Préface (par le transcripteur) à l'édition de la partition suivante : Franz Schubert (trad. Jérôme Ducros), Fantaisie en fa mineur D 940, transcription pour piano à deux mains, Paris, Gérard Billaudot (partition référencée : G 7588 B), coll. « Brigitte Bouthinon-Dumas », , 40 p. (ISMN979-0043075882), p. 2, présentation en ligne : (ASINB003JYOW08).
Jérôme Ducros, Livret du CD : Franz Schubert - The Fantasies for piano, par Jérôme Ducros (transcription et interprétation), label : Ligia Digital, référencé : « Lidi 0103095-01 » (code : 3 487549 900959), , 32 p., page 6, présentation en ligne : (ASINB06XJB73SB).
Jérôme Ducros, Livret du CD : Franz Schubert - The Fantasies for piano, par Jérôme Ducros (transcription et interprétation), label : Ligia Digital, référencé : « Lidi 0103095-01 » (code : 3 487549 900959), , 32 p., page 4, présentation en ligne : (ASINB06XJB73SB).
Jérôme Ducros, Livret du CD : Franz Schubert - The Fantasies for piano, par Jérôme Ducros (transcription et interprétation), label : Ligia Digital, référencé : « Lidi 0103095-01 » (code : 3 487549 900959), , 32 p., p. 7, présentation en ligne : (ASINB06XJB73SB).
Cette partition-ci en version réduction pour piano à deux mains par Jérôme Ducros est donc encore accessible dans le commerce en juin 2020 : Franz Schubert (trad. Jérôme Ducros), Fantaisie en fa Mineur D 940 : transcription pour piano à deux mains de l'original pour piano à 4 mains, Gérard Billaudot, coll. « Brigitte Bouthinon-Dumas », , 40 p. (ISMN979-0043075882), (ASINB003JYOW08). Jérôme Ducros a enregistré cette transcription dans un disque remarqué entièrement consacré aux Fantaisies de Schubert au piano solo, avec un livret proposant une analyse détaillée de celles-ci par l’interprète, et publié en 2001 sous le label : Ligia Digital, référencé « Lidi 0103095-01 », (ASINB06XJB73SB).
Présentation en ligne du CD comprenant cette version pour piano et orchestre de la Fantaisie de Schubert, transcrite par Kabalevsky et jouée par Gilels : (ASINB071438YCQ). À noter, la référence du volume 7 de la même rétrospective est : Doremi (2) – DHR 7815. On pourra entendre cette version historique ici : « Franz Schubert-Dmitri Kabalevsky (arrangement), Fantasy in F Minor, Emile Gilels », sur YouTube, (consulté le ).
« Fantaisie D 940 de Franz Schubert pour piano à quatre mains », sur France Musiques, (consulté le ). Cette émission, avec d’autres, est aussi proposée en coffret de 6 CD audio : Franz Schubert : Notes du traducteur vol. 1 par Philippe Cassard, label : Radio France. Présentation en ligne : (ASINB005SJIOBU).
Présentation en ligne de ce CD du Duo Latsos : (ASINB0752RVLY8). Voir aussi en entête de l’article.
(de) Otto Erich Deutsch (trad. Franz Schubert : Index thématique de ses œuvres par ordre chronologique), Franz Schubert: Thematisches Verzeichnis seiner Werke in chronologischer Folg, Kassel, Bärenreiter, coll. « New Schubert Edition », , 736 p. (ISBN9783761805718, ISMN9790006305148, lire en ligne).
L’auteur de ce recueil de témoignages et de documents d’époque sur Schubert est le même Deutsch (1883-1967), que le musicologue qui a établi le catalogue systématique éponyme des œuvres de Schubert ; ce document est donc tiré du livre de : (de) Otto Erich Deutsch (trad. Franz Schubert. Les documents de sa vie et de son œuvre), Franz Schubert. Die Dokumente seines Lebens und Schaffens, Munich et Leipzig, éditeur original : Georg Müller, conservé et digitalisé par Harold B. Lee Library, Brigham Young University, , 734 p. (lire en ligne), p. 19.
