C'est la même démarche qu'ont suivi les nombreux défricheurs des instruments « anciens », dont la pratique est désormais devenue la norme, ou une Francine Lancelot pour la danse baroque, d'emblée reconnue au plus haut niveau de la danse institutionnelle. On peut être surpris, avec l'expérience accumulée, de constater que le théâtre institutionnel ne se pose encore aucune question quant à la façon dont les vers de Corneille, Racine ou Molière sont profondément défigurés par rapport à ce qu'ont entendu leurs auteurs. Il suffit de comparer avec Le Bourgeois Gentilhomme, dossier avec présentation du travail technique
La source principale de cet article est le livre de Eugène Green, La parole baroque, éditions Desclée de Brouwer, 2001 (ISBN2-220-05022-X). Les déclamations sont enregistrés dans le CD d'accompagnement : Jean de La Fontaine, Le chêne et le roseau ; Torquato Tasso, La mort de Clorinda (La Gerusalemme liberata) ; Théophile de Viau, La Mort de Pyrame ; William Shakespeare, The Death of Kings (Richar II), To be or not to be (Hamlet); Jacques-Bénigne Bossuet, Qu'est-ce que notre être (Sermon sur la mort) ; Jean Racine, Je ne croiray point? (Mithridate). On peut aussi se référer aux travaux très importants de Sabine Chaouche, spécialiste du jeu et de la déclamation baroques.