« Un autre Samien célèbre est ce Créophyle qui passe pour avoir donné jadis l'hospitalité à Homère, faveur que le poète aurait reconnue en mettant sous le nom de son hôte son propre poème de la Prise d'Oechalie. Disons pourtant que Callimaque dément cette tradition et qu'à l'aide d'une ingénieuse épigramme il insinue que la Prise d'Oechalie était bien réellement l'œuvre de Créophyle, et que, si elle fut attribuée à Homère, c'est à cause uniquement de l'hospitalité que Créophyle avait jadis donnée au poète. Il y a plus, à en croire certains auteurs, Homère aurait été le disciple de Créophyle ; mais, suivant d'autres, ce n'est pas Créophyle, c'est Aristée de Proconnèse qu'il aurait eu pour maître. »Strabon, Géographie [détail des éditions] [lire en ligne], XIV, 1, 18 [6]
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R. Pignarre, note sur la traduction française des Trachiniennes[2].
« Comme il n'y a presque aucun point de l'histoire de la Grèce qui ne fournisse matière à contestation, les Thessaliens prétendent qu'Eurytion, lieu de désert, fut jadis une ville appelée Échalie ; de leur côté les Eubéens, placent Échalie dans leur île, et Créophyle dans son Héracléide est d'accord avec eux. » Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne] IV, 2.
« Le nom de Créophyle se compose des mots viande et race. Il paraît qu’il circulait dans l’Antiquité des traditions peu honorables pour ce personnage, auxquelles Platon fait ici allusion. Il en est parvenu jusqu’à nous quelques-unes, fort incohérentes, sur ses relations avec Homère, soit comme son gendre ou son hôte, soit comme ayant reçu en don un de ses poèmes, qu’il aurait, après la mort de l’auteur, publié sous son propre nom. Voyez Fabricius, Bibl. Gr., I, 4. » Victor Cousin, notes sur la République de Platon, Ray et Gravier éditeurs, Paris, 1834 [4]
« Non, Socrate, on ne dit rien de pareil d’Homère. Créophyle, son compagnon, a dû être encore plus ridicule pour ses mœurs que pour le nom qu’il portait. On dit en effet qu’Homère, pendant sa vie même, fut étrangement négligé par ce personnage. » Platon, La République [détail des éditions] [lire en ligne], X, 600b [5]
« Un autre Samien célèbre est ce Créophyle qui passe pour avoir donné jadis l'hospitalité à Homère, faveur que le poète aurait reconnue en mettant sous le nom de son hôte son propre poème de la Prise d'Oechalie. Disons pourtant que Callimaque dément cette tradition et qu'à l'aide d'une ingénieuse épigramme il insinue que la Prise d'Oechalie était bien réellement l'œuvre de Créophyle, et que, si elle fut attribuée à Homère, c'est à cause uniquement de l'hospitalité que Créophyle avait jadis donnée au poète. Il y a plus, à en croire certains auteurs, Homère aurait été le disciple de Créophyle ; mais, suivant d'autres, ce n'est pas Créophyle, c'est Aristée de Proconnèse qu'il aurait eu pour maître. »Strabon, Géographie [détail des éditions] [lire en ligne], XIV, 1, 18 [6]
Pythagore « suivit les leçons (...) de Léodamas, disciple de Créophyle ; lequel Créophyle passe pour avoir été l'hôte d'Homère et son rival en poésie. » (Apulée, Florides, II, 15 [7])
« Je suis l’œuvre du Samien qui reçut jadis dans sa maison le divin aède, et je chante Eurytos, ses malheurs, et la blonde Ioleia. Je passe pour un poème d’Homère : par Zeus, pour Créophylos, ce n’est pas un mince éloge! » Callimaque, Épigrammes, 60 [9]
« Ce fut là vraisemblablement qu’il (Lycurgue) connut, pour la première fois, les poèmes d’Homère, qui étaient conservés par les descendants de Créophyle » Plutarque, Vie des hommes illustres : Lycurgue, 85 [10]
« Non, Socrate, on ne dit rien de pareil d’Homère. Créophyle, son compagnon, a dû être encore plus ridicule pour ses mœurs que pour le nom qu’il portait. On dit en effet qu’Homère, pendant sa vie même, fut étrangement négligé par ce personnage. » Platon, La République [détail des éditions] [lire en ligne], X, 600b [5]