurait « étouffé » avec « bienveillance » : Journal des débats, 17/3/1936.
Journal des débats politiques et littéraires, s.n., (lire en ligne).
Cf. Michel Dreyfus, Liberté, égalité, mutualité : mutualisme et syndicalisme, 1852-1967, Paris, Editions de l'Atelier/Editions ouvrières, coll. « Patrimoine », , 350 p. (ISBN978-2-7082-3542-7, OCLC878707966, lire en ligne). C'est un familialiste catholique, lié au patronat.
Cf. Michel Dreyfus, Liberté, égalité, mutualité : mutualisme et syndicalisme, 1852-1967, Paris, Editions de l'Atelier/Editions ouvrières, coll. « Patrimoine », , 350 p. (ISBN978-2-7082-3542-7, OCLC878707966, lire en ligne). C'est un familialiste catholique, lié au patronat.