« Nous avons […] tort en nous mettant à accentuer, parfois à faux, les noms d'hommes qui vivaient à une époque où il n'y avait pas d'accents ; c'est ainsi que nous écrivons Viète (d'après le latin Vieta), tandis que l'orthographe véritable est Viette. » — p. 117 de Paul Tannery, « DrSiegmund Günther. Geschichte der anorganischen Naturwissenschaften im neuzehnten Jahrhundert », Revue critique d'histoire et de littérature, vol. 53, , p. 114-117 (lire en ligne).
Joseph Bertrand, Éloges académiques (avec un éloge historique de Joseph Bertrand par Gaston Darboux), (lire en ligne), p. 37 et 143-176.
Frédéric Ritter, « François Viète, inventeur de l'algèbre moderne (esquisse biographique) », dans Comptes rendus de la 21e session de l'AFAS (Pau, 1892), vol. 2, (lire en ligne), p. 17-25.
Frédéric Ritter, « François Viète, inventeur de l'algèbre moderne, 1540-1603 — Essai sur sa vie et son œuvre », Revue occidentale philosophique, sociale et politique, 2e série, vol. X, no 107, , p. 234-274 et 354-415 (lire en ligne).
Jean Bouhier, Traité de la dissolution du mariage pour cause d'impuissance avec quelques pièces curieuses sur le même sujet, Luxembourg, Jean Marie Vander Kragt, (lire en ligne), « Relation de ce qui s'est passé au sujet de la dissolution du mariage de Charles de Quellenec, baron du Pont, avec Catherine de Parthenay », p. 185-237, repris dans François Gayot de Pitaval, Causes célèbres et intéressantes, avec les jugements qui les ont décidées, vol. XI, La Haye, Jean Neaulme, (lire en ligne), p. 130-164, rééd. Amsterdam, Van den Berghen – Liège, Bassompierre, 1775, p. 156-202.
Frédéric Ritter, « La trigonométrie de François Viète », dans Comptes rendus de la 21e session de l'AFAS (Pau, 1892), vol. 2, (lire en ligne), p. 208-211.
G. Gambier, « Le mathématicien François Viète : généalogie de sa famille », Bulletin de la Société des archives historiques, Revue de la Saintonge et de l'Aunis, vol. 31, , p. 145-152 et 234-253 (lire en ligne) (p. 235-236).
(la) A. Anderson, Francisci Vietae Fontenaeensis, De æquationum, Paris, (lire en ligne), avertissement « Ad matheseos studiosos » cité dans Marie 1884, p. 46.
François Viète, Opera Mathematica, rassemblées par F. Van Schooten. Leyde, Elzévir, 1646, 554 pages, texte en ligne. Réédité par Georg Olms Verlag, Hildesheim-New York, 1970.
F. Ritter, « François Viète, inventeur de l'algèbre moderne. Esquisse biographique », dans Comptes rendus de la 21e session de l'AFAS (Pau, 1892), vol. 1, (lire en ligne), p. 154.
Jean François, La science des eaux qui explique en quatre parties leur formation, communication, mouvemens, et meslanges. Avec les arts de conduire les eaux, et mesurer la grandeur tant des eaux que des terres, Rennes, Pierre Hallaudays, 1653 [lire en ligne].
Michel Chasles, « Note sur la nature des opérations algébriques », Comptes-Rendus des Séances de l'Académie des Sciences, vol.12, , p. 741-756 (lire en ligne).
archivesetmanuscrits.bnf.fr
Manuscrits des Mémoires de la vie de Jean L'Archevesque-Parthenay, sieur de Soubise, fonds « Dupuy 743 », sur BnF, folio 189-219.
Jean Bouhier, Traité de la dissolution du mariage pour cause d'impuissance avec quelques pièces curieuses sur le même sujet, Luxembourg, Jean Marie Vander Kragt, (lire en ligne), « Relation de ce qui s'est passé au sujet de la dissolution du mariage de Charles de Quellenec, baron du Pont, avec Catherine de Parthenay », p. 185-237, repris dans François Gayot de Pitaval, Causes célèbres et intéressantes, avec les jugements qui les ont décidées, vol. XI, La Haye, Jean Neaulme, (lire en ligne), p. 130-164, rééd. Amsterdam, Van den Berghen – Liège, Bassompierre, 1775, p. 156-202.
