Analysis of information sources in references of the Wikipedia article "Djizîa" in French language version.
Traduction :« [...] the jizyah was levied on the able-bodied males, in lieu of the military service they would have been called upon to perform had they been Musalmans; and it is very noticeable that when any Christian people served in the Muslim army, they were exempted from the payment of this tax. Such was the case with the tribe of al-Jurājima, a Christian tribe in the neighborhood of Antioch who made peace with the Muslims, promising to be their allies and fight on their side in battle, on condition that they should not be called upon to pay jizyah and should receive their proper share of the booty. »
(lire en ligne).« ... la jizîa était levée sur les hommes valides, à la place du service militaire qu'ils auraient dû exécuter s'ils avaient été musulmans ; et il est à noter très clairement que lorsqu'un chrétien servait dans l'armée musulmane, ils étaient exemptés du paiement de cet impôt. C'était le cas de la tribu d'al-Jurājima, une tribu chrétienne proche d'Antioche qui a fait la paix avec les musulmans, leur promettant d'être leurs alliée et de combattre de leur côté dans la bataille, à condition de ne pas payer la jizîa et de recevoir une juste part du butin. »
Traduction :« .والجزية: ما يؤخَذ من أهل الذمّة، وتسميتها بذلك للاجتزاء بها عن حقن دمهم »
(lire en ligne)« La jizya : une taxe qui est perçue à charge des dhimmis et qui est nommée ainsi car elle est établie en échange de la protection qui leur est garantie. »
Traduction :« They were called upon to pay the jizyah or tax imposed on the non-Muslim subjects, but they felt it to be humiliating to their pride to pay a tax that was levied in return for protection of life and property, and petitioned the caliph to be allowed to make the same kind of contribution as the Muslims did. So in lieu of the jizyah they paid a double Sadaqah or alms,—which was a poor tax levied on the fields and cattle, etc., of the Muslims. »
(lire en ligne).« Ils leur était demandé de payer la djizîa ou taxe imposée sur les sujets non musulmans, mais ressentant comme une humiliation le fait de devoir payer une taxe en échange de la protection de leurs vies et de leurs propriétés, il adressèrent une pétition au calife pour être soumis aux mêmes contributions que les musulmans. Finalement, au lieu de la djizîa, ils eurent à payer le double de la sadaqa ou de l'alms — qui était une taxe prélevée sur les champs et le bétail des musulmans. »
Traduction :« This tax was not imposed on the Christians, as some would have us think, as a penalty for their refusal to accept the Muslim faith, but was paid by them in common with the other dhimmīs or non-Muslim subjects of the state whose religion precluded them from serving in the army, in return for the protection secured for them by the arms of the Musalmans. »
(lire en ligne)« Cette taxe n'était pas imposée aux chrétiens, comme certains voudraient nous le faire croire, en punition de leur refus d'accepter la foi musulmane, mais ils la payaient, de même que les autres dhimmîs ou ressortissants non musulmans de l'état que leur religion empêchait qu'ils fassent partie de l'armée, en échange de la protection que leur assuraient les armes des musulmans. »
Traduction :« و ما يعطيه الذمي من المال يسمى جزية؛ [...] و لأنها جزاء لأن يدفع الإسلام عنهم، و يكفيهم مئونة القتال، و لأنها جزاء لما ينفق على فقراء أهل الذمة كما كان يفعل الإمام عمر، [...] و الإسلام قام بحق التساوي بين جميع من يكونون في طاعته، فإن الجزية التي تكون على الذمي تقابل ما يكون على المسلم من تكليفات مالية، فعليه زكاة المال، و عليه صدقات و نذور، و عليه كفارات، و غير ذلك، و لو أحصى كل ما يؤخد من المسلم لتبين أنه لا يقل عما يؤخد من جزية إن لم يزد. و إن الدولة كما ذكرنا تنفق على فقراء أهل الذمة، و لقد روى أن عمر - رضي الله تعالى عنه - وجد شيخا يهوديا يتكفف، فسأله: من أنت يا شيخ؟ قال رجل من أهل الذمة، فقال له: ما أنصفناك أكلنا شبيبتك و ضيعناك في شيخوختك، و أجرى عليه رزقا مستمرا من بيت المال، و قال لخادمه: ابحت عن هذا و ضربائه، و أَجْرِ عليهم رزقا من بيت المال. »
