Analysis of information sources in references of the Wikipedia article "Déterminisme" in French language version.
Pour la différence entre la philosophie de Spinoza fondée sur la compréhension de la nécessité et le déterminisme mécaniste, voir Kim Sang Ong-Van-Cung, « Spinoza et la rationalité de la cause », dans Luc Foisneau, La découverte du principe de raison, Presses universitaires de France, , p. 140 et suiv.« Pour ce qui touche en effet à la série des choses singulières changeantes, il serait impossible à la faiblesse humaine de saisir, tant à cause de la multitude innombrable qu’à cause des circonstances infinies réunies dans une seule et même chose, circonstances dont chacune peut faire que la chose existe ou n’existe pas ; puisque l’existence de ces choses n’a aucune connexion avec leur essence, c’est-à-dire, comme nous l’avons déjà dit, qu’elle n’est pas une vérité éternelle. »
« Nos raisonnements sont fondés sur deux grands principes, celui de la contradiction […]. Et celui de la raison suffisante, en vertu duquel nous considérons qu’aucun fait ne saurait se trouver vrai ou existant, aucune énonciation véritable, sans qu’il y ait une raison suffisante, pourquoi il en soit ainsi et non pas autrement, quoique ces raisons le plus souvent ne puissent point nous être connues. »
Monadologie, § 31-32, éd. Ch. Frémont, Principes de la nature et de la grâce, Flammarion, 1996, p. 249 (lire en ligne, sur Wikisource).
« Le feu premier est comme une semence contenant les principes et les causes de tous les événements passés, présents et futurs ; leur entrelacement et leur consécution sont le destin, science, vérité et loi infrangible et inévitable des êtres. »
« De tout ce qui se passe, quelque chose d'autre suit, qui lui est lié par une dépendance causale nécessaire ; et tout ce qui arrive a quelque chose qui le précède, et dont il dépend causalement. »
« Il ne faudrait pas confondre ce destin avec notre déterminisme. […] En un mot le destin n'est pas du tout l'enchaînement des causes et des effets, mais beaucoup plutôt la cause unique qui est en même temps la liaison des causes, en ce sens qu'il comprend en son unité toutes les raisons séminales dont se développe chaque être particulier. »