Esprit Madeleine Poquelin (French Wikipedia)

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archive.org

  • Eudore Soulié, Recherches sur Molière et sur sa famille, Paris, Hachette, (lire en ligne), p. 303-304

bnf.fr

gallica.bnf.fr

  • Registre des baptêmes, mariages et mortuaires, faits à l'église Saint-Martin, de Meudon, diocèse de Paris, <15e volume (1681-1685, f° 109). Publié par Georges Monval dans L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, 20 juin 1904, col. 906, consultable sur Gallica.
  • Requeste d'inscription de faux en forme de factum pour le sieur Guichard, intendant général des bastimens de Son Altesse Royale, Monsieur. Contre Jean-Baptiste Lully, faux accusateur, Sébastien Aubry, Marie Aubry, Jacques Du Creux, Pierre Huguenet, faux témoins et autres complices, Paris, 1676 : « Tout le monde sait que la naissance de la Molière est obscure et indigne, que sa mère est très incertaine, que son père n’est que trop certain, qu’elle est fille de son mari, femme de son père, que son mariage a été incestueux, que ce grand sacrement n’a été pour elle qu’un horrible sacrilège, que sa vie et sa conduite ont toujours été plus honteuses que sa naissance et plus criminelles que son mariage, qu’avant que d’être mariée elle a toujours vécu dans une prostitution universelle, que pendant qu’elle a été mariée elle a toujours vécu dans un adultère public, et que depuis qu’elle est veuve elle a toujours vécu dans un abandonnement général de son corps et de son âme, qu’encore aujourd’hui elle est scandalisée dans toute la ville de Paris par ses désordres et ses libertinages, qu’elle continue, non seulement dans sa maison, qui est ouverte aux premiers venus, mais même derrière le théâtre, où elle ne refuse personne, qu’en un mot, cette orpheline de son mari, cette veuve de son père et cette femme de tous les autres hommes n’a jamais voulu résister qu’à un seul homme, qui était son père et son mari, et qu’enfin, qui dit la Molière dit la plus infâmes de toutes les infâmes. » Ces lignes sont reproduites dans un appendice sur « Armande et le procès Guichard » des Intrigues de Molière et celles de sa femme, ou La Fameuse Comédienne, histoire de la Guérin. Réimpression conforme à l'édition sans lieu ni date, suivie des variantes, avec préface et notes, par Ch.-L. Livet, Paris, Isidore Liseux, 1877, p. 235-236, consultable sur Gallica.
  • Il est à noter que c'est la première occurrence de cette adresse et du nom de cet établissement dans la documentation concernant Esprit-Madeleine. Elle y est encore pensionnaire en janvier 1692, mais rien ne permet d'affirmer, comme l'ont fait avec légèreté de nombreux auteurs, qu'elle y a passé son enfance et sa jeunesse. Selon Pierre Richelet (Dictionnaire françois, Genève, 1680, t. II, p. 146), est pensionnaire (substantif féminin), «celle qui paie pension pour être logée, nourrie et quelquefois instruite».
  • L'état des biens d'Esprit-Madeleine qui sera dressé en 1705 pour être annexé à son contrat de mariage et qu'Eudore Soulié reproduit dans ses Recherches sur Molière (op. cit., p. 332-337, consultable en ligne) fournit une description très détaillée de cet appartement et de tous les objets qui s'y trouvent.
  • Les titres du sieur Frontier sont fournis dans une communication de la Revue de l'art français ancien et moderne, n° 9, septembre 1892, p. 269, consultable sur Gallica.
  • Jules-Antoine Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, Paris, 1825, p. 314 et 419-420, consultable sur Gallica.
  • Claude et François Parfaict, Histoire du théâtre françois, Paris, 1747, t. XII, p. 320, note de bas de page, consultable sur Google Livres. La précision et la justesse des prénoms et patronyme(s) cités dans cette note, et qui ne figuraient alors dans aucun document public, donnent à penser que les deux historiens s'appuient sur une source sérieuse. Quoi qu'il en soit, cette version de la rencontre des futurs époux Montalant, reprise par Cizeron-Rival dans ses Récréations littéraires (Paris, 1765, p. 14), puis par Taschereau au siècle suivant, le sera encore par de nombreux auteurs (Auguste Jal, Edmond Révérend du Mesnil, Jules Loiseleur), même après qu'Eudore Soulié aura fait connaître le contrat et l'acte de mariage de 1705.
  • Voir Joachim-Christoph Nemeitz, Séjour de Paris, oder Getreue Einleitung, welchergestalt Reisende von Condition sich zu verhalten haben, wenn sie ihre Zeit und Geld nützlich und wohl zu Paris anwenden wollen. Nebst einer zugänglichen Nachricht von dem königlichen Hof, Parlement, Universität, Academien, Bibliothequen, Gelehrten, Künstlern, usw. Francfort, 1718 ; traduction française sous le titre Séjour de Paris, c'est-à-dire instructions fidèles pour les voyageurs de condition, etc., Leyde, 1727, p. 112, consultable sur Gallica : « La veuve Laurent, dans la rue Dauphine, tient un café, dit le Café des Beaux Esprits. Là s'assemblent certaines gens qui mettent sur le tapis toutes sortes de matières curieuses et spirituelles. Grimarest, ce célèbre maître de langue, qui a écrit les Campagnes du roi de Suède, présidait de son vivant dans cette assemblée. »
  • Elle est l'épouse de Jean-René de Bazan (ou Basan), marquis de Flamanville (1654-1715), lieutenant général des armées du roi, fils de Hervieu (ou Hervé) Basan de Flamanville et d'Agnès Molé, lequel Hervieu avait épousé en premières noces Jeanne d'Argouges, parente de Pierre d'Argouges, second témoin d'Esprit-Madeleine. Par ailleurs, la marquise de Flamanville est (ou sera), s'il faut en croire un contemporain (Alain Niderst, « Les Miscellanea de Goulley de Boisrobert », Revue d'histoire littéraire de la France, mars-avril 1982, p. 277, consultable sur Gallica.) la maîtresse du célèbre Bernard Le Bouyer de Fontenelle, neveu de Pierre Corneille, qui, le 15 décembre, a signé l'approbation de La Vie de M. de Molière de Grimarest.
  • Consultable sur Gallica.
  • Consultable sur Gallica.

