Discussions des Alliés sur la question polonaise (French Wikipedia)

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  • Le ministre des Affaires étrangères britannique Anthony Eden écrit dans son journal : « une difficulté réside dans le fait le Américains sont terrorisés par ce sujet, que le conseiller de Roosevelt, Harry Hopkins, a qualifié de « dynamite politique » pour leurs élections. Mais, comme je le lui ai dit, si nous ne trouvons pas de solution, les relations polono-russes seront infiniment pires dans six mois, les armées russes seront en Pologne et les élections encore plus proches » : Anthony Eden, The Reckoning, Londres, 1965, p. 427. Du fait de son statut d'éminence grise, la parole de Harry Hopkins valait pour celle de Roosevelt dans les conférences interalliées ; Hopkins, qui pouvait rencontrer Staline sans demander d'audience, conseilla à Roosevelt d'acquiescer aux exigences soviétiques en Pologne et de ne pas s'engager dans la campagne du Dodécanèse mais de débarquer uniquement en Italie et en France, laissant ainsi le champ libre à l'URSS en Europe centrale et orientale. Après la guerre, pendant la « chasse aux sorcières », Hopkins fut accusé par George Racey Jordan devant le House Un-American Activities Committee d'avoir été un agent d'influence soviétique, et des auteurs comme Eduard Mark (1998) pensent qu'il était piloté par le NKVD à travers Iskhak Akhmerov (en) : Eduard Mark, "Venona's Source '19' and the 'Trident' Conference of May 1943: Diplomacy or Espionage?" Intelligence & National Security, April 1998, Vol. 13, t. 2, pp. 1 à 31, et Verne W. Newton, « A Soviet Agent? Harry Hopkins? », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).

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  • Le ministre des Affaires étrangères britannique Anthony Eden écrit dans son journal : « une difficulté réside dans le fait le Américains sont terrorisés par ce sujet, que le conseiller de Roosevelt, Harry Hopkins, a qualifié de « dynamite politique » pour leurs élections. Mais, comme je le lui ai dit, si nous ne trouvons pas de solution, les relations polono-russes seront infiniment pires dans six mois, les armées russes seront en Pologne et les élections encore plus proches » : Anthony Eden, The Reckoning, Londres, 1965, p. 427. Du fait de son statut d'éminence grise, la parole de Harry Hopkins valait pour celle de Roosevelt dans les conférences interalliées ; Hopkins, qui pouvait rencontrer Staline sans demander d'audience, conseilla à Roosevelt d'acquiescer aux exigences soviétiques en Pologne et de ne pas s'engager dans la campagne du Dodécanèse mais de débarquer uniquement en Italie et en France, laissant ainsi le champ libre à l'URSS en Europe centrale et orientale. Après la guerre, pendant la « chasse aux sorcières », Hopkins fut accusé par George Racey Jordan devant le House Un-American Activities Committee d'avoir été un agent d'influence soviétique, et des auteurs comme Eduard Mark (1998) pensent qu'il était piloté par le NKVD à travers Iskhak Akhmerov (en) : Eduard Mark, "Venona's Source '19' and the 'Trident' Conference of May 1943: Diplomacy or Espionage?" Intelligence & National Security, April 1998, Vol. 13, t. 2, pp. 1 à 31, et Verne W. Newton, « A Soviet Agent? Harry Hopkins? », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).