Céramique de Saint-Uze (French Wikipedia)

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agriculture-dromoise.fr

archive.is

archive.org

  • Sur les grès au XVIIIe siècle :

    « Les grès fins se fabriquent surtout en Angleterre. C'est à Wedgwood que l'Angleterre doit cette poterie. Le véritable inventeur en est Bœttcher, qui s'imagina, comme nous dit plus haut, avoir trouvé la porcelaine en fabriquant une poterie de grès fin. Cependant au Japon et en Chine on en fabrique depuis les temps les plus reculés [...] En France, les principales fabriques sont à Saint-Uze et au Montet. »

    — [Charton 1839] Édouard Charton, « Histoire de la manufacture de Sèvres », Le magasin pittoresque,‎ , p. 89-94 (voir p. 93) (lire en ligne [sur gallica]).

    « La prétendue première porcelaine européenne faite en Saxe, en 1702, par Bœttcher, était un véritable grès brun rouge, ayant la dureté, le grenu, l'opacité complète de cette poterie, et aucun des caractères de la vraie porcelaine, de celle de la Chine, qu'on cherchait à imiter. Ils étaient mats et comme on ne sut pas d'abord leur donner de glaçure, on leur donna le brillant d'une couverte par la taille et le polissage. »

    — Brongniart 1844, p. 230.

    « La poterie de grès fine, particulièrement fabriquée en Angleterre, paraît se composer d'un quart d'argile plastique blanche, d'un quart de kaolin, d'une moitié de feldspath ; il en résulte une pâte qui a une assez grande fusibilité, qui peut se passer de vernis ou de couverte, ou n'en reçoit pas d'autre que celui qui provient de la volatilisation des parties alcalines des terres qui composent les enveloppes dans lesquelles ces pièces de poterie sont cuites. Cette poterie est susceptible de recevoir des ornemens très-fins et très brillans. »

    — [Flachat 1834] Stéphane Flachat, L'industrie. Exposition des produits de l'industrie en 1834, Paris, libr. L. Tenré, , 160 p., sur archive.org (lire en ligne), p. 54.

    Mittenhoff et Mourot, l'une des premières fabriques de grès fin en France, s'installent à Val-sous-Meudon en 1802, puis à Paris, rue de Ménilmontant, en 1807.[réf. nécessaire]

bibliotheca-andana.be

  • [Fourmy 1802] Jacques, Mémoires sur les ouvrages de terres cuites et particulièrement sur les poteries, Paris, chez l'auteur (impr. Gillé fils), 1802 (an x), 95 p. (lire en ligne [PDF] sur bibliotheca-andana.be), p. 94.

bnf.fr

gallica.bnf.fr

  • Sur les grès au XVIIIe siècle :

    « Les grès fins se fabriquent surtout en Angleterre. C'est à Wedgwood que l'Angleterre doit cette poterie. Le véritable inventeur en est Bœttcher, qui s'imagina, comme nous dit plus haut, avoir trouvé la porcelaine en fabriquant une poterie de grès fin. Cependant au Japon et en Chine on en fabrique depuis les temps les plus reculés [...] En France, les principales fabriques sont à Saint-Uze et au Montet. »

    — [Charton 1839] Édouard Charton, « Histoire de la manufacture de Sèvres », Le magasin pittoresque,‎ , p. 89-94 (voir p. 93) (lire en ligne [sur gallica]).

    « La prétendue première porcelaine européenne faite en Saxe, en 1702, par Bœttcher, était un véritable grès brun rouge, ayant la dureté, le grenu, l'opacité complète de cette poterie, et aucun des caractères de la vraie porcelaine, de celle de la Chine, qu'on cherchait à imiter. Ils étaient mats et comme on ne sut pas d'abord leur donner de glaçure, on leur donna le brillant d'une couverte par la taille et le polissage. »

    — Brongniart 1844, p. 230.

    « La poterie de grès fine, particulièrement fabriquée en Angleterre, paraît se composer d'un quart d'argile plastique blanche, d'un quart de kaolin, d'une moitié de feldspath ; il en résulte une pâte qui a une assez grande fusibilité, qui peut se passer de vernis ou de couverte, ou n'en reçoit pas d'autre que celui qui provient de la volatilisation des parties alcalines des terres qui composent les enveloppes dans lesquelles ces pièces de poterie sont cuites. Cette poterie est susceptible de recevoir des ornemens très-fins et très brillans. »

    — [Flachat 1834] Stéphane Flachat, L'industrie. Exposition des produits de l'industrie en 1834, Paris, libr. L. Tenré, , 160 p., sur archive.org (lire en ligne), p. 54.

