La demande d'homologation fut déposée en mai 1993. Le 28 septembre 1995, après avoir pris connaissance des travaux – non encore publiés – du Pr Abenhaïm, l'Endocrinologic and Metabolic Advisory Committee de la FDA s'oppose à la commercialisation de l'Isoméride (ou Redux) (voir : http://www.fda.gov/ohrms/dockets/ac/redux.htm)- une autre réunion se tiendra le 29 à propos de la fenfluramine -. Le 16 novembre 1995 un avis positif – par six voix contre cinq – de l'Endocrinologic and Metabolic Advisory Committee de la FDA recommande l'autorisation du Redux. On a pu questionner l'impartialité de ce processus et notamment de cette deuxième réunion : tout d'abord, on a questionné la légitimité d'un second vote ; ensuite la date retenue pour le second vote, qui coïncidait avec celle d'une conférence internationale sur les neurosciences, n'a pas semblé des plus appropriée pour réunir tous les membres concernés ; enfin, Interneuron avait envoyé Alexander Haig[réf. nécessaire] pour y défendre son point de vue ce qui a été ressenti comme une pression caractérisée. Le 7 décembre, inquiets de l'éventuelle neurotoxicité de la dexfenfluramine, George Ricaurte et 21 autres scientifiques demandent par courrier à la FDA de différer l'autorisation : en vain cf http://www.citizen.org/publications/publicationredirect.cfm?ID=5548, une information reprise par The Seattle Times : http://community.seattletimes.nwsource.com/archive/?date=19960430&slug=2326747. Le processus d'homologation arrivera à son terme le 29 avril 1996 avec l'autorisation donnée par David Kessler qui assortit sa décision d'une demande : que des études de pharmacovigilance soient menées par Wyeth (on appréhendait l'apparition de troubles de l'humeur). D'après http://www.allbusiness.com/company-activities-management/product-management/7182501-1.html et http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,136544,00.html et aussi Jean-Yves Nau : « On ne peut pas intervenir sans réfléchir sur un processus comme l'appétit », interview du Pr Lucien Abenhaïm, dans Le Monde, 14 octobre 1997, p. 18. En septembre 1999 le Wall Street Journal rapportera que le FBI s'intéressait à l'AMM du redux cf http://articles.latimes.com/1999/sep/10/business/fi-8553
renommée Indevus Pharmaceuticals le 3 avril 2002, puis Endo Pharmaceuticals ; le Pr Wurtman justifiait alors son implication dans la société de production du médicament Interneuron - citée en exemple de coopération recherche/industrie - par son souci de maîtrise de la qualité de toute la chaîne de fabrication en citant comme contre-exemple le cas malheureux du Tryptophanecf (fr) « Redux Story Sheds Light on Drug Development Process », sur www.antidepressantsfacts.com, (consulté le )
Cardiac valvulopathy associated with exposure to fenfluramine or dexfenfluramine U.S. Department of Health Services interim public health recommandations in JAMA 278(21):1729-1733, MMWR November 14, 1997 / 46(45);1061-1066
La demande d'homologation fut déposée en mai 1993. Le 28 septembre 1995, après avoir pris connaissance des travaux – non encore publiés – du Pr Abenhaïm, l'Endocrinologic and Metabolic Advisory Committee de la FDA s'oppose à la commercialisation de l'Isoméride (ou Redux) (voir : http://www.fda.gov/ohrms/dockets/ac/redux.htm)- une autre réunion se tiendra le 29 à propos de la fenfluramine -. Le 16 novembre 1995 un avis positif – par six voix contre cinq – de l'Endocrinologic and Metabolic Advisory Committee de la FDA recommande l'autorisation du Redux. On a pu questionner l'impartialité de ce processus et notamment de cette deuxième réunion : tout d'abord, on a questionné la légitimité d'un second vote ; ensuite la date retenue pour le second vote, qui coïncidait avec celle d'une conférence internationale sur les neurosciences, n'a pas semblé