Le Temps, 1/4/1935, Les Assemblées générales, 1940, François Bernard, L’Alsacienne de constructions mécaniques des origines à 1965, Presses universitaires de Strasbourg, 2000. Elle est présidée en 1935 par Émile Dollfus (1862-1945), président de la Chambre de commerce de Strasbourg de 1926 à 1939, président de la Société industrielle de Mulhouse depuis 1933, dirigeant de Dollfus-Mieg depuis 1933, qui a été administrateur de la Banque de Mulhouse comme le père de Laederich. La société, qui a réussi sa reconstruction après la guerre, est présidée en 1952 par le polytechnicien Arthur Bommelaer, assisté de deux vice-présidents, Ernest Mercier et Roger Boutteville. Laederich côtoie au conseil des banquiers : Jacques Berthoud, administrateur de 1945 à 1965, le baron Jean-Pierre Mallet, administrateur en 1956, associé-gérant de la banque Mallet, Jean Wenger-Valentin, administrateur en 1960, P-DG du Crédit industriel et commercial. Et aussi des industriels : le protestant Richard Baumgartner, gendre de Mercier, entré au conseil de la SACM en 1951, vice-PDG puis PDG en 1953 de Lille-Bonnières & Colombes, Jean Dollfus et Roger Julia, P-DG d’Alcatel. La SACM est présidée par Roger Boutteville, de 1955 à janvier 1964. A-t-il bénéficié de l’appui de Boutteville, qui comme lui figura au conseil supérieur de l’économie industrielle et commerciale de Vichy ? Ou bien de celui de Jean-Edouard Senn, négociant cotonnier, administrateur depuis 1949 et qu'il a côtoyé au comité de direction de l'Association cotonnière coloniale ?
Georges Laederich est devenu à nouveau administrateur de la SGEMV, le 23 juin 1952, pour combler le poste laissé vacant par la mort de Jean Bouloumié le 3 mars. Le mandat de Laederich a été renouvelé pour 6 ans en 1958 et en juin 1964. En 1954, date du centenaire de l’achat de la Grande source, Laederich est donc membre du conseil, présidé par Germaine Bouloumié, aux côtés de Georges Roque, P-DG de Souchon-Neuvesel, Jean Frébillot, administrateur de Berger-Levrault, choisi pour ses compétences « économiques et bancaires », entré au conseil en septembre 1946 puisque « un poste d’administrateur se trouvait vacant » (celui de Laederich), Bernard de la Motte et Jacques Aguillon : Vittel 1854-1954, Paris, Éditions du Service de documentation économique
Marcel Auguste Joseph Doligez (1891-1979), ingénieur civil des mines et de l'école supérieure d'électricité, membre de la Société de physique (janvier 1932) est chevalier en 1915 puis officier de la Légion d'honneur en 1919 à titre militaire (à la suite de sa conduite durant la Première Guerre mondiale comme lieutenant de réserve puis capitaine en 1916 de chasseurs alpins, sept fois cité et plusieurs fois blessé: Journal officiel, 17 septembre 1915, Journal officiel, 18 juillet 1916, Ibid., 15 juillet 1917, Ibid., 20 décembre 1918, Ibid., 11 janvier 1919, Ibid., 16 janvier 1919 ). Il a épousé en 1920 Aline Champier, fille d'Adolphe dit Hippolyte fils Roche-Champier. Avec son beau-père, héritier de la Maison Champier fondée en 1884 par Hippolyte Champier, et Jean Claudius Champier, il a fondé à Tarare en 1923 la SA Ets H. Champier, au capital à l'origine d'un million de francs, une firme de blanchiment, d’apprêt et de teinture, et la SA Blanchiment et apprêts de Tarare (BAT): Le Salut public, 21 novembre 1923, Éléments de biographie. Doligez a été membre de l'Action française de 1926 à 1936.
Payelle (1885-1969), ingénieur de l’École centrale, a succédé à son père René, décédé en 1924, à la tête de la SA des mines de Rosières-Varangéville et du comptoir des sels de l’Est (Société commerciale des sels Socosel de Nancy). Il siège au conseil d'administration d'autres sociétés, dont la société des grands hôtels de Vittel (La Journée industrielle, 23 mars 1928), Produits céramiques de Rambervillers (L'Est républicain, 11 avril 1925, p. 9). Il est aussi délégué régional de la Société française de secours aux blessés militaires (Croix-Rouge) (Annuaire de la SSBM, 1935).
