Henri Tausin, Les Devises des villes de France : Leur origine, leur historique, avec les descriptions des armoiries, Paris, Honoré Champion, , 428 p., « Fluctuat nec mergitur (Il est agité par les vagues, et ne sombre pas) (Devise officielle.) : La ville de Paris », p. 128–130 [lire en ligne].
Tausin 1914, « Fluctuat nec mergitur (Elle flotte et ne sombre pas) (Devise douteuse.) : Aimargues », p. 127–128 [lire en ligne].
Lazare-Maurice Tisserand, « Note sur les travaux du service historique de la ville de Paris » (séance du à la SHPIF), Bulletin de la Société de l'Histoire de Paris et de l'Île-de-France, Honoré Champion, vol. 3, no 3, , p. 92 [lire en ligne].
Louis Dangeau, « Sceaux, devises et armoiries de Paris », Revue nobiliaire, héraldique et biographique, vol. 7, , p. 159–189, en particulier sur Fluctuat nec mergitur, p. 186–187 [lire en ligne].
Le verbe latin fluctuo, fluctuare a pour sens premiers : « être agité (en parlant de la mer) ; être balloté par les flots » et le sens de « flotter » n'est que figuré (voir Félix Gaffiot, Dictionnaire illustré latin-français, Paris, Hachette, , p. 675 [lire en ligne]). Le verbe français flotter dérive bien de ce verbe latin, mais avec le sens premier tout autre : « être porté sur un liquide » (Le Petit Robert, ). D'où le manque de sens de cette traduction selon certains auteurs.