(de) Otto Erich Deutsch (trad. Franz Schubert : Index thématique de ses œuvres par ordre chronologique), Franz Schubert: Thematisches Verzeichnis seiner Werke in chronologischer Folg, Kassel, Bärenreiter, coll. « New Schubert Edition », , 736 p. (ISBN9783761805718, ISMN9790006305148, lire en ligne), page 597.
(de) Otto Erich Deutsch (1883-1967) (trad. Franz Schubert. Les documents de sa vie et de son œuvre), Franz Schubert. Die Dokumente seines Lebens und Schaffens, Munich et Leipzig, éditeur original : Georg Müller , conservé et digitalisé par Harold B. Lee Library, Brigham Young University, , 734 p. (lire en ligne), p. 257.
Dans le cadre de la critique de disques de ce numéro de la Revue des deux mondes de septembre 2015, il s'agit d'une recension du CD Erato : 461669 9, présentant la Sonate D. 894, la Mélodie hongroise et la Fantaisie D. 940 de Schubert par David Fray et Jacques Rouvier : Jean-Luc Macia, « Un rêve, des jumeaux et des claviers », sur dev.cosavostra.com, Revue des deux mondes, (consulté le ), p. 171.
cultura.com
Présentation en ligne et recension critique de cet enregistrement du duo Tal & Groethuysen : « Schubert, Complete Piano Music for Four Hands », sur Cultura.com. Et présentation en ligne du concert du duo le 10 janvier 2020 à l’Université de Chicago : (en) UChicago presents, « Duo Tal & Groethuysen », sur Chicago University presents, (consulté le ).
di-arezzo.fr
Franz Schubert, Fantaisie en fa mineur op. 103 D. 940, partition établie par Willi Kahl, Henle Verlag, , 32 p. (ISMN9790201801803, présentation en ligne). Même présentation ici : « Fantaisie en Fa Mineur », sur di-arezzo.fr (consulté le )
discogs.com
Voir notamment le titre que Milchberg a donné à l’album éponyme de Los Incas, et son livret. Le titre choisi en français est « un instant d’éternité », mais le titre original en espagnol était : Un pedazo de infinito (« Un fragment d’infini »), soit la même idée appliquée au temps ou à l’espace (mais on sait que c’est un même continuum spatio-temporel selon Einstein). Présentation en ligne de cet album vinyle sous label « Paris Album –DKB 3363 », distribution MELODIE : « Un instant d’éternité », sur Discogs, (consulté le ). Réédition en CD sous label « Celluloïd– CEL 6778 », distribution MELODIE : « Un instant d’éternité », sur Discogs, année inconnue, puis sous label « Buda Records – 82412-2 », distribution ADÈS : « Un instant d’éternité », sur Discogs, .
(en + de + fr) Misha Donat, Livret du CD "Schubert piano duets", par Paul Lewis et Steven Osborne (voir discographie), Hypérion, , 16 p. (lire en ligne), pp. 8 à 11.
Misha Donat, Livret du CD "Schubert piano duets", par Paul Lewis et Steven Osborne (voir discographie), Hypérion, , 16 p. (lire en ligne), p. 11.
Manuela Iana- Mihăilescu, Livret du CD Schubert, Brahms, Rahmaninov (graphie roumaine) par le Duo Mihăilescu (voir discographie), Arad, Roumanie, Show Factory, , 12 p. (lire en ligne), p. 7.
G.S. Sachdev, « Incantations », : master of bamboo flute, label Arion, 1983, rééd. 1999, 8 p. (présentation en ligne), p. 4.
Pour approcher (en partie) l’ensemble des disques publiés susceptibles de contenir la Fantaisie en fa mineur D. 940 de Schubert, consulter : « Franz Schubert piano à quatre mains », sur Discogs (consulté le ). Et aussi : « Schubert Piano Duets », sur Discogs.