Le Télégramme des Vosges, 26 mars 1934, L'Express de l'Est, 26 mars 1934, « M. Philippe Henriot à Epinal et autres incidents... », La Croix, 27 mars 1934 : « la vérité commande à signaler la peu élégante manière de certains éléments d’ordre qui empêchèrent presque systématiquement » les quatre contradicteurs de présenter leur programme. Des bagarres ont éclaté à l’extérieur de la salle, faisant une douzaine de blessés. C’est que, selon Le Populaire, « tout Epinal ouvrier était dehors », devant la salle, chantant l’Internationale et conspuant Henriot. A la sortie du meeting, en réponse à la Marseillaise, les « travailleurs entonnèrent l’Internationale » à nouveau : Le Populaire, 27 mars 1934.
Michèle Cointet-Labrousse, Vichy et le fascisme. Les hommes, les structures, les pouvoirs, Bruxelles, Ed. Complexe, 1987, p. 64; Michèle Cointet, Le conseil national de Vichy : vie politique et réforme de l'État en régime autoritaire, thèse de doctorat, Université de Paris X-Nanterre, 1984, Le Temps, 26 janvier 1941.
L'Humanité, 20 mars 1952. Cf. aussi Ce Soir, 14 mars 1952 (Laederich est présenté comme le directeur d'Inter-France et le principal soutien financier de Ducreux alias Tacnet) et « Nouvelles révélations sur le sandale Tacnet-Ducreux »,L'Écho du Centre (journal communiste), 23 février 1952 (Lire en ligne) : Laederich est présenté approximativement comme le « fondateur de l'agence de presse nazie Inter-France, président du groupe collaboration » et l'article affirme qu'il est toujours en prison (ce qui est faux), que Ducreux-Tacnet était son adjoint et que Laederich l'a appuyé.
La Défense, mai 1962. Le SPES, fondé et animé par Jean La Hargue, est aussi appelé le Secours populaire aux familles des personnes épurées ou sanctionnées.
Notice de la BNF, Jean-François Colas, Georges Laederich (1898-1969) : le combat d'un industriel vosgien contre le Front populaire et le communisme, 1934-1939, op. cit.
Né à Lunéville le 6 janvier 1905, agent d’assurances à Raon-l’Étape depuis 1932, et président du syndicat d’initiatives de la vallée de la Celles, il anime avec l’avocat nancéien Adrien Sadoul l’Union des républicains du canton de Raon-l'Étape, un groupement fondé par le député décédé Constant Verlot. François-Brajon et Sadoul menèrent la liste de droite, d’union nationale d’entente républicaine, aux municipales de 1935. François-Brajon étant élu au premier tour et Sadoul au second. Emile Bergeron du CPRN a donné une conférence pour ce groupement en décembre 1934. Il a été administrateur et rédacteur du Messager vosgien, petit périodique d'Emmanuel Geisler, dont Laederich est administrateur, et délégué local du Centre de propagande des républicains nationaux. Il s’est présenté aux cantonales de 1937 contre le radical-socialiste Charles Weill, sans succès. Il adhère au PSF, au RNL, et également au PPF, de 1937 à 1939. Sous l'Occupation, Laederich a songé à lui pour un poste officiel, celui de délégué départemental à l’Information, en 1942. Il est à la place nommé délégué régional des sociétés secrètes, pour les trois départements lorrains. Il sera un délateur antisémite, en relation avec Xavier Vallat, sera jugé en 1946 et condamné à cinq ans de travaux forcés : cf. aussi Laurent Joly, "La délation antisémite sous l'Occupation", Vingtième siècle. Revue d'histoire, 2007/4 (no 96), Lucien Sabah, Une police politique de Vichy : le Service des sociétés secrètes, Klincksiek, 1996, p. 37 : audition de François-Brajon, 19-9-1945, François Moulin, Lorraine années noires. De la collaboration à l’épuration, La Nuée bleue, 2009.
culture.gouv.fr
www2.culture.gouv.fr
Donon (1882-1968), des Ets David et Maigret (il est le gendre de Henri Maigret et le neveu de David-Mennet), président de l'Union des syndicats patronaux des industries textiles depuis 1931 (après en avoir été le secrétaire général adjoint en 1920, le secrétaire général en 1923, le premier vice-président en 1928), choisit Laederich comme co-président, sous sa direction. Cf. le Dossier de la Légion d'honneur d'Henri Donon dans la base Léonore.