    Mittenhoff et Mourot, l'une des premières fabriques de grès fin en France, s'installent à Val-sous-Meudon en 1802, puis à Paris, rue de Ménilmontant, en 1807.[réf. nécessaire]

  • L'hygiocérame est inventé par le chimiste Jacques Fourmy vers 1800 (voir Fourmy 1802). Il s'agit d'une poterie rendue imperméable par une couverte terreuse brune non plombifère. Média:BrongniartFourmy.jpg. Les hygiocérames de Fourmy sont présentées à l'Exposition de Paris de 1801 (voir [Regnier 1878] Noël Regnier, Revue et examen des expositions nationales et internationales en France et à l'étranger depuis 1798 jusqu'à 1878. L'Industrie française au XIXe siècle, Paris, impr.-éd. Léon Sault, , 483 + XIV, sur gallica (lire en ligne), p. 39).
  • En 1863, Louis Boissonnet achète une ancienne fabrique de poterie et de tuiles à Saint-Vallier. En 1865 l'entreprise devient officiellement les « Établissements Boissonnet » et oriente sa production vers la fabrication d'objets d'art et de vaisselle en grès émaillé, avec quelque succès. Selon le site commercial de Novoceram, le sculpteur Félix Devaux aurait été lauréat d'une médaille d'argent à l'Exposition Universelle de 1900 pour son vase allégorique « Le Rhône et la Saône » ; mais nous ne trouvons pas son nom dans la [Récompenses 1900] Liste des récompenses. Exposition universelle de 1900 à Paris, Paris, Imprimerie nationale, , 1473 p., sur gallica (lire en ligne).
    Avec le temps, l'entreprise s'agrandit en achetant d'autres établissements. En 1918, Alexis, fils de Louis Boissonnet, succède à son père et ajoute à la production une ligne de céramique architecturale. Son fils Louis Boissonnet, petit-fils éponyme du fondateur, lui succède à son tour en 1933 ; il renonce à la poterie et dédie entièrement l'entreprise à la production de carrelage (toute poterie "Boissonnet" a donc été produite entre 1865 et 1933).
    En 1958, l'établissement Boissonnet devient Novoceram ; et en 2000, Novoceram entre dans le groupe italien Gruppo Concorde, l'un des leaders mondiaux du secteur céramique.
    Voir « Histoire, 150 ans de ceramique – Le plus ancien fabricant français de carrelage raconte son histoire », sur novoceram.fr (consulté en ).
  • « Les poteries en terre commune comprennent les tuyaux de drainage, les pots à fleurs, les pipes en terre, les vases poreux, les poteries ornementales, la poterie d'horticulture et surtout la poterie culinaire, la poterie de ménage et les terres cuites. Cette fabrication très vivace est disséminée dans toute la France; elle est surtout prospère dans l'Alsace, les Vosges, dans la Drôme (Saint-Vallier, Saint-Uze) et dans les Alpes Maritimes (Vallauris). Les fabriques qui travaillent la poterie de grès sont extrêmement nombreuses dans notre pays. La plupart sont de petits établissements. Les véritables usines modernes, spécialisées dans cette catégorie de produits, sont encore peu nombreuses, mais parfaitement aménagées. Les poteries en grès comprennent toute la série des appareils sanitaires, des articles de ménage et des récipients de toutes espèces (à l'exception de ceux spécialement fabriqués pour les produits chimiques), des poteries d'horticulture, objets dont l'usage est aujourd'hui très répandu : tels sont les siphons, cuvettes, éviers, bouteilles, carafes, terrines, casseroles, plats, auges, bassins, réservoirs, fontaines à filtrer et parties de fontaines à filtrer, bordures de jardins, etc. Les principaux centres sont le département de Saône-et-Loire, avec les régions limitrophes, à Ciry-le-Noble, à Pont-des-Vernes, Palinges, à Digoin, à Paray-le-Monial ; le Rhône (Givors, Grigny), la Loire (Le Coteau près Roanne), la région de Beauvais, dans l'Oise, les communes de Saint-Vallier et de Saint-Uze dans la Drôme, la région du Nord avec Aire-sur-la-Lys et Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), Beugnies, Ferrière-la-Petite, Sars-Poteries, Louvroil (Nord) ; l'Alsace (Betschdorf, Diemeringen).
    Les poteries cuites en grès ne donnent lieu qu'à une importation sans importance qui consiste surtout en poteries communes. Les exportations s'accroissent régulièrement et sont beaucoup plus importantes ; elles s'élèvent en 1929 à 4 500 tonnes d'une valeur de 10 millions 1/2 de francs. Parmi les articles exportés, il convient de mentionner particulièrement les appareils sanitaires, les récipients, les articles de ménage, les poteries d'horticulture, les objets d'art, les grès flammés. »