des plus appropriée pour réunir tous les membres concernés ; enfin, Interneuron avait envoyé Alexander Haig[réf. nécessaire] pour y défendre son point de vue ce qui a été ressenti comme une pression caractérisée. Le 7 décembre, inquiets de l'éventuelle neurotoxicité de la dexfenfluramine, George Ricaurte et 21 autres scientifiques demandent par courrier à la FDA de différer l'autorisation : en vain cf http://www.citizen.org/publications/publicationredirect.cfm?ID=5548, une information reprise par The Seattle Times : http://community.seattletimes.nwsource.com/archive/?date=19960430&slug=2326747. Le processus d'homologation arrivera à son terme le 29 avril 1996 avec l'autorisation donnée par David Kessler qui assortit sa décision d'une demande : que des études de pharmacovigilance soient menées par Wyeth (on appréhendait l'apparition de troubles de l'humeur). D'après http://www.allbusiness.com/company-activities-management/product-management/7182501-1.html et http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,136544,00.html et aussi Jean-Yves Nau : « On ne peut pas intervenir sans réfléchir sur un processus comme l'appétit », interview du Pr Lucien Abenhaïm, dans Le Monde, 14 octobre 1997, p. 18. En septembre 1999 le Wall Street Journal rapportera que le FBI s'intéressait à l'AMM du redux cf http://articles.latimes.com/1999/sep/10/business/fi-8553
Ce comité des spécialités pharmaceutiques est aussi appelé la CPMP (Commission européenne d'autorisation de mise sur le marché) ou encore comité des spécialités européen en anglais Committee for Proprietary Medicinal Products (CPMP), aujourd'hui nommé Committee for Medicinal Products for Human Use (CHMP). Saisi par les autorités allemandes le 17 mai 1995 - au titre de l'Article 12 de la Directive 75/319/EEC - le comité émit une première opinion le 15 février 1996. Contestée par certains détenteurs d'AMM concernées qui firent appel le 15 et le 30 avril 1996, l'opinion du comité fut révisée pour finir par paraître donc le 17 juillet. Cf. décision sur le site officiel. Il faut noter que le CSP émit dès le lendemain, 18 juillet 1996, un rapport d'évaluation concernant l'ensemble des substances anorexigènes ; les effets des fenfluramines et des dexfenfluramines y étaient décrits comme relevant d'un « effet de classe » tandis que leur efficacité à long terme concernant la perte de poids y était considérée comme avérée... ce qui fut reconnu faux par la suite.
La demande d'homologation fut déposée en mai 1993. Le 28 septembre 1995, après avoir pris connaissance des travaux – non encore publiés – du Pr Abenhaïm, l'Endocrinologic and Metabolic Advisory Committee de la FDA s'oppose à la commercialisation de l'Isoméride (ou Redux) (voir : http://www.fda.gov/ohrms/dockets/ac/redux.htm)- une autre réunion se tiendra le 29 à propos de la fenfluramine -. Le 16 novembre 1995 un avis positif – par six voix contre cinq – de l'Endocrinologic and Metabolic Advisory Committee de la FDA recommande l'autorisation du Redux. On a pu questionner l'impartialité de ce processus et notamment de cette deuxième réunion : tout d'abord, on a questionné la légitimité d'un second vote ; ensuite la date retenue pour le second vote, qui coïncidait avec celle d'une conférence internationale sur les neurosciences, n'a pas semblé des plus appropriée pour réunir tous les membres concernés ; enfin, Interneuron avait envoyé Alexander Haig[réf. nécessaire] pour y défendre son point de vue ce qui a été ressenti comme une pression caractérisée. Le 7 décembre, inquiets de l'éventuelle neurotoxicité de la dexfenfluramine, George Ricaurte et 21 autres scientifiques demandent par courrier à la FDA de différer l'autorisation : en vain cf http://www.citizen.org/publications/publicationredirect.cfm?ID=5548, une information