Estimation Arthur de Boislisle / Roland Mousnier, cités par Fierro 1996, p. 278. Voir Jean Jacquart, Paris et l'Ile-de-France au temps des paysans (XVIe – XVIIe siècles), Paris 1979 : « Beaucoup plus solide apparaît le chiffre du célèbre Mémoire de 1637 pour l'approvisionnement de Paris : 412 000 habitants. R. Mousnier a montré que ce travail, très précis, a été rédigé par les Commissaires au Châtelet, à partir des rôles de la taxe des boues et lanternes, de leur connaissance de leur quartier et peut-être de listes de chefs de feux dressées à la demande du Bureau de Ville par les Quarteniers et les Cinquanteniers. » Le Mémoire en question a été publié par A. de Boislisle, Mémoire sur la Généralité de Paris, Paris, 1881, p. 658-659, qui écrit p. xx « en 1637, les commissaires du cardinal de Richelieu comptaient 20,300 à 20,400 maisons et 412,000 à 415,000 habitants ».
Pour 1836, plusieurs chiffres sont avancés. On peut ainsi lire : « Avant 1846, on n'était pas bien fixé sur la valeur exacte qu'on devait attribuer à la population d'un pays. Tantôt on y comprenait la garnison, tantôt on ne la comprenait pas; tantôt on y comprenait les militaires absents pour cause de service militaire, les enfants absents parce qu'ils étaient en nourrice, etc.; tantôt on ne les comprenait pas. De là vient qu'on trouvera quelquefois dans les publications officielles des chiffres différents de ceux qui sont marqués sur ce tableau. (Exemple: pour 1836, la statistique de France attribue à Paris 909.126 hab., tandis que le VI° volume des Recherches statistiques sur la ville de Paris admet le chiffre de 868.438 hab. ; le chiffre que nous admettons est 899.313.) » dans Résultats statistiques du dénombrement de 1891 pour la ville de Paris et le département de la Seine, et renseignements relatifs aux recensements antérieurs, Préfecture de la Seine, Service de la statistique municipale, 1894, page XVI. Voir Recherches statistiques sur la Ville de Paris et le département de la Seine, tome V, 1844, p. XII qui donne 882 268 habitants en 1836 non compris la garnison ni les militaires sous les drapeaux.
Population totale 2 906 472 dont population comptée à part 58 173 et population municipale totale agglomérée 2 848 299, ainsi qu'on peut le lire dans Dénombrement de la population, 1921, décret du 28 décembre 1921, Ministère de l'intérieur, Paris, 1921, p. 730, qui donne aussi le détail par arrondissement.
Verniquet donnait le chiffre de 15,23 ha mais qui est plus qu'incertain puisque l'emplacement même de la ville gauloise fait encore l'objet de débats. La Lutèce gauloise sur le site Paris, ville antique du Ministère de la Culture parle d'un « agrégat d’îlots autour d’une île principale dont la superficie originelle n’excédait pas 9 hectares » tout en précisant que la localisation de la Lutèce Gauloise, mentionnée pour la 1re fois par Jules César en -53 n'est pas certaine. Le site de la Mairie de Paris indique quant à lui 2 ha pour « l'île de la cité des Parisii (56 av. J.C.). » Sans compter les interrogations soulevées par la découverte de vestiges d'une importante ville gauloise sur le site de Nanterre (voir Lutèce, ville fantôme, Le Monde, 25.07.2009).
Estimation Arthur de Boislisle / Roland Mousnier, cités par Fierro 1996, p. 278. Voir Jean Jacquart, Paris et l'Ile-de-France au temps des paysans (XVIe – XVIIe siècles), Paris 1979 : « Beaucoup plus solide apparaît le chiffre du célèbre Mémoire de 1637 pour l'approvisionnement de Paris : 412 000 habitants. R. Mousnier a montré que ce travail, très précis, a été rédigé par les Commissaires au Châtelet, à partir des rôles de la taxe des boues et lanternes, de leur connaissance de leur quartier et peut-être de listes de chefs de feux dressées à la demande du Bureau de Ville par les Quarteniers et les Cinquanteniers. » Le Mémoire en question a été publié par A. de Boislisle, Mémoire sur la Généralité de Paris, Paris, 1881, p. 658-659, qui écrit p. xx « en 1637, les commissaires du cardinal de Richelieu comptaient 20,300 à 20,400 maisons et 412,000 à 415,000 habitants ».
