Sarah Maza, Vies privées, affaires publiques : les causes célèbres de la France prérévolutionnaire, Paris, Arthème Fayard, 1997, 384 p. (ISBN978-2-213-65237-5) lire en ligne.
Aimant les arts, elle occupe le premier rang des graveurs-amateurs du XVIIIe siècle grâce à ses deux professeurs Boucher et Cochin dont on décèle souvent la main dans les 52 œuvres gravées de la marquise qui n'aurait fait que mettre son nom sur elles. Selon le biographe du peintre Georges Brunel, « il est certain que Boucher se prêtait à d'innocentes supercheries capables d'augmenter la réputation de la marquise comme graveur ; le cas est flagrant avec l'estampe représentant une scène de Rodogune. D'après la lettre de cette gravure, le dessin serait de Boucher ; il aurait été gravé à l'eau-forte par Mme de Pompadour et retouché par Cochin ». Cf Georges Brunel, Boucher, Flammarion, , p. 248