reprise par The Seattle Times : http://community.seattletimes.nwsource.com/archive/?date=19960430&slug=2326747. Le processus d'homologation arrivera à son terme le 29 avril 1996 avec l'autorisation donnée par David Kessler qui assortit sa décision d'une demande : que des études de pharmacovigilance soient menées par Wyeth (on appréhendait l'apparition de troubles de l'humeur). D'après http://www.allbusiness.com/company-activities-management/product-management/7182501-1.html et http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,136544,00.html et aussi Jean-Yves Nau : « On ne peut pas intervenir sans réfléchir sur un processus comme l'appétit », interview du Pr Lucien Abenhaïm, dans Le Monde, 14 octobre 1997, p. 18. En septembre 1999 le Wall Street Journal rapportera que le FBI s'intéressait à l'AMM du redux cf http://articles.latimes.com/1999/sep/10/business/fi-8553
La société Wyeth a tardé à faire mention des risques d'HAP corrélés avec la prise de fenfluramine qu'elle commercialisait sous la marque Pondimin cf :(en) « Doctor Alleges That Wyeth Hid Safety Problems With Pondimin and Redux », sur www.findtherightpphlawyer.com (consulté le )
Notamment (en) M. Weintraub, « Long-Term Weight Control: The National Heart, Lung, and Blood Institute Funded Multimodal Intervention Study », Clin. Pharmacol. Ther., vol. 51, no 5, , p. 581–646 (ISSN0009-9236 et 1532-6535, lire en ligne) Michael Weintraub avait commencé ces recherches depuis le début des années 1980, publiant un premier article sur le sujet en 1984 « A double blind clinical trial in weigh control,use of fenfluramine and phentermine alone and in combination » in Arch. Inten. Med. 144:1143-1148 (1993)
Des cas de valvulopathie avaient déjà été rapprochés de la consommation de fenfluramines et de dexfenfluramines en Belgique par Marianne Ewalenko en 1994. Par ailleurs, alors que la clinique Mayo avait informé la FDA et les laboratoires Wyeth des cas de Valvulopathie, ces derniers n'en auraient pas informé les laboratoires Interneuron... cf Speed, Ecstasy, Ritalin: The Science of Amphetamines Par Leslie Iversen. Par ailleurs, la FDA ignorait ces cas de valvulopathie lors du processus d'agrément du Redux ; l'aurait-elle su que sa décision aurait été différente cf : Drug injury: liability, analysis, and prevention Par James O'Donnell (Pharm. D.), Gopi Doctor Ahuja et spécialement pages 296 et 297. On trouve une reproduction de l'article du Wall Street Journal (11 décembre 1997) Le manuscrit de l'article du Dr Connolly - qui servit de base à la conférence- est lisible là : http://pph.poweradvocates.com/fen_phen_study_mayo.html
La demande d'homologation fut déposée en mai 1993. Le 28 septembre 1995, après avoir pris connaissance des travaux – non encore publiés – du Pr Abenhaïm, l'Endocrinologic and Metabolic Advisory Committee de la FDA s'oppose à la commercialisation de l'Isoméride (ou Redux) (voir : http://www.fda.gov/ohrms/dockets/ac/redux.htm)- une autre réunion se tiendra le 29 à propos de la fenfluramine -. Le 16 novembre 1995 un avis positif – par six voix contre cinq – de l'Endocrinologic and Metabolic Advisory Committee de la FDA recommande l'autorisation du Redux. On a pu questionner l'impartialité de ce processus et notamment de cette deuxième réunion : tout d'abord, on a questionné la légitimité d'un second vote ; ensuite la date retenue pour le second vote, qui coïncidait avec celle d'une conférence internationale sur les neurosciences, n'a pas semblé des plus appropriée pour réunir tous les membres concernés ; enfin, Interneuron avait envoyé Alexander Haig[réf. nécessaire] pour y défendre son point de vue ce qui a été ressenti comme une pression caractérisée. Le 7 décembre, inquiets de l'éventuelle neurotoxicité de la dexfenfluramine, George Ricaurte et 21 