Charles Masson (1864-1944), ingénieur des Arts et métiers, est administrateur-délégué de la société Mécanique moderne, qu’il a fondée à Nancy en 1906. Ce membre de la Chambre de commerce de Nancy cumule les présidences et les sièges dans de nombreux organismes (professionnels, assurances sociales, anciens élèves, enseignement technique, etc.) : président-fondateur de la Chambre syndicale des constructeurs et fondeurs de l’Est, membre du comité directeur de la fédération de syndicats de la construction mécanique, électrique et métallique de France, président de l’Union des chambres syndicales de l’Est depuis 1925 (La Journée industrielle, 3 mars 1939), président de la Caisse d’allocations familiales de la région de l’Est, président du conseil d'administration de l'école professionnelle de l'Est et de l'école supérieure de commerce de Nancy, etc. : cf. son dossier de la Légion d’honneur sur la base Léonore (Lire en ligne).
Marcel Auguste Joseph Doligez (1891-1979), ingénieur civil des mines et de l'école supérieure d'électricité, membre de la Société de physique (janvier 1932) est chevalier en 1915 puis officier de la Légion d'honneur en 1919 à titre militaire (à la suite de sa conduite durant la Première Guerre mondiale comme lieutenant de réserve puis capitaine en 1916 de chasseurs alpins, sept fois cité et plusieurs fois blessé: Journal officiel, 17 septembre 1915, Journal officiel, 18 juillet 1916, Ibid., 15 juillet 1917, Ibid., 20 décembre 1918, Ibid., 11 janvier 1919, Ibid., 16 janvier 1919 ). Il a épousé en 1920 Aline Champier, fille d'Adolphe dit Hippolyte fils Roche-Champier. Avec son beau-père, héritier de la Maison Champier fondée en 1884 par Hippolyte Champier, et Jean Claudius Champier, il a fondé à Tarare en 1923 la SA Ets H. Champier, au capital à l'origine d'un million de francs, une firme de blanchiment, d’apprêt et de teinture, et la SA Blanchiment et apprêts de Tarare (BAT): Le Salut public, 21 novembre 1923, Éléments de biographie. Doligez a été membre de l'Action française de 1926 à 1936.
Le Monde, 15/10/ 1955, Centenaire du maréchal Pétain, 1856-1956, p. 7-9, Bulletin de l'ADMP, no 14, octobre 1955, Henry Coston, Partis, journaux et hommes politiques d'hier et aujourd'hui, Paris, Lectures françaises, décembre 1960, p. 194. L'auteur de l'article de Lectures françaises évoque faussement un comité d'honneur au lieu du comité du centenaire. Inexactitude reprise à propos de Laederich dans Philippe Kerrand (L'étrange colonel Rémy, Champ Vallon, 2020), François Denord (Néo-libéralisme, version française : histoire d'une idéologie, 2007, p. 219) ou Jean Solchany (Wilhelm Röpke, l’autre Hayek: Aux origines du néolibéralisme, éditions de la Sorbonne, 2020, p. 206)
D'origine mosellane où son père travaille à l'imprimerie du quotidien messin Le Lorrain (Le Lorrain, 4 décembre 1933), il a travaillé au Messin puis au Lorrain avant de venir s'installer dans les Vosges vers 1928-1929 pour être rédacteur en chef du Télégramme des Vosges. Il y reste huit ans, jusqu'en août 1936, après son échec aux élections législatives contre Marc Rucart ; il regagne alors Metz pour être le premier rédacteur en chef du Républicain lorrain, fondé en septembre 1936 : "Dans la presse spinalienne", L'Express de l'Est, 28 août 1936, Ibid., "Un nouveau confrère", 13 septembre 1936. Il est ensuite journaliste au Progrès de la Somme puis est après le second conflit mondial éditorialiste et grand reporter au Courrier picard : Jacques Béal, Histoire d'un quotidien régional, Le Courrier Picard, 1993, François Roth, Le temps des journaux 1860-1940, Presses universitaires de Nancy, 1983, p. 66, 232 (confusion entre Le Télégramme des Vosges, L'Express de L'Est et La Liberté de L'Est).