    — [Lambert-Ribot 1931] Alfred Lambert-Ribot, Exposition internationale de Liège (avril-novembre 1930). Rapport général de la Section Française, Paris, Comité français des Expositions à l'étranger, , 826 p., sur gallica (lire en ligne), p. 530-531.

  • Notices sur les objets envoyés à l'exposition des produits de l'industrie française (département de la Drôme), Paris, Imprimerie impériale, , 351 p., sur gallica (lire en ligne), p. 70-71.
  • Exposition des produits de l'industrie française. Rapport du jury central en 1844, t. 3, Paris, impr. Fain et Thunot, , 842 p., sur gallica (lire en ligne), p. 451-452.

books.google.com

  • [Dupré-Deloire 1837] F. Dupré-Deloire (secrétaire de la Société), « Compte-rendu des travaux de la Société de statistique, des arts utiles et des sciences naturelles, et Rapport sur l'exposition des produits de l'industrie du département de la Drôme » (Rapport sur l'exposition : p. 135-158), Bulletin de la Société de statistique des arts utiles et des sciences naturelles du département de la Drôme, t. 2,‎ , p. 128-158 (voir p. 147) (lire en ligne [sur books.google.fr], consulté en ).

google.fr

books.google.fr

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novoceram.fr

  • En 1863, Louis Boissonnet achète une ancienne fabrique de poterie et de tuiles à Saint-Vallier. En 1865 l'entreprise devient officiellement les « Établissements Boissonnet » et oriente sa production vers la fabrication d'objets d'art et de vaisselle en grès émaillé, avec quelque succès. Selon le site commercial de Novoceram, le sculpteur Félix Devaux aurait été lauréat d'une médaille d'argent à l'Exposition Universelle de 1900 pour son vase allégorique « Le Rhône et la Saône » ; mais nous ne trouvons pas son nom dans la [Récompenses 1900] Liste des récompenses. Exposition universelle de 1900 à Paris, Paris, Imprimerie nationale, , 1473 p., sur gallica (lire en ligne).
    Avec le temps, l'entreprise s'agrandit en achetant d'autres établissements. En 1918, Alexis, fils de Louis Boissonnet, succède à son père et ajoute à la production une ligne de céramique architecturale. Son fils Louis Boissonnet, petit-fils éponyme du fondateur, lui succède à son tour en 1933 ; il renonce à la poterie et dédie entièrement l'entreprise à la production de carrelage (toute poterie "Boissonnet" a donc été produite entre 1865 et 1933).
    En 1958, l'établissement Boissonnet devient Novoceram ; et en 2000, Novoceram entre dans le groupe italien Gruppo Concorde, l'un des leaders mondiaux du secteur céramique.
    Voir « Histoire, 150 ans de ceramique – Le plus ancien fabricant français de carrelage raconte son histoire », sur novoceram.fr (consulté en ).

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  • L'hygiocérame est inventé par le chimiste Jacques Fourmy vers 1800 (voir Fourmy 1802). Il s'agit d'une poterie rendue imperméable par une couverte terreuse brune non plombifère. Média:BrongniartFourmy.jpg. Les hygiocérames de Fourmy sont présentées à l'Exposition de Paris de 1801 (voir [Regnier 1878] Noël Regnier, Revue et examen des expositions nationales et internationales en France et à l'étranger depuis 1798 jusqu'à 1878. L'Industrie française au XIXe siècle, Paris, impr.-éd. Léon Sault, , 483 + XIV, sur gallica (lire en ligne), p. 39).
  • Catherine Scialom, Claudine Ansol et Roland Laplaud (conseil), « céramiques de Saint-Uze, pour toute la maison », Antiquités Brocante,‎ juiller-août 2004, p. 192-202 (lire en ligne [PDF] sur upload.wikimedia.org, consulté en ).
  • Catalogue des motifs : « lien de PDF brisé pour «  Motifs.pdf » »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), .

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