Voltaire, Essai sur les mœurs, Chapitre III (lire en ligne) :
« Ainsi les peuples occidentaux ont toujours porté dans l’Inde leur or et leur argent, et ont toujours enrichi ce pays déjà si riche par lui-même. De là vient qu’on ne vit jamais les peuples de l’Inde, non plus que les Chinois et les Gangarides, sortir de leur pays pour aller exercer le brigandage chez d’autres nations ».
Voltaire, Lettre à M. des Hauteraies, 21 décembre 1760 (lire en ligne) : « Un officier qui commande dans un fort près du Gange, et qui est l’ami intime d’un des principaux bramins, m’a apporté une copie des quatre Veidam, qu’il assure être très-fidèle. Il est difficile que ce livre n’ait au moins cinq mille ans d’antiquité. C’est bien à nous, qui ne devons notre sacrement de baptême qu’aux usages des anciens Gangarides qui passèrent chez les Arabes, et que notre Seigneur Jésus-Christ a sanctifiés ; c’est bien à nous, vraiment, à combattre l’antiquité de ceux qui nous ont fourni du poivre de toute antiquité ! Le monde est bien vieux ; les habitants de la Gaule cisalpine sont bien jeunes, et souvent bien sots ou bien fous. »