Communiqué du ICCL du 5 février 2013 [3] : « The State should never have allowed the Magdalene laundries to exist. It was the State’s responsibility to prevent the indentured servitude and unlawful incarceration of these women and girls, to whom it owed a duty of care. It failed in this responsibility, and the ICCL believes that there is compelling evidence of State acquiescence and active complicity in the Laundries system. »
Rapport du comité contre la torture à propos de conditions de détention en Irlande, qui traite de la question des laveries des sœurs Marie-Madeleine au point 21 ss à partir de la page 7 [2] : « Laveries des sœurs de Marie-Madeleine
21. Le Comité est gravement préoccupé par le fait que l’État partie n’a pas, faute d’avoir inspecté les laveries des sœurs de Marie-Madeleine et d’avoir encadré leur fonctionnement, protégé les femmes et les jeunes filles qui y ont été recluses contre leur gré entre 1922 et 1996 et y auraient subi des mauvais traitements physiques, psychologiques et autres constituant des violations de la Convention. Le Comité fait également part de ses graves préoccupations face à l’absence d’enquêtes rapides, indépendantes et approfondies de l’État partie sur les allégations de mauvais traitements à l’encontre de femmes et de jeunes filles dans les laveries des sœurs de Marie-Madeleine (art. 2, 12, 13, 14 et 16).
Le Comité recommande à l’État partie d’ouvrir rapidement des enquêtes indépendantes et approfondies sur toutes les plaintes relatives à des actes constitutifs de torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants qui auraient été commis dans les laveries des sœurs de Marie-Madeleine et, le cas échéant, de poursuivre et sanctionner les auteurs en leur imposant des peines à la hauteur de la gravité des actes commis et en garantissant à toutes les victimes le droit d’obtenir réparation et d’être indemnisées, y compris les moyens nécessaires à leur réadaptation la plus complète possible. »