Outre Laederich, sont membres de son comité Alfred Thinesse (vice-président, futur maire d'Epinal, ancien de la liste Brouaux), Marcel Couchoux, secrétaire général (assureur, secrétaire de la section spinalienne de la Légion vosgienne, qui aurait été membre de la Solidarité française en 1934 : Le Télégramme des Vosges, 19 février 1934), Pierre Gondouin (animateur de la section spinalienne de la Solidarité française en 1935 (Le Télégramme des Vosges, 18 avril 1935), Jean Bailly, dirigeant des JP des Basses-Vosges (Le Télégramme des Vosges, 31 mai 1934), Fellmann, Depreux, Bihr, Beaumont, Strobel (membre des JP), et des anciens conseillers municipaux ayant figuré sur la liste Brouaux, Emile Albiser (employé de commerce) et Camille Schamber (négociant). René Brouaux en est le président d’honneur. Il préside aussi la société des officiers de réserve d'Epinal et de sa région, dont sont membres du comité Couchoux, Thinesse, Schamber : Le Télégramme des Vosges, 22 janvier 1935.
Payelle (1885-1969), ingénieur de l’École centrale, a succédé à son père René, décédé en 1924, à la tête de la SA des mines de Rosières-Varangéville et du comptoir des sels de l’Est (Société commerciale des sels Socosel de Nancy). Il siège au conseil d'administration d'autres sociétés, dont la société des grands hôtels de Vittel (La Journée industrielle, 23 mars 1928), Produits céramiques de Rambervillers (L'Est républicain, 11 avril 1925, p. 9). Il est aussi délégué régional de la Société française de secours aux blessés militaires (Croix-Rouge) (Annuaire de la SSBM, 1935).
Né à Saint-Laurent près d'Épinal, Huin est entré en 1936 à L'Express de l'Est comme journaliste chargé des informations locales. C'est lui qui réussit à faire reparaître le journal en août 1940 après la défaite. Promu secrétaire de rédaction, il ambitionne le poste de rédacteur en chef, dénonçant notamment comme franc-maçon Louis Leroux. Il entre au début de l'année 1944 à L'Écho de Nancy et gagne Berlin où il est le correspondant de ce journal aux mains des Allemands : L'Est républicain, 2 octobre 1946. Il est jugé en octobre 1946 et condamné à mort, et fusillé en janvier 1947.
Le Télégramme des Vosges, 26 mars 1934, L'Express de l'Est, 26 mars 1934, « M. Philippe Henriot à Epinal et autres incidents... », La Croix, 27 mars 1934 : « la vérité commande à signaler la peu élégante manière de certains éléments d’ordre qui empêchèrent presque systématiquement » les quatre contradicteurs de présenter leur programme. Des bagarres ont éclaté à l’extérieur de la salle, faisant une douzaine de blessés. C’est que, selon Le Populaire, « tout Epinal ouvrier était dehors », devant la salle, chantant l’Internationale et conspuant Henriot. A la sortie du meeting, en réponse à la Marseillaise, les « travailleurs entonnèrent l’Internationale » à nouveau : Le Populaire, 27 mars 1934.
Le Télégramme des Vosges, 28 mai 1934. Son service d’ordre était assuré par des militants des JP, de la Solidarité française et de l’Action française.
L'Est républicain, 21 octobre 1946, François Moulin, op. cit., p. 296-300, Annie Lacroix-Riz, Industriels et banquiers français sous l'Occupation, Armand Colin, 2013.
Laurence Badel, « Chapitre IV. Associations privées et Europe », In Un milieu libéral et européen : Le grand commerce français 1925-1948, Vincennes, Institut de la gestion publique et du développement économique, 1999 (Lire en ligne).
persee.fr
Son capital était de 620 millions de francs (17 millions d’euros) en 1950. L’usine principale emploie 700 personnes en 1952. La filature de coton comprend alors 62 000 broches, celle de lin 8 500 et celle de jute1 400. cf. Émeline Osmont, Les Etablissements Badin à Barentin : quand l'usine devient patrimoine, dans Études normandes, 2009 (Lire en ligne).