Présentation en ligne de ce disque de Badura-Skoda et Demus : « Schubert – Vierhändige Klaviermusik », sur Discogs. On pourra entendre cet enregistrement (bizarrement noté « pour deux pianos », et "1963 Ludwigsburg live recordings", alors qu'il est manifestement en studio sur un piano à quatre mains) ici : « Fantasie in F Minor for 2 Pianos, Op. 103, D. 940 », sur YouTube.
On sait pourtant par Schindler, ami et biographe de Beethoven, que cette admiration profonde de Schubert pour son grand devancier était réciproque : après avoir lu longuement et intensément plusieurs partitions de Schubert et alors qu'il était déjà très malade, Ludwig lui aurait confié en s'exclamant : « Vraiment, en ce Schubert habite une étincelle divine ! — [ajoutant qu'il] ferait encore beaucoup de sensation dans le monde... et qu'il regrettait de ne pas l'avoir connu plus tôt ». Mais Schubert le sut-il jamais avec certitude ? Pour son bonheur et pour le nôtre permettons-nous d'espérer que oui, à l'instar de sa biographe, Brigitte Massin... On sait d'ailleurs par Anselm Hüttenbrenner et son frère Josef, amis de Schubert (Anselm ayant été son camarade d'études au Konvikt — collège de musique), qu'ils rendirent visite à Beethoven sur son lit de mort, mais celui-ci était au plus mal ; et aussi que Schubert participe, comme l'un des trente-six porte-flambeau qui entouraient le cercueil de Beethoven pendant le cortège (Brigitte Massin), à l'imposante cérémonie des funérailles du « plus grand compositeur de tous les temps ». Voir les sections Reconnaissance et Dernières années de l'article consacré à Schubert, et voir ce récit développé par la grande musicologue et biographe de Schubert ici : Brigitte Massin, Franz Schubert, Fayard, 1ère édition en 1977, éd. revue et corrigée en 1993, 1400 p. (ISBN2213030049 et 978-2-213-63887-4, présentation en ligne, lire en ligne).
Brigitte Massin, Franz Schubert, Fayard, 1ère édition en 1977, éd. revue et corrigée en 1993, 1400 p. (ISBN2213030049 et 978-2-213-63887-4, présentation en ligne, lire en ligne). [Voir aussi note "i" de la section : "L'écriture d'un compositeur en pleine possession de ses moyens"].
« Fantaisie D 940 de Franz Schubert pour piano à quatre mains », sur France Musiques, (consulté le ). Cette émission, avec d’autres, est aussi proposée en coffret de 6 CD audio : Franz Schubert : Notes du traducteur vol. 1 par Philippe Cassard, label : Radio France. Présentation en ligne : (ASINB005SJIOBU).
[C'est nous qui soulignons, NDLR]. Rémy Stricker, Franz Schubert : le naïf et la mort, nrf Gallimard, coll. « Bibliothèque des Idées », , 360 p. (ISBN2070741826 et 978-2070741823). Sur le site de l'éditeur Gallimard : Franz Schubert : le naïf et la mort (présentation en ligne)
google.co.uk
books.google.co.uk
(en) William Smith Rockstro (trad. Une histoire générale de la musique : de ses débuts dans le théâtre grec jusqu'à nos jours), A General History of Music : From the Infancy of the Greek Drama to the Present Period, Cambridge University Press, (ISBN9781108064798, lire en ligne), pp. 330-331.
La phrase originale (traduite en anglais de l'allemand par Brian Newbould) est la suivante : « Schubert appears seriously in love with the Countess E. This pleases me about him. He’s giving her lessons. » À retrouver ici : (en) Brian Newbould, Schubert Studies, Routledge, (ISBN9781351549943, lire en ligne), p. 237.