catalogue.bnf.fr

  • C'est du moins ce qui se lit sous la plume d'Arsène Houssaye, dans Molière, sa femme et sa fille, op. cit., p. 155. L'historien précise que la « brochure à couverture bleue » dont il extrait les lignes citées est « pareille à toutes les plaquettes qui se vendaient autrefois à la porte des églises », et qu'elle a été éditée en 1719 par Chaubert, libraire sur le quai des Augustins, « À la Renommée & à la Prudence ». Elle ne figure cependant dans aucune bibliographie imprimée, ni dans aucun catalogue de bibliothèque publique, française ou étrangère, accessible en ligne. Il est à noter de surcroît que Hugues-Daniel Chaubert n'a été reçu libraire que le 17 août 1724 (notice de la BNF, consultable en ligne).

google.fr

books.google.fr

  • Louis-François Beffara, Dissertation sur J.-B. Poquelin-Molière, sur ses ancêtres, l'époque de sa naissance, qui avait été inconnue jusqu'à présent, etc., Paris, Vente, 1821, p. 15, consultable sur Google Livres. L'orthographe a été conservée par le transcripteur.
  • Grimarest, La Vie de M. de Molière, op. cit., p.20, consultable sur Google Livres.
  • Claude et François Parfaict, Histoire du théâtre françois, Paris, 1747, t. XII, p. 320, note de bas de page, consultable sur Google Livres. La précision et la justesse des prénoms et patronyme(s) cités dans cette note, et qui ne figuraient alors dans aucun document public, donnent à penser que les deux historiens s'appuient sur une source sérieuse. Quoi qu'il en soit, cette version de la rencontre des futurs époux Montalant, reprise par Cizeron-Rival dans ses Récréations littéraires (Paris, 1765, p. 14), puis par Taschereau au siècle suivant, le sera encore par de nombreux auteurs (Auguste Jal, Edmond Révérend du Mesnil, Jules Loiseleur), même après qu'Eudore Soulié aura fait connaître le contrat et l'acte de mariage de 1705.

revues.org

cei.revues.org

  • Sur la notion de « nouvelle diffamatoire », plus précise que celle de « pamphlet » par laquelle on désigne généralement ce texte, voir Jean-Yves Vialleton, «La nouvelle diffamatoire dans la France de l'âge classique : le cas particulier de La Vie de Monsieur l'abbé de Choisy », Cahiers d'études italiennes, n° 10 (2010), consultable en ligne.

t-n-b.fr

  • Théâtre National de Bretagne-Centre Européen Théâtral et Chorégraphique, « Le Malade imaginaire ou le silence de Molière », sur Théâtre National de Bretagne - Centre Européen Théâtral et Chorégraphique (consulté le )