Nathalie Duval, « Un collège « à l’anglaise dans la campagne normande » 1902-1972, Études normandes, mars 1992, p. 39-49 (Lire en ligne). Cf. aussi Nathalie Duval, L’École des Roches, Belin, 2009 : Comparant l’origine sociale des élèves des deux écoles, elle relève que le collège « n’a donc rien à envier à l’École des Roches ; il apparaît même plus aristocratique et il est dominé (…) par une forte présence de la bourgeoisie » parisienne, normande, du Nord, de l’Est, de Lyon et de Bordeaux (p. 235).
resistance-deportation.org
Jean-François Colas, Georges René Laederich (1898-1969), un industriel en politique. De l’engagement volontaire contre l’Allemagne en 1916 à l’acceptation du Marché commun, op. cit. pp. 149-150 et p. 153. Cf. http://www.resistance-deportation.org/spip.php?article58.
retronews.fr
Charles Masson (1864-1944), ingénieur des Arts et métiers, est administrateur-délégué de la société Mécanique moderne, qu’il a fondée à Nancy en 1906. Ce membre de la Chambre de commerce de Nancy cumule les présidences et les sièges dans de nombreux organismes (professionnels, assurances sociales, anciens élèves, enseignement technique, etc.) : président-fondateur de la Chambre syndicale des constructeurs et fondeurs de l’Est, membre du comité directeur de la fédération de syndicats de la construction mécanique, électrique et métallique de France, président de l’Union des chambres syndicales de l’Est depuis 1925 (La Journée industrielle, 3 mars 1939), président de la Caisse d’allocations familiales de la région de l’Est, président du conseil d'administration de l'école professionnelle de l'Est et de l'école supérieure de commerce de Nancy, etc. : cf. son dossier de la Légion d’honneur sur la base Léonore (Lire en ligne).
Payelle (1885-1969), ingénieur de l’École centrale, a succédé à son père René, décédé en 1924, à la tête de la SA des mines de Rosières-Varangéville et du comptoir des sels de l’Est (Société commerciale des sels Socosel de Nancy). Il siège au conseil d'administration d'autres sociétés, dont la société des grands hôtels de Vittel (La Journée industrielle, 23 mars 1928), Produits céramiques de Rambervillers (L'Est républicain, 11 avril 1925, p. 9). Il est aussi délégué régional de la Société française de secours aux blessés militaires (Croix-Rouge) (Annuaire de la SSBM, 1935).
L'Humanité, 20 mars 1952. Cf. aussi Ce Soir, 14 mars 1952 (Laederich est présenté comme le directeur d'Inter-France et le principal soutien financier de Ducreux alias Tacnet) et « Nouvelles révélations sur le sandale Tacnet-Ducreux »,L'Écho du Centre (journal communiste), 23 février 1952 (Lire en ligne) : Laederich est présenté approximativement comme le « fondateur de l'agence de presse nazie Inter-France, président du groupe collaboration » et l'article affirme qu'il est toujours en prison (ce qui est faux), que Ducreux-Tacnet était son adjoint et que Laederich l'a appuyé.
Marcel Auguste Joseph Doligez (1891-1979), ingénieur civil des mines et de l'école supérieure d'électricité, membre de la Société de physique (janvier 1932) est chevalier en 1915 puis officier de la Légion d'honneur en 1919 à titre militaire (à la suite de sa conduite durant la Première Guerre mondiale comme lieutenant de réserve puis capitaine en 1916 de chasseurs alpins, sept fois cité et plusieurs fois blessé: Journal officiel, 17 septembre 1915, Journal officiel, 18 juillet 1916, Ibid., 15 juillet 1917, Ibid., 20 décembre 1918, Ibid., 11 janvier 1919, Ibid., 16 janvier 1919 ). Il a épousé en 1920 Aline Champier, fille d'Adolphe dit Hippolyte fils Roche-Champier. Avec son beau-père, héritier de la Maison Champier fondée en 1884 par Hippolyte Champier, et Jean Claudius Champier, il a fondé à Tarare en 1923 la SA Ets H. Champier, au capital à l'origine d'un million de francs, une firme de blanchiment, d’apprêt et de teinture, et la SA Blanchiment et apprêts de Tarare (BAT): Le Salut public, 21 novembre 1923, Éléments de biographie. Doligez a été membre de l'Action française de 1926 à 1936.