E. Gaspardone, « Matériaux pour servir à l'histoire d'Annam », Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient, vol. 29, no 1, , p. 63-105 (DOI10.3406/befeo.1929.3238, lire en ligne) page 88
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(en) Luciano Petech, Tibetan Relations with Sung China and with the Mongols, p. 173-203, in China among Equals. The Middle Kingdom and its neighbours, 10th-14th centuries, Morris Rassaki (ed.), University of California Press, Berkeley, Los Angeles, London 1983, p. 182.
(en) Rahul Ram, Central Asia: An Outline History, Concept Publishing Company, 1997, 170 p., p. 35-36 : « The theocratic governance of Tibet began, when Kublai Khan [...] became Khan of China in 1259. He created the state of the Sakya (Grey) Sect and made Lama Lodo Gyaltshen Phakpa (1235-80) the viceregent of the Mongols in Tibet in 1260. [...] Kublai Khan designated Lama Lodo Gyaltshen Phakpa Kuo-shih, the National Preceptor, and Ti-shih, the Imperial Preceptor, in 1270 ».
(en) Melissa R. Kerin, Art and Devotion at a Buddhist Temple in the Indian Himalaya (lire en ligne), p. 19« This relatively undocumented period corresponds to the period of foreign rule by the Mongols of the Yuan dynasty, which lasted for nearly a century (1271-1368). Yuan dynasty, which lasted for nearly a century (1271-1368). It should be noted that some scholars are hesitant to suggest that the Yuan dynasty had a direct effect in the western region — which was phtsically far removed from central Tibetan politicals orbits—because of a dearth of substansive evidence suggesting direct Yuan control. As Roberto Vitali's critical reading of the Mnga'ris rgyal rabs reveals, the hundread-year interruption in West Tibet's suzereainty coincides with an escalation in Sakya, and therefore Yuan, control of Ngari. Moreover, based on a translation of documents from Zha lu (Shaly), a Sakya pa monastery in Central Tibet, Giuseppe Tucci also suggested that West Tibet was indeed under the control of the Greater Yuan Empire during the fourteenth century. »
Dawa Norbu, China's Tibet Policy, RoutledgeCurzon, 2001, p. 57: « Amid the constant power struggles and sectarian strife which lasted over 150 years, the really historically significant development appears to be Changchub Gyaltsen's rule (1302-64). His rule reveals a Tibetan nationalist vision that was only partially fulfilled. His various reforms were designed to undo the Mongol traces and influences inherent in the Sakya administrative structure, and sought to revive, instead, thre national traditions and glories of the early warrior kings (btsan). For example, he replaced the khri-dpon administrative system by the indigenous dzongpon system; Mongolian dress, which was popular during the Sakya regime, by btsan outfits; the Mongol martial law-like summary execution system by the Tibetan legal code called 'khrim-yig zheche bchu-gsum originating from the btsan period, etc. »
(en) Ram Rahul, Central Asia: an outline history, New Delhi, Concept Publishing Company, 1997, p. 42 : « From then [1720] until the fall of the Manchu dynasty in 1912, the Manchu Ch'ing government stationed an Amban, a Manchu mandarin, and a military escort in Tibet. »
Hugues-Jean de Dianous, « Le Tibet et ses relations avec la Chine », Politique étrangère, p. 45 : « En 1253, l'empereur Mongkou (Hien Tsong) de la dynastie impériale mongole des Yuan, qui régnait alors sur la Chine, envoya une armée au Tibet, qui fut incorporée à l'empire Yuan. Ainsi qu'on l'a vu, il y avait eu antérieurement des rois au Tibet ; mais à partir de 1275, le pouvoir politique et l'autorité suprême religieuse ne firent plus qu'un dans ce pays, quand l'empereur mongol Koubilaï eut reconnu le chef de la secte bouddhiste sa-skay-pa, Phagspa, comme chef du Tibet ».
E. Gaspardone, « Matériaux pour servir à l'histoire d'Annam », Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient, vol. 29, no 1, , p. 63-105 (DOI10.3406/befeo.1929.3238, lire en ligne) page 88
(en) Elliot Sperling, « The Yuan Dynasty (1279–1368) » p. 13 : « Assuredly, Tibet was incorporated into the Mongol dominions, but this was in a manner distinct from the Mongol conquest of China. In the late 1240s, the Tibetan lama Sakya Pandita (Sapan), leader of the Sakyapa sect of Tibetan Buddhism traveled with his nephews to the court of the Mongol prince Godan and sent a letter back to other leading figures in Tibet urging that they submit to Mongol authority. The letter that he is held to have sent (in 1249) and the acquiescence that other Tibetans accorded to the imposition of Mongol domination, as described in it, are generally considered to have marked the beginning of Mongol rule over Tibet » - (Assurément, le Tibet fut incorporé dans les territoires mongols mais cela se fit d'une façon distincte de celle de la conquête de la Chine par les Mongols. À la fin des années 1240, le lama tibétain Sakya Pandita (Sapan), chef de la secte sakyapa du bouddhisme tibétain, se rendit, accompagné de ses neveux, à la cour du prince mongol Godan, d'où il envoya une lettre aux autres chefs tibétains, incitant ces derniers à se soumettre à l'autorité des Mongols. La lettre qu'il est censée avoir écrite (en 1249) et l'assentiment que les autres Tibétains manifestèrent à l'égard de l'imposition de la domination mongole, sous la forme où celle-ci y est décrite, sont considérés en règle générale comme ayant marqué le commencement de la tutelle mongole sur le Tibet).
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René Grousset, « L’Empire des steppes — Attila, Gengis-khan, Tamerlan », Classiques de l'Université du Québec à Chicoutimi, 1938, p. 645 : « Dans une première expédition (vers 1639 ?), il entra au Tibet, et défit tous les ennemis du dalaï-lama, tant partisans du clergé rouge que sectateurs de la vieille sorcellerie bon-po. Au cours d’une deuxième campagne, il fit prisonnier le de-srid de gTsang (vers 1642 ?), occupa Lhassa et proclama le dalaï lama Nag-dbang bLo-bzang souverain du Tibet central (Dbus et Tsang). Comme signe de la souveraineté temporelle à lui conférée par le prince khochot, bLo-bzang se fit construire une résidence sur l’emplacement du palais des anciens rois du Tibet, au Potala de Lhassa (1643-1645). En revanche, Gouchi-khan, déjà maître du Koukou-nor, du Tsaïdam et du Tibet septentrional, fut reconnu par le pontife, à Lhassa même, comme protecteur et vicaire temporel de l’Église Jaune. Jusqu’à sa mort en 1656, il fut vraiment, comme l’appelait la cour de Pékin, le « khan des Tibétains » ».