Cf. E.H. Jellinek, « 'Varnish the business for the ladies': Edward Gibbon's decline and fall », J. Roy. Soc. Med., vol. 92, , p. 374–79 (PMID10615283, PMCID1297297, lire en ligne [PDF]) ; depuis plus de deux siècles, la nature exacte de la maladie de Gibbon reste débattue : Patricia Craddock, dans la description très détaillée qu'elle donne de l'agonie de l'historien, relève que le diagnostic de Sir Gavin de Beer (1949) « garantit que Gibbon ne souffrait pas d'un véritable hydrocèle (...) mais beaucoup plus probablement d'une importante hernie compliquée d'une cirrhose du foie. » Il faut ajouter que malgré ses souffrances, Gibbon ne se départait pas de son sens de l'humour. Les deux auteurs citent ce mot d'esprit de l'historien : « Quelle est la différence entre un homme obèse et une circonscription des Cornouailles? aucune, ils ne voient jamais leurs membres. » Cf. Womersley, Oxford Dictionary of National Biography, p. 16; Craddock, Luminous Historian, 334–342; et Beer, "Malady."