Jacques-Antoine Dulaure dans Histoire physique, civile et morale de Paris, 3e édition, tome 9, Paris, 1825, p. 445-446, explique: « On a vu (...) qu’en adoptant la méthode de Messance, en multipliant le nombre des naissances par celui de trente, la population de Paris à la fin du règne de Louis XVI , en 1791, s’élevait à 610,620 habitans. La révolution, l'émigration, le régime de la terreur, ont dû causer une diminution considérable dans ce nombre ; aussi voit-on, même à une époque où ces causes avaient cessé d’agir, dans les tables de l'état civil, dressées ou reproduites par le bureau des longitudes, une variété de résultats sur la population de Paris, qui indique l'incertitude. En l'an VI (1798), cette population est marquée de 640,504. Il en est de même pour l'an VII (1799 et suivantes), mais en l'an X (1802), on éleva cette population, par estime, à 672,000; puis, en 1806, elle est réduite à 632,000. Un recensement fait dans les années 1806, 1807 et 1808, donne à la ville de Paris une population beaucoup moindre. Il est vrai que les militaires n’y sont pas compris. Cette population se trouve subitement rabaissée à 580,609. (Voyez l'annuaire du bureau des Longitudes, depuis l'an VII jusques et y compris l'an XII.) ». L'ouvrage contient aussi des états très détaillés du recensement de 1817. Effectivement l'Annuaire de la République Française du Bureau des longitudes publia : en mai 1797 (an V) le chiffre de 600 000 hab. (Annuaire... pour l'année VI, p. 70), en 1798 (an VI) le chiffre de 640 504 hab. dans un tableau rédigé par le citoyen Camus (Annuaire... pour l'année VII, p. 69), idem en l'an VII, p. 70 et en l'an VIII, p. 71, mais en effet 672 000 par estimeen l'an X, p. 75, l'an XI, p. 77 et l'an XII, p. 83.
551 347 hab. au recensement de l'an V (octobre 1796) d'après Burstin 2012, p. 312, qui indique la référence des Archives nationales F20 123-124. La date exacte d'octobre 1796 est donnée par Marcel Reinhard, Nouvelle histoire de Paris : la Révolution, 1789-1799, Hachette, Paris, 1971.
Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Paris, Maisonneuve et Larose, , 2e éd., 796 p. (ISBN2-7068-1668-6, lire en ligne), p. 135–136. Chiffres pour 1800, 1817, 1841, 1846 et 1851. Dont population de la garnison : 15 549 en 1817, 23 228 en 1841, 19 701 en 1846, 31 732 en 1851. Le recensement de 1800 est en fait celui de l'an IX (23 septembre 1800 au 22 septembre 1801) et est généralement indiqué comme ayant eu lieu en 1801 dans le calendrier grégorien.
Verniquet donnait le chiffre de 15,23 ha mais qui est plus qu'incertain puisque l'emplacement même de la ville gauloise fait encore l'objet de débats. La Lutèce gauloise sur le site Paris, ville antique du Ministère de la Culture parle d'un « agrégat d’îlots autour d’une île principale dont la superficie originelle n’excédait pas 9 hectares » tout en précisant que la localisation de la Lutèce Gauloise, mentionnée pour la 1re fois par Jules César en -53 n'est pas certaine. Le site de la Mairie de Paris indique quant à lui 2 ha pour « l'île de la cité des Parisii (56 av. J.C.). » Sans compter les interrogations soulevées par la découverte de vestiges d'une importante ville gauloise sur le site de Nanterre (voir Lutèce, ville fantôme, Le Monde, 25.07.2009).