Philippe Lenoir, Histoire ecclésiastique de Bretagne depuis la Réformation jusqu'à l'Édit de Nantes, (lire en ligne) (manuscrit de 1683, publié par B. Vaurigaud).
Jean-Étienne Montucla et Sylvestre-François Lacroix (dir.), Histoire des recherches sur la quadrature du cercle, Bachelier père et fils, (lire en ligne), p. 206.
Anton Ruland, « Adrien Romanus, premier professeur à la faculté de médecine de Wurzbourg », Le Bibliophile belge, Bruxelles, Fr. J. Olivier, vol. 2, , p. 56-100, 161-187 et 256-269 (lire en ligne) : voir p. 73-74.
Cf. Monmerqué, Les Historiettes de Tallemant des Réaux, t. 1, 1861 [sic], 2e éd. (lire en ligne), chap. XLVI (« M. Viète »), p. 89-90 ou l'édition suivante, Monmerqué et Paris 1854, p. 463-464.
Claude Barnard Petitot Collection complète des mémoires relatifs à l'histoire de France.
Monmerqué et Paris 1854, p. 464, commentaire extrait des « Mémoires manuscrits de Hugues de Salins […] qui appartiennent à la collection de M. Feuillet de Conches ». Voir aussi Monmerqué, Les Historiettes de Tallemant des Réaux, t. 10, , 2e éd. (lire en ligne), p. 249-250, citation presque identique mais où le « président Dolet » était une présidente.
Je suggère enfin qu'en parlant d'algèbre, dans le titre de son Opus, Viète se référait au système de techniques sous-jacentes à l'analyse trans-configurationnelle, c'est-à-dire à l'art de transformer les conditions de certains problèmes purement quantitatifs, en utilisant soit un formalisme approprié, concernant les opérations d'addition, soustraction, multiplication, division, extraction de racines et solution d'équations entières appliquées à des nombres indéterminés, soit des inférences géométriques non-positionnelles, affirme Marco Panza, pour qui la « nouvelle algèbre » de Viète peut être vue comme le résultat de l’établissement d’un formalisme au sein duquel cette forme d’analyse peut se dérouler (indépendamment de la considération de la nature spécifique des objets concernés) in Reheis, Rapport Quadriennal 2004 - 2007, p. 55.
Auberge Ste Catherine : Viète n'est peut-être pas né à Fontenay-le-Comte mais à Foussais dans cette maison, ou encore à La Bigotière.
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Cette forme incorrecte de latinisation est à rapprocher de celle qu'il donne ultérieurement, comme ici : [lire en ligne] forme, qui lui sera reproché par Scaliger.
Jean Bouhier, Traité de la dissolution du mariage pour cause d'impuissance avec quelques pièces curieuses sur le même sujet, Luxembourg, Jean Marie Vander Kragt, (lire en ligne), « Relation de ce qui s'est passé au sujet de la dissolution du mariage de Charles de Quellenec, baron du Pont, avec Catherine de Parthenay », p. 185-237, repris dans François Gayot de Pitaval, Causes célèbres et intéressantes, avec les jugements qui les ont décidées, vol. XI, La Haye, Jean Neaulme, (lire en ligne), p. 130-164, rééd. Amsterdam, Van den Berghen – Liège, Bassompierre, 1775, p. 156-202.
Jacques Stern pose la question de savoir si l'intérêt de Viète pour la cryptographie n'est pas à l'origine de l'introduction de lettres dans les calculs (voir : La Science du secret p. 24 Sciences (éd. O. Jacob) 1998, (ISBN2738105335)) ; une ébauche de calcul littéral ayant déjà été forgée par Gosselin, Pelletier du Mans et Maurolyco, la réponse semble négative. Pour autant, la pratique de Viète lors de ses déchiffrements, l'a sans doute amené à réfléchir sur la "fixité" des consonnes et la "mobilité" des voyelles et peut-être de façon plus générale sur la nécessité de noter par des lettres tant les paramètres que les inconnues.