Sont encore nombreuses en effet les controverses sur l'amour platonique voué par Schubert à Caroline Esterházy, dont la frustration sublimée en ferait l'origine de certaines de ses œuvres les plus belles et les plus déchirantes de sa fin de vie, justement en musique de chambre et piano quatre-mains ; ce qui place la jeune femme en position de « muse » et inspiratrice. Certains critiques en doutent, mettant en cause les sources, d'autres l'affirment s'appuyant sur des témoignages oculaires. Certains critiques évoquent même la possibilité d'une homosexualité de Schubert, bien cachée et peu attestée (mais rappelons que celle-ci était encore à l'époque punie d'enfermement), voir notamment : Jean-Luc Caron, « Schubert, déstabilisé par une maladie vénérienne incurable », sur ResMusica, (consulté le ). D'ailleurs, comme le dit Rita Seblin dans l'article ci-après référencé : The memoirs of Schubert’s friends are full of his devotion to Caroline Esterházy, but perhaps this “fact” is unknown to musicologists and theorists who for so long have preached that music is autonomous from biography. (« Les mémoires des amis de Schubert sont pleines de sa vénération pour Caroline Esterházy, mais ce "fait" est peut-être inconnu des musicologues et des théoriciens qui ont si longtemps prêché que la musique est autonome par rapport à la biographie. ») : (en) Rita Steblin, et réponse de Charles Rosen, « Schubert à la Mode », The New York Review of Books, (lire en ligne). On trouvera des éléments pour informer cette controverse dans les témoignages cités, mais aussi dans les points de vue musicologiques, nuancés ou hostiles à l'hypothèse, dans les liens et ouvrages suivants : (en) Scott Messing (trad. Schubert dans l'imaginaire européen), Schubert in the European Imagination, University of Rochester Press, (ISBN9781580462136, lire en ligne), p. 83 et suivantes. Et enfin : (en) Brian Newbould, Schubert Studies, Routledge, (ISBN9781351549943, lire en ligne), p. 237.
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books.google.fr
On sait pourtant par Schindler, ami et biographe de Beethoven, que cette admiration profonde de Schubert pour son grand devancier était réciproque : après avoir lu longuement et intensément plusieurs partitions de Schubert et alors qu'il était déjà très malade, Ludwig lui aurait confié en s'exclamant : « Vraiment, en ce Schubert habite une étincelle divine ! — [ajoutant qu'il] ferait encore beaucoup de sensation dans le monde... et qu'il regrettait de ne pas l'avoir connu plus tôt ». Mais Schubert le sut-il jamais avec certitude ? Pour son bonheur et pour le nôtre permettons-nous d'espérer que oui, à l'instar de sa biographe, Brigitte Massin... On sait d'ailleurs par Anselm Hüttenbrenner et son frère Josef, amis de Schubert (Anselm ayant été son camarade d'études au Konvikt — collège de musique), qu'ils rendirent visite à Beethoven sur son lit de mort, mais celui-ci était au plus mal ; et aussi que Schubert participe, comme l'un des trente-six porte-flambeau qui entouraient le cercueil de Beethoven pendant le cortège (Brigitte Massin), à l'imposante cérémonie des funérailles du « plus grand compositeur de tous les temps ». Voir les sections Reconnaissance et Dernières années de l'article consacré à Schubert, et voir ce récit développé par la grande musicologue et biographe de Schubert ici : Brigitte Massin, Franz Schubert, Fayard, 1ère édition en 1977, éd. revue et corrigée en 1993, 1400 p. (ISBN2213030049 et 978-2-213-63887-4, présentation en ligne, lire en ligne).
Brigitte Massin, Franz Schubert, Fayard, 1ère édition en 1977, éd. revue et corrigée en 1993, 1400 p. (ISBN2213030049 et 978-2-213-63887-4, présentation en ligne, lire en ligne). [Voir aussi note "i" de la section : "L'écriture d'un compositeur en pleine possession de ses moyens"].
