Viviane Serfaty, « La persuasion à l'heure d'internet : Quelques aspects de la cyberpropagande », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, Presses de Sciences Po, no 80, numéro spécial : « Propagande et communication politique dans les démocraties européennes (1945-2003), , p. 123-131 (lire en ligne) : « Ainsi, dans le cas d'Indymedia, samizdat.net et rezo.net, le mot « empire » est employé en référence aux États-Unis, dont le nom n'apparaît que rarement, tandis que l'adjectif « états-unien » est utilisé pour éviter l'usage du mot américain qui, dans cette optique, devrait se rapporter aussi au Canada et au Mexique. Ces choix lexicaux permettent à la fois de jeter l'anathème sur les États-Unis, tout en constituant l'opposition politique aux États-Unis en fondement de la cohésion de ces mouvements. »
Le Diccionario de la lengua española, de la Real Academia Española, référence reconnue de l'espagnol, donne comme définition de cet adjectif: « Natural de los Estados Unidos de América. ».
L'actuelle version du Diccionario de la lengua española, de la Real Academia Española, donne comme première définition« Natural de América. » et seulement en quatrième définition l'établit comme synonyme de estadounidense.
Eva Berankova, Quelle littérature pour le Québec ?, conférence prononcée au Colloque de Prešov « Tolérance et différence » organisé par le Département de langue et de littérature françaises de la Faculté des Lettres de l'université de Prešov, .
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Par exemple, l'expression « Le régime présidentiel états-unien », alterne avec « le budget fédéral américain » et « [un] think tank américain »« Le statut de l'opposition : une perspective internationale », Note de veille, no 65, , p. 2 et 6 (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]). Ou encore le titre de brève « L'impact du changement climatique sur l'agriculture états-unienne : un diagnostic pessimiste », immédiatement suivi par la mention de « la production agricole américaine », « Contrôle des lieux d'enfermement : les enjeux internationaux », Note de veille, no 73, , p. 5 (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]).
termiumplus.gc.ca
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Jacques Desrosiers, « Nos voisins les « États-Uniens » », L'Actualité langagière, vol. 4, no 4, , p. 8 (lire en ligne).
Jacques Desrosiers, « Nos voisins les « États-Uniens » », L'Actualité langagière, vol. 4, no 4, , p. 8 (lire en ligne) : « Comme le rappelle le Grand dictionnaire terminologique de l'OQLF, ils [les Américains] ont formé leur gentilé à partir du nom de leur pays, États-Unis d'Amérique, de la même manière que, plus tard, les Mexicains à partir d'États-Unis du Mexique ».
François Lavallée, « Nos voisins les Gringolandais… », Circuit, revue trimestrielle de l'Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec, .
wikipedia.org
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Cette explication est peut-être fausse ou indirecte puisque Frank Lloyd Wright utilisait la forme Usonia pour désigner les États-Unis : l’espéranto a pu s’en inspirer. Voir l’article « Usono ».