autres scientifiques demandent par courrier à la FDA de différer l'autorisation : en vain cf http://www.citizen.org/publications/publicationredirect.cfm?ID=5548, une information reprise par The Seattle Times : http://community.seattletimes.nwsource.com/archive/?date=19960430&slug=2326747. Le processus d'homologation arrivera à son terme le 29 avril 1996 avec l'autorisation donnée par David Kessler qui assortit sa décision d'une demande : que des études de pharmacovigilance soient menées par Wyeth (on appréhendait l'apparition de troubles de l'humeur). D'après http://www.allbusiness.com/company-activities-management/product-management/7182501-1.html et http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,136544,00.html et aussi Jean-Yves Nau : « On ne peut pas intervenir sans réfléchir sur un processus comme l'appétit », interview du Pr Lucien Abenhaïm, dans Le Monde, 14 octobre 1997, p. 18. En septembre 1999 le Wall Street Journal rapportera que le FBI s'intéressait à l'AMM du redux cf http://articles.latimes.com/1999/sep/10/business/fi-8553
« Anorexigènes et hypertension pulmonaire : un risque prolongé » Revue Prescrire 2006 ; 26 (273) : 429. voir aussi l'article paru dans le Parisien de Marc Payet et Eric Giacometti en date du 09.03.2006 : une étude effectuée d'octobre 2002 à octobre 2003 dans 17 CHU ; Humbert, M et al. Pulmonary arterial hypertension in France : results from a national registry. American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, Feb 2, 2006. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16456139
cf La femme de ménage fait plier le géant français par E.G. dans Le Parisien 30.01.2006. Ce journal fut attaqué en diffamation par les Laboratoires Servier à propos de plusieurs articles relatant cette affaire : ils se sont vus déboutés
cf Manson JE, Faich GA. Pharmacotherapy for obesity — do the benefits outweigh the risks? N Engl J Med 1996;335:659-60. Quelques heures après la publication du New England Journal of Medicine, plusieurs médias rapportaient que les éditorialistes avaient été payés comme consultants auprès de compagnies intéressées à la vente d'anorexigènes cf La Main Dans Le Sac: Medicine + Affaires = Danger Pour La Sante par Jerome P. Kassirer. Le New England s'en explique là doc. [PDF]:http://www.nejm.org/doi/pdf/10.1056/NEJM199610033351410
Valvular Heart Disease Associated with Fenfluramine-Phentermine in : New England Journal of Medicine 337: 581-588 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9271479?dopt=abstract. Curtman avançait : « We should demand a moratorium on the use of anorectic drugs for the purpose of cosmetic weight loss » (Curfman GD. Diet pills redux. N Engl J Med 1997 Aug 28 337 629-630.).Outre Curfman, le New England publiait sur le sujet deux lettres : Graham DJ and Green L. Further cases of valvular heart disease associated with fenfluramine-phentermine (letter).(N Engl J Med 1997 Aug 28 337 635-635.) et Cannistra LB et al. Valvular heart disease associated with dexfenfluramine (letter). N Engl J Med 1997 Aug 28 337 636-636.
Valvular Heart Disease Associated with Fenfluramine-Phentermine in : New England Journal of Medicine 337: 581-588 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9271479?dopt=abstract. Curtman avançait : « We should demand a moratorium on the use of anorectic drugs for the purpose of cosmetic weight loss » (Curfman GD. Diet pills redux. N Engl J Med 1997 Aug 28 337 629-630.).Outre Curfman, le New England publiait sur le sujet deux lettres : Graham DJ and Green L. Further cases of valvular heart disease associated with fenfluramine-phentermine (letter).(N Engl J Med 1997 Aug 28 337 635-635.) et Cannistra LB et al. Valvular heart disease associated with dexfenfluramine (letter). N Engl J Med 1997 Aug 28 337 636-636.
