Zémaryalai Tarzi, Le site ruiné de Hadda, Afghanistan. Patrimoine en péril. Actes d’une journée d’étude, 24 février 2001, 2001, Paris, France. Centre de Recherches et d’Études Documentaires sur l’Afghanistan, p. 60-69, 2001 : [2].
Le musée Guimet se contente d'une extension aux zones de vallées limitrophes, plus précisément la vallée de la Kaboul (Hadda) et la vallée de la Swat : Musée Guimet
Notice du Musée Guimet : « Bodhisattva debout », sur Musée Guimet (consulté le ).
Les couvercles de boîte sont un exemple rare au Gandhara d'art non religieux. L'animal entouré par le feuillage qui tournoie est un motif, à l'origine, d'Inde du Nord. Ces objets de luxe se trouvent le plus souvent le long des routes commerciales entre l'Afghanistan et l'Asie centrale et sont la source claire pour des images comme l'oie à la queue empennée de feuilles découverte sur le site de Pialma à Khotan (Xinjiang). Objet visible sur le site : (en) « Goose with Floral Tail, China », sur Metropolitan Museum of Art : The Collection On Line (consulté le ).
Consulter la notice du Met. : (en) « Three-Sided Section of a Portable Shrine with Scènes from the Life of Buddha », sur Metropolitan Museum of Art, Collection On Line (consulté le ). Il s'agit d'une partie d'un autel portatif originellement constitué de 4 quarts. Cet objet, refermé, forme un cylindre. Chaque quart comporte trois faces. Sur les faces intérieures (visibles quand l'autel est ouvert) sont des scènes de la vie de Bouddha, les faces extérieures sont composées, sur trois registres, d'images pour la prière. Cet objet est similaire à ce que l'on trouve en Chine au cours de la période des Trois Royaumes. L'autel reproduit ci-dessous, entier, aurait été constitué de deux plaques articulées par une charnière. : Behrendt 2007, p. 78.
(en) Hiebert, F., P. Kohl, « Places: 971727 (Chaqalaq tepe) », sur Pleiades (consulté le ). Site fouillé en 1964/1967, publié par Seiichi Mizuno, [1]
stoa.org
pleiades.stoa.org
(en) Hiebert, F., P. Kohl, « Places: 971727 (Chaqalaq tepe) », sur Pleiades (consulté le ). Site fouillé en 1964/1967, publié par Seiichi Mizuno, [1]
sudoc.fr
Ces étranges petits objets, sont considérés par Henri-Paul Francfort, en 1979, comme des palettes à fard (qui tiennent dans la main). Ils sont vus, de manière plus générale, par Behrendt 2007, p. 10, comme des plats (dishes) pour des rituels domestiques (domestic rituals) ; (cf.: Henri-Paul Francfort, 1979 et Henri-Paul Francfort, 2016. Sur ce « plat », Apollon porte un chapeau pointu propre aux Parthes mais aussi aux populations qui occupent à cette époque l'Iran jusqu'au Xinjiang (cf. Corinne Debaine-Francfort (dir.), Abduressul Idriss (dir.) et Mission archéologique franco-chinoise au Xinjiang, Keriya, mémoires d'un fleuve : archéologie et civilisation des oasis du Taklamakan, Suilly-la-Tour, Findakly, , 245 p. (ISBN2-86805-094-8, SUDOC056233388), p. 205, n°92. Des palettes similaires ont été trouvées sur le site de Sirkap (Taxila) au Gandhara dans des contextes qui suggèrent qu'ils étaient utilisés dans le cadre des rituels domestiques, peut-être afin de s'assurer une vie heureuse dans l'au-delà. Des emblemata du type de ceux trouvés dans le trésor de Begram auraient pu servir de modèle (Behrendt 2007, p. 11). Des plats similaires et représentant des divinités ont été trouvés à Alexandrie et semblent indiquer un usage rituel.
washington.edu
asian.washington.edu
(en) « Richard G. Salomon », sur University of Washington : Asian Langages & Literature (consulté le ).