Christian Lorandin, « Schubert, l’œuvre pour piano à quatre mains : les lettres de noblesse d'un genre », Piano n° 11, 1997-98, p. 24 (1 sur 5) (lire en ligne, consulté le ).
larousse.fr
Dictionnaire de la musique Larousse, « Franz Peter Schubert », sur Encyclopédie Larousse en ligne (consulté le ), § "De la prolixité à l'inhibition".
Ce mot célèbre de Schumann à propos de Schubert est diversement traduit. Par exemple : « l'expression de Schumann, "céleste durée" (au singulier !), demeure un perpétuel sujet de malentendu. »In : Dictionnaire de la musique Larousse, « Franz Peter Schubert », sur Encyclopédie Larousse en ligne (consulté le ), § "Le « chemin de la grande symphonie »".
Dictionnaire de la musique Larousse, « Franz Peter Schubert », sur Encyclopédie Larousse en ligne (consulté le ), § "Le « chemin de la grande symphonie »".
Dictionnaire de la musique Larousse, « Franz Peter Schubert », sur Encyclopédie Larousse en ligne (consulté le ), § "Une incomparable série de chefs-d'œuvre".
Témoignage d'Eduard von Bauernfeld à retrouver chez : Ian Bostridge (trad. de l'anglais par Denis-Armand Canal), Le Voyage d'hiver de Schubert : anatomie d'une obsession [« Schubert's Winter Journey, anatomy of an Obsession »], Arles, Actes Sud, (1re éd. 2015 (en)), 442 p. (ISBN2330077459, OCLC1024315310). Ce témoignage est aussi évoqué par Rita Seblin ici : (en) Rita Seblin, « Schubert à la Mode », sur The New York Review of Books, (consulté le ), § 3.
Sont encore nombreuses en effet les controverses sur l'amour platonique voué par Schubert à Caroline Esterházy, dont la frustration sublimée en ferait l'origine de certaines de ses œuvres les plus belles et les plus déchirantes de sa fin de vie, justement en musique de chambre et piano quatre-mains ; ce qui place la jeune femme en position de « muse » et inspiratrice. Certains critiques en doutent, mettant en cause les sources, d'autres l'affirment s'appuyant sur des témoignages oculaires. Certains critiques évoquent même la possibilité d'une homosexualité de Schubert, bien cachée et peu attestée (mais rappelons que celle-ci était encore à l'époque punie d'enfermement), voir notamment : Jean-Luc Caron, « Schubert, déstabilisé par une maladie vénérienne incurable », sur ResMusica, (consulté le ). D'ailleurs, comme le dit Rita Seblin dans l'article ci-après référencé : The memoirs of Schubert’s friends are full of his devotion to Caroline Esterházy, but perhaps this “fact” is unknown to musicologists and theorists who for so long have preached that music is autonomous from biography. (« Les mémoires des amis de Schubert sont pleines de sa vénération pour Caroline Esterházy, mais ce "fait" est peut-être inconnu des musicologues et des théoriciens qui ont si longtemps prêché que la musique est autonome par rapport à la biographie. ») : (en) Rita Steblin, et réponse de Charles Rosen, « Schubert à la Mode », The New York Review of Books, (lire en ligne). On trouvera des éléments pour informer cette controverse dans les témoignages cités, mais aussi dans les points de vue musicologiques, nuancés ou hostiles à l'hypothèse, dans les liens et ouvrages suivants : (en) Scott Messing (trad. Schubert dans l'imaginaire européen), Schubert in the European Imagination, University of Rochester Press, (ISBN9781580462136, lire en ligne), p. 83 et suivantes. Et enfin : (en) Brian Newbould, Schubert Studies, Routledge, (ISBN9781351549943, lire en ligne), p. 237.
on-mag.fr
citée par Jean-Pierre Robert dans sa recension du disque de Philippe Entremont consacré à Schubert (dont entre autres la Fantaisie D. 940, voir la section "discographie"), à lire ici : Jean-Pierre Robert, « CD : Schubert par Philippe Entremont », sur on-mag.fr, "On-topaudio" (consulté le ).
