(de) Daniel Spoerri - Von 1984 bis 1993 Mitglied der Akademie der Künste, Berlin (West), Sektion Bildende Kunst. Seit 2008 Mitglied der Akademie der Künste, Berlin, Sektion Bildende Kunst, sur le site de l'Académie des arts de Berlin.
(de) Theophil Spoerri, Lydias Dankhefte: Ein Sohn auf den Spuren seiner Mutter, Theodor Boder Verlag, Mumpf (Suisse), 2014, 304 pages (ISBN9783905802542), p. 16-25, sur books.google.fr.
legifrance.gouv.fr
En dernier lieu : Cass. 1re civ., 15 novembre 2005 : Juris-Data no 2005-030716, [Légifrance]. Dans cet arrêt, la Cour de cassation a jugé que Daniel Spoerri n'était pas l'auteur « effectif » d'une œuvre intitulée Mon petit déjeuner (1972), tableau-piège exécuté, à l'occasion d'une exposition à Paris, par un enfant de onze ans, et accompagné d'un « brevet de garantie » délivré par Spoerri. L'œuvre ayant été adjugée pour 38 325 francs (5 842 euros) dans une vente aux enchères, l'acheteur, estimant avoir été trompé, a poursuivi le commissaire-priseur. La cour d'appel de Paris l'a débouté de sa demande en octobre 2003, mais la Cour de cassation a cassé l'arrêt et annulé la vente. Remise en vente, l'œuvre a été vendue 27 814 euros (Edouard Launet, « Spoerri, un Petit déjeuner mal digéré », Libération, 30 décembre 2006). On peut s'interroger sur le caractère obsolète de cette prise de position tant l'entreprise de dynamitage de la notion d'œuvre d'art commencée notamment par Marcel Duchamp (on pense à ses ready-made et tout particulièrement au sort réservé à Fountain lors d'une exposition) semble avoir atteint un tournant irréversible.