La vicomtesse d'Aurelle de Paladines en se retirant à Port-Royal des Champs, y fit venir cette riche bibliothèque et ses papiers volants, déposés actuellement aux Archives du musée national de Port-Royal des Champs. Alemany 2013, p. 349, § 4 ; Alemany 2017, p. 233, § 4 et ss.
L'abbé Arnaud (1762-1848), que les Marsac approuvaient depuis 1815, a été définitivement interdit le 1er mai 1821 par l'archevêque de Toulouse. Alemany 2013, p. 106, § 2, l. 13-15 ; Alemany 2017, p. 73, § 3, l. 13-15.
Ce dernier en rendit compte quotidiennement entre le 10 octobre et le 31 décembre 1830, et ponctuellement de janvier à avril 1831 car les « évènements l’ont empêché d’écrire ». Les témoignages du second rapporteur couvrent les derniers jours du mois d’octobre 1830, du 26 au 31 ; la transcription est régulière entre le 1er novembre et le 30 décembre de la même année, tandis que du 1er au 10 avril 1831, « il y a beaucoup de lacunes », comme il est indiqué sur le bandeau qui maintient les feuillets. […]. Alemany 2013, p. 134, note 2 ; Alemany 2017, p. 449, note 314 de la page 91.
Véronique Alemany ajoute en note : « Son père déclaré à l’état civil ne serait peut-être qu’un père adoptif : selon une rumeur qui circule depuis le siècle dernier dans la famille Marsac et chez des descendants de personnes qui connurent la Paladines, la mère de celle-ci serait une fille naturelle de Charles X et aurait été amenée à Toulouse par la duchesse d’Angoulême chargée de trouver un mari à la jeune fille de « naissance illustre » ». Alemany 2013, p. 302, note 3 ; Alemany 2017, p. 471, note 676 de la page 204.
Le diagnostic d'un cas de névrose hystérique semble le plus proche du cas de Marie-Françoise, avec à la fois ses traductions corporelles (crises convulsives) et surtout ses manifestations pathologiques. Ce diagnostic trouve ici un fondement : les troubles de l'affect dus aux figures d'identification parentale conflictuelles, qui entraînèrent chez la mère de la Paladines une difficulté à se constituer une personnalité et à mettre un terme à la période critique œdipienne. Il est à noter la grande différence d'âge avec son mari. Alemany 2013, p. 302, note 5 ; Alemany 2017, p. 471, note 678 de la page 204.
La future décline ainsi son identité : « La Delle Marie Françoise Bénédicte Ste Croix Lacroix majeure propre habte de Toulouse, qui nous a dit, qu'elle est née dans la ville de Toulouse vers le commencement de l'année mil huit cent sept, sans pouvoir bien préciser l'époque du légitime mariage de M. Noël Lacroix propre et de delle Bonne Dallet, que n'ayant pu découvrir son acte de naissance, malgré toutes les recherches qu'elle a fait faire [...][nous] demande [...] un acte de notoriété pour suppléer à son acte de naissance et pour servir à son mariage seulement [...]» « … [Les témoins] ont unanimement déclaré et attesté parfaitement connaître la dite demoiselle Ste Croix Lacroix, et qu'il est de notoriété publique, que la dite demoiselle Ste Croix Lacroix est âgée d’environ vingt-huit ans et fille de M. Noël Lacroix et de dame Bonne Dallet. » Ils confirment en tous points les dires de l'intéressée. (AD 31 - Acte de notoriété no 187, cote 2720W40, page 1 et page 2)