Mc 15. 33. Ces ténèbres sont sans doute dus à une éclipse de lune, phénomène qui dure plusieurs heures, voir Maurice Sartre, D’Alexandre à Zénobie : Histoire du Levant antique, IVe siècle av. J.-C. - IIIe siècle apr. J.-C., Fayard, , p. 569, note 149 ; certains auteurs ont voulu y voir un embellissement théologique du rédacteur biblique pour répondre à la prophétie du Livre d'Amos (Am 8,9 dans la Bible Segond), voir : (en) David L. Turner et Darrell L. Bock, Matthew, Mark, Tyndale House, , p. 196.
Le mot « crucifixion » est utilisé tout particulièrement pour désigner le supplice de Jésus-Christ dans le cadre de la religion chrétienne. Toutefois, dans l'usage actuel, les deux termes tendent à être utilisés aussi bien dans le sens général que pour son application à Jésus-Christ : voir « Crucifixion », sur Trésor de la langue française informatisé (TLFi) (consulté le ).
doi.org
dx.doi.org
Cette découverte en 1968 est la première preuve directe avérée d'un crucifiement. Un second cas pourrait être celui d'un squelette mis au jour en 2007 dans une tombe italienne de Gavello, caractérisé par une lésion singulière sur le pied évoquant la trace de ce châtiment D'après (en) Emanuela Gualdi-Russo, Ursula Thun Hohenstein, Nicoletta Onisto, Elena Pilli, David Caramelli, « A multidisciplinary study of calcaneal trauma in Roman Italy: a possible case of crucifixion? », Archaeological and Anthropological Sciences, , p. 1–9 (DOI10.1007/s12520-018-0631-9).
Terme dérivé du mot latin latro utilisé dans la Vulgate et dans la Vetus Latina pour traduire à la fois λῃστής / lêistếs, « bandit » et κακοῦργος / kakoûrgos, « malfaisant ». Le mot latin latro signifie « brigand » non pas « voleur », cf. Lewis and Short : latro.
(en) Joe Zias(en) et James H. Charlesworth, « Crucifixion: Archaeology, Jesus, and the Dead Sea Scrolls », dans In Jesus and the Dead Sea Scrolls, éd. J. H.
Charlesworth, Doubleday, 1992, p. 273–89.
La découverte archéologique d'une tombe à kokhim en 1968 met au jour quinze ossuaires de l'époque hérodienne, comme ceux bien décrits du tombeau de Talpiot, ont été étudiés. L'examen ostéologique des ossements a révélé les restes de onze hommes, douze femmes et douze enfants dont trois adultes victimes de mort violente et trois enfants morts de faim. Celui au nom de Jehohanan(en) révèle la présence d'un calcanéum transpercé d’un clou d'11 cm de longueur mais l'absence de mains cloutées suggère qu'elles devaient être liées. Ses membres inférieurs sont comme fracturés mais cette fragmentation est post mortem et non ante mortem, aussi ne peut-elle être interprétée comme résultant de la pratique du crurifragium, brisement des jambes pour accélérer la mort. La présence d'olivier et d'acacia (ou de pistachier, les analyses micropaléobotaniques ne pouvant trancher car l'échantillon est trop petit) sur le clou est interprétée de la manière suivante : le supplicié était cloué non pas sur une croix mais sur un arbre (acacia ou pistachier), une petite plaquette d’olivier servait à faciliter l’enclouage du pied et empêcher que le crucifié ne s'agite de trop. Les pieds devaient être disposés de part et d'autre de l'axe vertical. La pointe recourbée du clou suggère que lors de son enfoncement, il a rencontré un nœud du bois ou un clou planté et resté en place lors d'un précédent crucifiement. Source : (en) J. Zias et E. Sekeles, « The Crucified Man from Giv’at ha-Mivtar: A Reappraisal », Israel Exploration Journal, no 35, , p. 22–27.
wikisource.org
fr.wikisource.org
Mc 15. 33. Ces ténèbres sont sans doute dus à une éclipse de lune, phénomène qui dure plusieurs heures, voir Maurice Sartre, D’Alexandre à Zénobie : Histoire du Levant antique, IVe siècle av. J.-C. - IIIe siècle apr. J.-C., Fayard, , p. 569, note 149 ; certains auteurs ont voulu y voir un embellissement théologique du rédacteur biblique pour répondre à la prophétie du Livre d'Amos (Am 8,9 dans la Bible Segond), voir : (en) David L. Turner et Darrell L. Bock, Matthew, Mark, Tyndale House, , p. 196.
L'inscription sur l'écriteau dont l'accrochage n'est pas précisé par les évangiles synoptiques (autour du cou de Jésus ?) porte le motif de la condamnation politique « le Roi des Juifs », cf. Mc 15,26). Jn 19,19-20 précise que l'inscription est placée sur la croix. Cf. Étienne Trocmé, L'évangile selon saint Marc, Labor et Fides, , p. 368.