Alfred Évrard, Traité pratique de l'exploitation des mines : Leçons professées à l'Institut industriel du Nord de la France, par M. Alfred Alfred, directeur de la Compagnie Houillère de Ferfay et de Ames, Mons et Paris, E. Dacquin (Mons) et Baudry (Paris), coll. « Institut industriel du Nord », (réimpr. 1879,1888,1890) (1re éd. 1878) (lire en ligne)
Alfred Évrard, Traité pratique de l'exploitation des mines : Leçons professées à l'Institut industriel du Nord de la France, par M. Alfred Alfred, directeur de la Compagnie Houillère de Ferfay et de Ames, Mons et Paris, E. Dacquin (Mons) et Baudry (Paris), coll. « Institut industriel du Nord », (réimpr. 1879,1888,1890) (1re éd. 1878) (lire en ligne)
(en) Jonathan Saul Caine, James P. Evans, Craig B. Forster, « Fault zone architecture and permeability structure », Geology, vol. 24, no 11, , p. 1025–1028 (DOI10.1130/0091-7613(1996)024<1025:FZAAPS>2.3.CO;2).
(en) Jean-François Ritz et al., « New perspectives in studying active faults in metropolitan France: the “Active faults France” (FACT/ATS) research axis from the Resif-Epos consortium », Comptes Rendus. Géoscience, t. 353, no S1, , p. 381-412 (DOI10.5802/crgeos.98).
Hervé Jomard et al, « The SISFRANCE database of historical seismicity. State of the art and perspectives », Comptes Rendus. Géoscience, vol. 353, no S1, , p. 257-280 (DOI10.5802/crgeos.91).
« En fonction du contexte sismotectonique, la période examinée pour statuer de l’activité d’une faille est variable : dans les zones très actives, la pratique conduit à prendre en compte une période limitée aux 10 000 dernières années, tandis que dans les zones peu actives (comme la France métropolitaine par exemple), des périodes plus longues (de quelques centaines de milliers à quelques millions d’années) sont considérées nécessaires pour révéler de façon fiable la potentielle activité des failles et couvrir la durée nécessaire à l’accumulation puis le relâchement de la contrainte tectonique ». cf. « Risque sismique et installations nucléaires », sur irsn.fr (consulté le ).
Lors de cette rupture, l'énergie potentielle stockée dans la croûte terrestre est relâchée sous forme d’énergie sismique radiée ER (énergie des ondes sismiques), d’énergie de fracture EG et surtout d’énergie de friction EF sous forme de chaleur (une fusion par friction peut conduire à un remplissage local par des pseudotachylites dans la croûte supérieure fragile ou la croûte inférieure ductile, ou encourager le glissement par lubrification de la faille). Ce bilan énergétique, représenté en fonction du déplacement, montre qu'à l'initiation du séisme, la contrainte sur la faille, σ0, chute jusqu’à une valeur constante σf. Cette chute « est de l'ordre d'une dizaine de bars, associée à des déformations de quelque 1 pour 100 000 des roches au voisinage de la faille, soit quelques mètres sur une distance de 100 kilomètres ». En moyenne 20 à 30 % de l'énergie se propage au loin sous forme d'ondes sismiques (ce rapport entre l'énergie des ondes et l'énergie totale est appelé rendement sismique[12].