« Et l'argent que le dhimmī donne est nommé jizya: [...] et [elle est ainsi nommé] car elle est en retour de la protection qui leur est garantie par la [communauté] islamique, et [aussi] en remplacement du service militaire, et car elle est [en addition] en retour de ce qui est donné aux pauvres de la communauté des dhimmīs (ahl al-dhimma) comme lʾimām ʿUmar faisait. [...] et l'islam a donné le droit d'égalité entre tous ceux qui sont sous son règne, effectivement la jizya qui est demandée au dhimmī correspond aux obligations financières qui sont obligatoires pour le musulman, ainsi il lui est forcé [de purifier] ses possessions et richesses [à travers la] zakat, et il lui est requis de payer les sadaqat et nudhur, et il doit donner les kaffarat, en addition à d'autres choses. Et si tout ce qui est pris au musulman fut calculé, il se révélera être clair que cela n'est pas moins que ce qui est pris à travers la jizya, si ce n'est pas plus. Et comme nous avons mentionné antérieurement, l'état donne de l'argent aux pauvres parmi la communauté des dhimmīs, et il est rapporté que ʿUmar - Que Dieu Tout-Puissant soit satisfait de lui - a trouvé un vieux juif qui demandait la charité, il lui a alors demandé : ‘Qui êtes-vous, vieux (shaykh) ?’ Il dit, ‘Je suis un homme de la communauté de dhimma’ Alors ʿUmar lui a dit : ‘On n'a pas été juste à votre encontre en prenant de vous quand vous étiez jeune et en vous négligeant dans votre vieillesse’, alors ʿUmar lui accorda une pension régulière depuis le Bayt al-Māl (Trésor Public), et il dit après à son servant : “Regardez-le, lui et ses semblables, et donnez leur depuis le trésor public.” »
Traduction :« Again, in the treaty made by Khālid with some towns in the neighborhood of Hīrah, he writes : “If we protect you, then jizyah is due to us; but if we do not, then it is not due.” »
« Une fois encore, dans le traité fait par Khalid avec des villes aux environs de Hirah, il écrit : “Si nous vous protégeons la djizîa nous est due; mais si nous ne le faisons pas, alors elle n'est pas due.” »
« The Emperor Heraclius had raised an enormous army with which to drive back the invading forces of the Muslims,who had in consequence to concentrate all their energies on the impending encounter. The Arab general, Abū ʻUbaydah, accordingly wrote to the governors of the conquered cities of Syria, ordering them to pay back all the jizyah that had been collected from the cities, and wrote to the people, saying, “We give you back the money that we took from you, as we have received news that a strong force is advancing against us. The agreement between us was that we should protect you, and as this is not now in our power, we return you all that we took. But if we are victorious we shall consider ourselves bound to you by the old terms of our agreement.” In accordance with this order, enormous sums were paid back out of the state treasury, and the Christians called down blessings on the heads of the Muslims, saying, “May God give you rule over us again and make you victorious over the Romans; had it been they, they would not have given us back anything, but would have taken all that remained with us.” »
Traduction :« On the other hand, when the Egyptian peasants, although Muslim in faith, were made exempt from military service, a tax was imposed upon them as on the Christians, in lieu thereof. »
« En revanche, quand les paysans égyptiens, même s'ils étaient de foi musulmane, ont été exemptés du service militaire, une taxe leur a été imposée comme pour les chrétiens, à sa place. »
(lire en ligne)« The rates of jizyah levied by the early conquerors were not uniform »
Traduction :« The Hanbali position is that boys, women, the mentally insane, the zamin, and the blind are exempt from paying jizya. This view is supposedly shared by the Hanafis, Shafi'is, and Malikis »
« La position hanbalite est que les enfants, les femmes et les malades mentaux, le zamin, et les aveugles sont exemptés du payement de la djizîa. Ce point de vue est supposément partagé par les hanafis, les shafi'te et les malikites. »
« Jizya was levied upon dhimmis in compensation for their exemption from military service in the Muslim forces. If dhimmis joined Muslims in their mutual defense against an outside aggressor, the jizya was not levied. »
Traduction :« According to the dhimma status system, non-Muslims must pay a poll tax in return for Muslim protection and the privilege of living in Muslim territory. Per this system, non-Muslims are exempt from military service, but they are excluded from occupying high positions that involve dealing with high state interests, like being the president or prime minister of the country. In Islamic history, non-Muslims did occupy high positions, especially in matters that related to fiscal policies or tax collection. »