« Anorexigènes et hypertension pulmonaire : un risque prolongé » Revue Prescrire 2006 ; 26 (273) : 429. voir aussi l'article paru dans le Parisien de Marc Payet et Eric Giacometti en date du 09.03.2006 : une étude effectuée d'octobre 2002 à octobre 2003 dans 17 CHU ; Humbert, M et al. Pulmonary arterial hypertension in France : results from a national registry. American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, Feb 2, 2006. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16456139
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La demande d'homologation fut déposée en mai 1993. Le 28 septembre 1995, après avoir pris connaissance des travaux – non encore publiés – du Pr Abenhaïm, l'Endocrinologic and Metabolic Advisory Committee de la FDA s'oppose à la commercialisation de l'Isoméride (ou Redux) (voir : http://www.fda.gov/ohrms/dockets/ac/redux.htm)- une autre réunion se tiendra le 29 à propos de la fenfluramine -. Le 16 novembre 1995 un avis positif – par six voix contre cinq – de l'Endocrinologic and Metabolic Advisory Committee de la FDA recommande l'autorisation du Redux. On a pu questionner l'impartialité de ce processus et notamment de cette deuxième réunion : tout d'abord, on a questionné la légitimité d'un second vote ; ensuite la date retenue pour le second vote, qui coïncidait avec celle d'une conférence internationale sur les neurosciences, n'a pas semblé des plus appropriée pour réunir tous les membres concernés ; enfin, Interneuron avait envoyé Alexander Haig[réf. nécessaire] pour y défendre son point de vue ce qui a été ressenti comme une pression caractérisée. Le 7 décembre, inquiets de l'éventuelle neurotoxicité de la dexfenfluramine, George Ricaurte et 21 autres scientifiques demandent par courrier à la FDA de différer l'autorisation : en vain cf http://www.citizen.org/publications/publicationredirect.cfm?ID=5548, une information reprise par The Seattle Times : http://community.seattletimes.nwsource.com/archive/?date=19960430&slug=2326747. Le processus d'homologation arrivera à son terme le 29 avril 1996 avec l'autorisation donnée par David Kessler qui assortit sa décision d'une demande : que des études de pharmacovigilance soient menées par Wyeth (on appréhendait l'apparition de troubles de l'humeur). D'après http://www.allbusiness.com/company-activities-management/product-management/7182501-1.html et http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,136544,00.html et aussi Jean-Yves Nau : « On ne peut pas intervenir sans réfléchir sur un processus comme l'appétit », interview du Pr Lucien Abenhaïm, dans Le Monde, 14 octobre 1997, p. 18. En septembre 1999 le Wall Street Journal rapportera que le FBI s'intéressait à l'AMM du redux cf http://articles.latimes.com/1999/sep/10/business/fi-8553
Des cas de valvulopathie avaient déjà été rapprochés de la consommation de fenfluramines et de dexfenfluramines en Belgique par Marianne Ewalenko en 1994. Par ailleurs, alors que la clinique Mayo avait informé la FDA et les laboratoires Wyeth des cas de Valvulopathie, ces derniers n'en auraient pas informé les laboratoires Interneuron... cf Speed, Ecstasy, Ritalin: The Science of Amphetamines Par Leslie Iversen. Par ailleurs, la FDA ignorait ces cas de valvulopathie lors du processus d'agrément du Redux ; l'aurait-elle su que sa décision aurait été différente cf : Drug injury: liability, analysis, and prevention Par James O'Donnell (Pharm. D.), Gopi Doctor Ahuja et spécialement pages 296 et 297. On trouve une reproduction de l'article du Wall Street Journal (11 décembre 1997) Le manuscrit de l'article du Dr Connolly - qui servit de base à la conférence- est lisible là : http://pph.poweradvocates.com/fen_phen_study_mayo.html
