Dès 1707, dans les Philosophical Transactions, no 309, art. 3, Résolution analytique de quelques équations de la 3e, 5e, 7e puissance et des puissances supérieures (aperçu sur Google Livres), puis en 1730 dans ses Miscellanea Analytica, Londres, p. 1-2 et dans les Philosophical Transactions de 1738, no 451, problème III (aperçu sur Google Livres).
Elle est parfois appelée « formule de de Moivre » pour se rapprocher de l'anglais Formula of De Moivre ou du consacré De Moivre's formula. En revanche, l'usage nettement prépondérant en France et dans les pays francophones, notamment dans l'enseignement, est « la formule de Moivre » car aucune contrainte typographique n'impose de faire figurer la particule « devant les noms d’une syllabe, les noms de deux syllabes avec finale muette et les noms commençant par une voyelle ou un h muet », comme le rappellent les recommandations des conventions typographiques dérivées du Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale à sa p. 137 ; un extrait de celles-ci figure en page de discussion du présent article.