Selon (en) Noel N. Swedlow 1975, The Planetary Theory of François Viète, Part 1, journal for the History of Astronomy, 1975, vol. 6, p. 187-188lire en ligne ; l'ensemble de l'article (p. 185-208) est consacré à l’Harmonicon Cœleste.
William Chevillon, À la découverte de Fontenay-le-Comte, La Roche-sur-Yon, Centre vendéen de recherches historiques, , 128 p. (ISBN9782491575007, lire en ligne), p. 98.
Voir Denis Roegel 2011 [A reconstruction of Viète's Canon Mathematicus (1579)http://locomat.loria.fr/viete1579/viete1579doc1.pdf]. En 1819, ignorant l'existence du Canon doctrinæ triangulorum, Jean-Baptiste Joseph Delambre attribue erronément à Viète la première présentation des 6 fonctions trigonométriques, ibid p. 4 note 2.
Ph. Gilbert, « Extrait d'une lettre à M. Darboux », Bulletin des sciences mathématiques et astronomiques, 2e série, t. 4, no 1, , p. 317-318 (lire en ligne).
« Généalogie de Viète », Bulletin de bibliographie, d'histoire et de biographie mathématiques, vol. 6, , p. 73-79 (lire en ligne) (supplément du vol. 19 des Nouvelles annales de mathématiques, 1re série).
Ou « dans la région de Fontenay-le-Comte » : Jean Grisard, « Francois Viète : homme du XVIe siècle, mathématicien du XVIIe ? », Baroque, vol. 7, (lire en ligne). Mais le même auteur le fait également naître à Fontenay-le-Comte — Jean Grisard, « Viète, François - (1540-1603) », dans Encyclopædia Universalis (lire en ligne), de même que Ritter 1895, p. 237.
enquete.revues.org
Dans son de Ratione discendæ docendæque mathematices repetita prælestio de 1583, Gosselin révèle que deux juristes attendent les résultats de ses recherches sur Diophante : François Viète et Jacques Cujas in Giovanna Cifoletti : L'idéal de la science Droit et mathématiques dans la France du XVIe siècle, p. 283-303.
H. Bosmans, S.J., « Un émule de Viète : Ludolphe van Ceulen : Analyse de son “ Traité du cercle „ », Annales de la Société scientifique de Bruxelles, 3e série, no 34, , p. 88-139 (lire en ligne).
Henri Bosmans, « Romain (Adrien) », dans Biographie nationale, vol. 19, (lire en ligne), p. 848-889 : voir p. 863.
On notera particulièrement dans la proposition 21 du Livre II de Maurolico les formules développant le binôme au cube :
cubus ab aequatur cubo a cubo b triplo solidi a a b triplo solidi b b a.
Groupe Histoire des mathématiques, « chap. 11 : François Viète », dans Faire des mathématiques à travers leur histoire, t. 1, IREM de Rennes, (lire en ligne [PDF]).
Ou « dans la région de Fontenay-le-Comte » : Jean Grisard, « Francois Viète : homme du XVIe siècle, mathématicien du XVIIe ? », Baroque, vol. 7, (lire en ligne). Mais le même auteur le fait également naître à Fontenay-le-Comte — Jean Grisard, « Viète, François - (1540-1603) », dans Encyclopædia Universalis (lire en ligne), de même que Ritter 1895, p. 237.
Les manuscrits du mathématicien, François Viète, se trouvaient, au XVIIe siècle, dans la bibliothèque de Jean d'Espagnet, président du parlement de Bordeaux, selon Louis Châtellier, Les espaces infinis et le silence de Dieu : science et religion, XVIe – XIXe siècles p. 25 disponible aux archives de Vendée, Nantes, BIB B 2691.