http://www.settlementdietdrugs.com/pdfs/01415memo.pdf il s'agit de :Jick H, Vasilakis C, Weinrauch LA, Meier CR, Jick SS, Derby LE. A population-based study of appetite-suppressant drugs and the risk of cardiac-valve regurgitation. NEJM 1998;339:719-24. et de : Khan MA, Herzog CA, St Peter JV, et al. The prevalence of cardiac valvular insufficiency assessed by transthoracic echocardiography in obese patients treated with appetite-suppressant drugs. NEJM 1998;339:713-8
La demande d'homologation fut déposée en mai 1993. Le 28 septembre 1995, après avoir pris connaissance des travaux – non encore publiés – du Pr Abenhaïm, l'Endocrinologic and Metabolic Advisory Committee de la FDA s'oppose à la commercialisation de l'Isoméride (ou Redux) (voir : http://www.fda.gov/ohrms/dockets/ac/redux.htm)- une autre réunion se tiendra le 29 à propos de la fenfluramine -. Le 16 novembre 1995 un avis positif – par six voix contre cinq – de l'Endocrinologic and Metabolic Advisory Committee de la FDA recommande l'autorisation du Redux. On a pu questionner l'impartialité de ce processus et notamment de cette deuxième réunion : tout d'abord, on a questionné la légitimité d'un second vote ; ensuite la date retenue pour le second vote, qui coïncidait avec celle d'une conférence internationale sur les neurosciences, n'a pas semblé des plus appropriée pour réunir tous les membres concernés ; enfin, Interneuron avait envoyé Alexander Haig[réf. nécessaire] pour y défendre son point de vue ce qui a été ressenti comme une pression caractérisée. Le 7 décembre, inquiets de l'éventuelle neurotoxicité de la dexfenfluramine, George Ricaurte et 21 autres scientifiques demandent par courrier à la FDA de différer l'autorisation : en vain cf http://www.citizen.org/publications/publicationredirect.cfm?ID=5548, une information reprise par The Seattle Times : http://community.seattletimes.nwsource.com/archive/?date=19960430&slug=2326747. Le processus d'homologation arrivera à son terme le 29 avril 1996 avec l'autorisation donnée par David Kessler qui assortit sa décision d'une demande : que des études de pharmacovigilance soient menées par Wyeth (on appréhendait l'apparition de troubles de l'humeur). D'après http://www.allbusiness.com/company-activities-management/product-management/7182501-1.html et http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,136544,00.html et aussi Jean-Yves Nau : « On ne peut pas intervenir sans réfléchir sur un processus comme l'appétit », interview du Pr Lucien Abenhaïm, dans Le Monde, 14 octobre 1997, p. 18. En septembre 1999 le Wall Street Journal rapportera que le FBI s'intéressait à l'AMM du redux cf http://articles.latimes.com/1999/sep/10/business/fi-8553
En décembre 1993, F. Brenot, et al., publièrent un article liant la fenfluramine à des cas de HAPP : “Primary Pulmonary Hypertension and Fenfluramine Use” dans The British Heart Journal(en). L'effet était remarqué même pour une exposition inférieure à trois mois. Par ailleurs, Brenot notait également que cet effet pouvait avoir lieu bien après l'exposition.
Notamment (en) M. Weintraub, « Long-Term Weight Control: The National Heart, Lung, and Blood Institute Funded Multimodal Intervention Study », Clin. Pharmacol. Ther., vol. 51, no 5, , p. 581–646 (ISSN0009-9236 et 1532-6535, lire en ligne) Michael Weintraub avait commencé ces recherches depuis le début des années 1980, publiant un premier article sur le sujet en 1984 « A double blind clinical trial in weigh control,use of fenfluramine and phentermine alone and in combination » in Arch. Inten. Med. 144:1143-1148 (1993)