Franz Schubert, Fantaisie en fa mineur op. 103 D. 940, partition établie par Willi Kahl, Henle Verlag, , 32 p. (ISMN9790201801803, présentation en ligne). Même présentation ici : « Fantaisie en Fa Mineur », sur di-arezzo.fr (consulté le )
philharmoniedeparis.fr
pad.philharmoniedeparis.fr
Comme le confirme Lamour : « Durant toute sa courte vie, il passe à côté de tous les postes qui auraient pu améliorer son quotidien [il laisse passer, peut-être par défaut de manifestation de la force de sa motivation, à 24 et 29 ans, ses candidatures aux postes de "compositeur de la cour", puis de "second directeur musical à la chapelle de la cour royale et impériale"], se brouille avec ses éditeurs ou des collègues en raison de sa maladresse. Il rêve constamment, attend que ses amis se cotisent pour faire publier ses premières œuvres, et s’en tient à son rythme quotidien : composition le matin, café le midi, fête musicale entre amis le soir. », Jean-Marie Lamour, « Franz Schubert », sur Philharmonie de Paris (consulté le ).
Sont encore nombreuses en effet les controverses sur l'amour platonique voué par Schubert à Caroline Esterházy, dont la frustration sublimée en ferait l'origine de certaines de ses œuvres les plus belles et les plus déchirantes de sa fin de vie, justement en musique de chambre et piano quatre-mains ; ce qui place la jeune femme en position de « muse » et inspiratrice. Certains critiques en doutent, mettant en cause les sources, d'autres l'affirment s'appuyant sur des témoignages oculaires. Certains critiques évoquent même la possibilité d'une homosexualité de Schubert, bien cachée et peu attestée (mais rappelons que celle-ci était encore à l'époque punie d'enfermement), voir notamment : Jean-Luc Caron, « Schubert, déstabilisé par une maladie vénérienne incurable », sur ResMusica, (consulté le ). D'ailleurs, comme le dit Rita Seblin dans l'article ci-après référencé : The memoirs of Schubert’s friends are full of his devotion to Caroline Esterházy, but perhaps this “fact” is unknown to musicologists and theorists who for so long have preached that music is autonomous from biography. (« Les mémoires des amis de Schubert sont pleines de sa vénération pour Caroline Esterházy, mais ce "fait" est peut-être inconnu des musicologues et des théoriciens qui ont si longtemps prêché que la musique est autonome par rapport à la biographie. ») : (en) Rita Steblin, et réponse de Charles Rosen, « Schubert à la Mode », The New York Review of Books, (lire en ligne). On trouvera des éléments pour informer cette controverse dans les témoignages cités, mais aussi dans les points de vue musicologiques, nuancés ou hostiles à l'hypothèse, dans les liens et ouvrages suivants : (en) Scott Messing (trad. Schubert dans l'imaginaire européen), Schubert in the European Imagination, University of Rochester Press, (ISBN9781580462136, lire en ligne), p. 83 et suivantes. Et enfin : (en) Brian Newbould, Schubert Studies, Routledge, (ISBN9781351549943, lire en ligne), p. 237.
Présentation en ligne et recension critique de cet enregistrement du duo Tal & Groethuysen : « Schubert, Complete Piano Music for Four Hands », sur Cultura.com. Et présentation en ligne du concert du duo le 10 janvier 2020 à l’Université de Chicago : (en) UChicago presents, « Duo Tal & Groethuysen », sur Chicago University presents, (consulté le ).
wikimedia.org
commons.wikimedia.org
Cet épisode, dans une traduction légèrement différente, et cette information sont aussi repris dans la biographie de Schubert écrite au XIXe siècle par Agathe Audley, Franz Schubert : sa vie et ses œuvres, Paris, Didier et Cie, , 365 p. (lire en ligne), pagination originale p. 108, pagination numérique p. 122.
