(en) Vatro Murvar, The Balkan Vlachs : a typological study, University of Wisconsin--Madison, (lire en ligne), p. 20.
(en) Alain Du Nay, André Du Nay et Árpád Kosztin, Transylvania and the Rumanians, Matthias Corvinus Publishing, , 337 p. (ISBN978-1-882785-09-4, lire en ligne), p. 15.
Dan Dana, Zalmoxis de la Herodot la Mircea Eliade : Istorii despre un zeu al pretextului, Polirom, , 719 p. (ISBN978-973-46-2599-4, lire en ligne), p. 461
Radu Cinpoes, Nationalism and Identity in Romania : A History of Extreme Politics from the Birth of the State to EU Accession, I.B.Tauris, , 320 p. (ISBN978-0-85772-030-6, lire en ligne), p. 64
Eric Beckett Weaver, (en) An anthropological discussion of the significance of theories of cultural and historical primacy illustrated with examples from Hungary and Serbia, [3].
time.com
Si les langues romanes orientales ne proviennent pas, comme l'affirment les historiens roumains Alexandru Avram, Mircea Babeş, Lucian Badea, Mircea Petrescu-Dîmboviţa et Alexandru Vulpe (dir.) dans Istoria românilor : moştenirea timpurilor îndepărtate (« Histoire des Roumains : l'héritage des temps anciens ») vol.1, éd. Enciclopedică, Bucarest 2001, (ISBN973-45-0382-0), de la romanisation des langues paléo-balkaniques par l’Empire romain, alors seule l’hypothèse de Vladimir Jirinovski (qui n’est ni linguiste, ni historien) peut constituer une alternative : selon lui, les roumanophones proviendraient d’un « mélange de colons italiens venus sur les nefs génoises et de Tziganes danubiens, mélange qui a envahi des terres appartenant légitimement à la Bulgarie, à la Hongrie et à la Russie » (déclaration de Sofia en 1994 [4])
Après la romanisation des Thraces, le nom des Besses sert aux chroniqueurs byzantins à distinguer les populations romanophones des Balkans parmi les Ῥωμαίοι - Rhômaíoi ou Romées, les « Romains » en grec (soit les citoyens de la Βασιλεία των Ῥωμαίων - Basileía tôn Rhômaíôn : « empire des Romains » en grec). Ainsi, en 570, le pèlerin Antonin de Plaisance en visite au monastère Sainte-Catherine du Sinaï décrit les langues les plus parlées par les moines : « Grec, Latin, Syriaque, Copte et Besse ». Au IXe siècle le nom de « Valaques » commence à supplanter celui de « Besses » : dans son Strategikon, Cécaumène précise au XIe siècle que les romanophones de Thessalie« descendent des anciens Thraces et Daces » et qu'« on les appelle Besses ou Valaques » (voir Paul Lemerle, Prolégomènes à une édition critique et commentée des « Conseils et Récits » de Kékauménos et (ro) Ion Barnea et Ștefan Ștefănescu, Byzantins, Roumains et Bulgares sur le Bas-Danube : résumé en français de l'article en roumain, vol. 3, Bucarest, Editura Academiei, coll. « Bibliotheca historica Romaniae / Études » (no 9), , 439 p. (OCLC1113905)).