Nicolas de Condorcet, « Éloge de M. de Vaucanson », dans Histoire de l'Académie Royale des Sciences, année 1782, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 156-168.
Le duc de Luynes note dans ses Mémoires : « 14 janvier 1738 : … ce qui fait le singulier de cette machine, c'est que […] l'on peut substituer toute autre flûte à la place de celle qu'il joue, qui ne diffère d'une flûte ordinaire que parce que les trous sont plus aplatis pour que les doigts portent absolument à plomb. Ce sont les doigts qui jouent ; ils sont rembourrés… ». Mémoires du duc de Luynes sur la Cour de Louis XV, tome II, p. 12-13 : « Mémoires du duc de Luynes », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
google.fr
books.google.fr
Cette information avait cependant été déjà démentie en 1882 dans Le Magasin pittoresque : « Le Flûteur automate n'est pas à Vienne, comme on le croît généralement. » « Vaucanson », dans Le Magasin Pittoresque, vol. 50, , 412 p. (lire en ligne), p. 121-122.
Tout en concédant que la façon d'atteindre les registres supérieurs avec l'instrument de Vaucanson puisse « être nécessaire à une Flûte qui se joue moyennant une machine », le célèbre virtuose Johann Joachim Quantz ajoute « mais je sais aussi par l'expérience, que de tels joueurs de Flûte mécaniques n'observent pas la règle, qui veut qu'on joue fort les tons bas, et doucement les tons hauts », et met en garde les apprentis flûtistes pour qu'ils n'appliquent pas cette technique, qui « rend les tons hauts extrêmement rudes et désagréables » (Essai d'une méthode pour apprendre à jouer de la flute traversiere, avec plusieurs remarques pour servir au bon goût dans la musique le tout éclairci par des exemples et par XXIV. tailles douces, par Jean Joachim Quantz, musicien de la Chambre de Sa Majesté le Roi de Prusse », chap. 4, De l'Embouchure, p. 47. Berlin, Voß, 1752 « J.J. Quantz : Essai », sur books.google.fr (consulté le ).
(de) Karl von Heister, Nachrichten über Gottfried Christoph Beireis, Professor zu Helmstedt von 1759 bis 1809, Berlin, Nicolai, (lire en ligne), p. 211-215.
retronews.fr
« Restauration des chefs-d'œuvre de Vaucanson », La Gazette, (lire en ligne).
slub-dresden.de
digital.slub-dresden.de
Dans Jakob Vogel, J.B. Rechsteiner : Ein Wort der Bitte für einen großen Mechaniker, Glarus, Vogel, , p. 24, la description du "Flûteur de Vaucanson" (« un monsieur, une dame et au milieu un garçon sont assis sur un canapé. La dame est accompagnée par le joueur de flûte, tandis que le garçon bat le tambourin et le rythme avec ses pieds. Le mouvement des doigts et de la tête était imité de manière trompeuse ; le son était réellement produit par le souffle, et en perturbant le jeu des touches, le spectateur pouvait modifier la séquence des notes ») ne correspond en rien à l'automate de Vaucanson : (de) « J.B. Rechsteiner », sur digital.slub-dresden.de (consulté le ).