Fustel de Coulanges, La science sociale dans l'histoire : Le fermage et le colonat chez les Romains, Secrétariat de la Société d'économie sociale, (lire en ligne), P256 Un mot résume la situation du colon : libre de sa personne, il est esclave de la terre. Le propriétaire ne peut l'en séparer. Il n'a pas le droit de vendre le colon sans la terre, la terre sans le colon. Il n'a pas le droit non plus de le remplacer par des esclaves. Il n'a pas le droit enfin de priver le fils de l'héritage du père. Cette hérédité est forcée. « Le colon tient la terre, et il tient à la terre.»
Fustel de Coulanges, La science sociale dans l'histoire, Paris, Secrétariat de la Société d'économie sociale, (lire en ligne), P253 À la prédominance de la grande propriété correspondait la prédominance du fermage comme mode d'exploitation. Aux yeux du droit, le seul vrai louage même de la terre était le louage à prix ferme et en argent. Le fermier devait payer sa redevance à des jours fixés, il n'était attaché au propriétaire que par son contrat... Les baux étaient de courte durée, la plupart ne dépassaient pas cinq ans.
Pierre Fromont, La Réforme du statut du fermage et du métayage ., Presses universitaires de France, (lire en ligne), P9
Louis Crombez et Louis Bignon, Le métayage et le fermage : étude comparative, réponse, discussion, dernières observations : par M. Louis Crombez,..., impr. de A. Chaix, (lire en ligne), P10
La Science sociale suivant la méthode de F. Le Play, Paris, La Science sociale, (lire en ligne), P149 Aux époques de prospérité agricole, le fermage fait reculer le métayage ; aux époques de crise agricole, le métayage fait reculer le fermage.
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(en) Dennis P. Kehoe, Law and the Rural Economy in the Roman Empire, Ann Arbor, University of Michigan, , 265 p. (ISBN978-0-472-11582-2, lire en ligne), -P61-The lex Manciana and the lex Hadriana, however, did not give the coloni anything like full rights of ownership. The situation of the coloni was apparently similar to that of perpetual lessees of municipal lands (agrivectigales). These lessees had an in rem claim to their land, and they enjoyed full rights of possession against third parties, including the people of the town from whom they were leasing (Paul. D. 6.3.1, 21 ad ed.).
(en) Dennis P. Kehoe, Law and the Rural Economy in the Roman Empire, Ann Arbor, University of Michigan, , 265 p. (ISBN978-0-472-11582-2, lire en ligne), Mattingly and Hitchner suggest that a “dynamic form of share tenancy,” in all likelihood similar to or based on the lex Manciana (the lease regulation on North African imperial estates), provided the security of tenure that made it possible to developolive culture on a large scale on private estates The efforts of the imperial treasury, or Fiscus, to exploit its North African estates centered around harnessing the efforts of the coloni, who were the permanent farmers. The rights that the coloni exercised were created by two laws, a first-century regulation called the lex Manciana and a more general enactment issued by the emperor Hadrian (117–38) in the second century. Coloni occupying their land in accordance with the lex Manciana were sharecroppers, paying generally one-third of their crops as rent, and they held their land under perpetual leaseholds.
(en) Dennis P.Kehoe, Law and the Rural Economy in the Roman Empire, Ann Arbor, University of Michigan, , 265 p. (ISBN978-0-472-11582-2, lire en ligne), p172 To be sure, it should also be recognized that the law surrounding tenancy probably underwent substantial changes in late antiquity. As Ernst Levy argues, Roman legislators showed relatively little interest for the law of classical farm tenancy in the fourth century.
(en) Dennis P. Kehoe, Law and the Rural Economy in the Roman Empire, Ann Arbor, University of Michigan, , 265 p. (ISBN978-0-472-11582-2, lire en ligne), -P58-The procurators established that coloni on the estate could occupy these lands in accordance with the lex Manciana, and they spelled out in detail what the obligations of coloni occupying these lands would be vis-a-vis the conductores (that is, the middlemen who collected the rent) or other putative owners or managers of the estate.
(en) Dennis P.Kehoe, Law and the Rural Economy in the Roman Empire, Ann Arbor, University of Michigan, , 265 p. (ISBN978-0-472-11582-2, lire en ligne), -P114-5 It should be emphasized that there is nothing inevitable about the distribution of risk in Roman lease law and the jurists’ treatment of this issue. For example, in emphyteutic possession (an arrangement in late antiquity in which the emphyteutic possessor gained quasi-ownership rights over land in exchange for a yearly rental paid to the owner, whether the state or a private individual), the owner bore the cost for the complete destruction of the land held under emphyteutic right, but the emphyteutic possessor was responsible for all other risks (CJ 4.66.1, 476–84; Just. Inst. 3.24.3).
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Gérard Chouquer, Les catégories de droit agraire à la fin du IIe s. av.J.-C., Paris, fief, , 255 p. (lire en ligne), -P201-Il différencie alors cette forme avec les terres stipendiaires, dans lesquelles l’État n’a pas aliéné son dominium et pratique l’affermage ; et des terres vectigaliennes dans lesquelles il ne concédait aucune jouissance mais une simple location accordée par les censeurs, avec recours aux mancipesqui donnaient en gage leurs propres biens, et qui, à leur tour, louaient la terre aux petits colons.
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Bibliothèque universelle des sciences, belles-lettres, et arts : Sciences et arts, la Bibliothèque universelle, (lire en ligne)