« Selon le système de dhimma, les non-musulmans doivent payer l'impôt de capitation en échange de la protection musulmane et le privilège de vivre en territoire musulman. Par ce système, les non-musulmans sont exemptés du service militaire, mais ils sont aussi exclus de certaines fonctions élevées touchant aux hauts intérêts de l'Etat, par exemple les postes de président ou de premier ministre du pays. Dans l'histoire musulmane, des non-musulmans ont eu accès à des hautes fonctions étatiques, spécialement celles relatives à la politique fiscales et à la collecte de l'impôt. »
« One of Mawdudi's most significant legacies was the reintroduction into the modern world - and into modern language - of an idealized vision of the Islamic community. [...] Non-Muslims in the Muslim state would be categorized, in classical terms, as dhimmis, a protected class; would be restricted from holding high political office; would have to pay the jizyah poll tax; ... »
Traduction :« مرّ عمر بن الخطاب رضي الله عنه بباب قوم وعليه سائل يسأل: شيخ كبير ضرير البصر، فضرب عضده من خلفه وقال: من أي أهل الكتاب أنت؟ قال: يهودي، قال: فما ألجأك إلي ما أرى؟ قال: أسأل الجزية والحاجة والسن، قال: فأخذ عمر بيده وذهب به إلى منزله فرضخ له بشيء من المنزل، ثم أرسل إلى خازن بيت المال فقال: انظر هذا وضرباءه فوالله ما أنصفناه، أن أكلنا شبيبته ثم نخذله عند الهرم إِنَّمَا الصَّدَقَاتُ لِلْفُقَرَاءِ وَالْمَسَاكِينِ والفقراء هم المسلمون، وهذا من المساكين من أهل الكتاب، ووضع عنه الجزية وعن ضربائه »
« ʿUmar b. al-Khaṭṭāb - Que Dieu soit Satisfait de lui - est passé à côté d'une porte de certains gens et il y avait une vielle personne aveugle là-bas, mendiant. ʿUmar lui tapa sur l'épaule par-derrière et lui demanda: « A quelle communauté des gens du livres appartiens-tu ? » et l'homme répondit : « Je suis un juif ». ʿUmar lui demanda alors : « Pourquoi mendies-tu ? » et l'homme répondit : « Pour pouvoir payer la jizya et subvenir à mes besoins, car je suis trop vieux [pour pouvoir travailler] ». ʿUmar lui prit la main et l'emmena chez lui et lui offrit cadeaux et argent, puis l'envoya au trésorier du beït el-mal (le trésor public) en lui ordonnant : « Prends soin de lui et de ceux qui sont comme lui, car par Dieu, nous ne lui rendons pas justice si après avoir profité de sa jeunesse, nous l'abandonnons une fois atteint la vieillesse ». Il récita ensuite le verset du Coran : « Les aumônes ne sont destinées qu'aux pauvres, aux miséreux » (Le Coran, « L’Immunité ou le Repentir », IX, 60, (ar) التوبة), puis : « Les pauvres font partie des musulmans et cette personne est un nécessiteux parmi les Gens du Livre. » ʿUmar l'exempta ainsi que ses semblables du paiement de la djizîa. »
Traduction :« مرّ عمر بن الخطاب رضي الله عنه بباب قوم وعليه سائل يسأل: شيخ كبير ضرير البصر، فضرب عضده من خلفه وقال: من أي أهل الكتاب أنت؟ قال: يهودي، قال: فما ألجأك إلي ما أرى؟ قال: أسأل الجزية والحاجة والسن، قال: فأخذ عمر بيده وذهب به إلى منزله فرضخ له بشيء من المنزل، ثم أرسل إلى خازن بيت المال فقال: انظر هذا وضرباءه فوالله ما أنصفناه، أن أكلنا شبيبته ثم نخذله عند الهرم إِنَّمَا الصَّدَقَاتُ لِلْفُقَرَاءِ وَالْمَسَاكِينِ والفقراء هم المسلمون، وهذا من المساكين من أهل الكتاب، ووضع عنه الجزية وعن ضربائه »
« ʿUmar b. al-Khaṭṭāb - Que Dieu soit Satisfait de lui - est passé à côté d'une porte de certains gens et il y avait une vielle personne aveugle là-bas, mendiant. ʿUmar lui tapa sur l'épaule par-derrière et lui demanda: « A quelle communauté des gens du livres appartiens-tu ? » et l'homme répondit : « Je suis un juif ». ʿUmar lui demanda alors : « Pourquoi mendies-tu ? » et l'homme répondit : « Pour pouvoir payer la jizya et subvenir à mes besoins, car je suis trop vieux [pour pouvoir travailler] ». ʿUmar lui prit la main et l'emmena chez lui et lui offrit cadeaux et argent, puis l'envoya au trésorier du beït el-mal (le trésor public) en lui ordonnant : « Prends soin de lui et de ceux qui sont comme lui, car par Dieu, nous ne lui rendons pas justice si après avoir profité de sa jeunesse, nous l'abandonnons une fois atteint la vieillesse ». Il récita ensuite le verset du Coran : « Les aumônes ne sont destinées qu'aux pauvres, aux miséreux » (Le Coran, « L’Immunité ou le Repentir », IX, 60, (ar) التوبة), puis : « Les pauvres font partie des musulmans et cette personne est un nécessiteux parmi les Gens du Livre. » ʿUmar l'exempta ainsi que ses semblables du paiement de la djizîa. »
« La loi ne prévoit pas d'esclavage pour dette dans le cas des musulmans, mais elle permet l'asservissement de dhimmis pour non-paiement de la djizya et la kharaj. (...) »