Stéphane Mallarmé, Poésies : édition complète contenant plusieurs poèmes inédits et un portrait, Paris, nrf, éditions de la Nouvelle Revue Française, 1914 (8e édition), pages totales réelles : 186, paginées : 172 (lire en ligne), p. 82.
worldcat.org
Témoignage d'Eduard von Bauernfeld à retrouver chez : Ian Bostridge (trad. de l'anglais par Denis-Armand Canal), Le Voyage d'hiver de Schubert : anatomie d'une obsession [« Schubert's Winter Journey, anatomy of an Obsession »], Arles, Actes Sud, (1re éd. 2015 (en)), 442 p. (ISBN2330077459, OCLC1024315310). Ce témoignage est aussi évoqué par Rita Seblin ici : (en) Rita Seblin, « Schubert à la Mode », sur The New York Review of Books, (consulté le ), § 3.
On pourra écouter ce dernier passage de l'œuvre par exemple dans le concert donné par les frères Jussen, jeunes virtuoses, en 2014, au Seoul Arts Center : le passage commence à 17’00’’ et se termine à 18’00’’ ; la reprise du thème initial ré-harmonisé se situe donc à 17’00’’, la cadence terminale en suite d'accords « errants » débute à 17’23’’, et le dernier accord pianissimo se trouve à 17’50’’ après un long silence laissant « infiniment » résonner dans les airs l’avant-dernier accord irrésolu (à 17’42’’, soit plus de huit secondes de silence résonant en suspens) : « Schubert Fantasie in F minor - Lucas & Arthur Jussen », sur YouTube (consulté le ).
Effet que chacun pourra vérifier par exemple dans l’enregistrement en concert des frères Jussen, déjà cité, dans les extraits suivants : - 1re occurrence de ce procédé, en section 3, le passage commence à 11’40’’ et le silence intervient à 12’11’’. - 2e occurrence, avant la fin de la dernière section, le passage commence à 16’20’’ et le silence intervient à 16’53’’, sur 18’21’’ au total : « Schubert Fantasie in F minor - Lucas & Arthur Jussen », sur YouTube, Seoul Arts Center, (consulté le ).
On pourra donc vérifier encore l’effet de ce procédé de « silence musical » dans un autre enregistrement en public des frères Jussen, pour comparer avec celui de la Fantaisie D.940, dans les extraits suivants de Lebensstürme D. 947 : - 1re occurrence de ce procédé, le passage commence à 5’30’’ et le silence intervient à 5’42’’. - 2e occurrence, le passage commence à 8’10’’ et le silence intervient à 8’21’’. - 3e occurrence, le passage commence à 12’00’’ et le silence intervient à 12’11’’, sur 13’31 au total : « Schubert: Lebensstürme, Allegro in A Minor, D 947 - Lucas & Arthur Jussen », sur YouTube, Konzerthaus Dortmund, (consulté le ).
Présentation en ligne du CD comprenant cette version pour piano et orchestre de la Fantaisie de Schubert, transcrite par Kabalevsky et jouée par Gilels : (ASINB071438YCQ). À noter, la référence du volume 7 de la même rétrospective est : Doremi (2) – DHR 7815. On pourra entendre cette version historique ici : « Franz Schubert-Dmitri Kabalevsky (arrangement), Fantasy in F Minor, Emile Gilels », sur YouTube, (consulté le ).
Présentation en ligne de ce disque de Badura-Skoda et Demus : « Schubert – Vierhändige Klaviermusik », sur Discogs. On pourra entendre cet enregistrement (bizarrement noté « pour deux pianos », et "1963 Ludwigsburg live recordings", alors qu'il est manifestement en studio sur un piano à quatre mains) ici : « Fantasie in F Minor for 2 Pianos, Op. 103, D. 940 », sur YouTube.