En droit, il était autrichien, puis avec le Risorgimento il devint apatride dès 1865 (cf. Beat Stutzer, « Segantini, Giovanni » in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 06.07.2015, en ligne: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/022102/2015-07-06/, consulté le 7.03.2022). Selon Annie-Paul Quinsac, Segantini, né à Arco dans le Trentin irrédentiste n'a jamais pu renoncer à la citoyenneté autrichienne, et n'ayant pas répondu à l'appel des listes de conscription, il fut considéré comme déserteur par l'Autriche-Hongrie. Bien qu'exposant dans les sections italiennes et désirant être italien, l'Autriche refusa de l'affranchir de sa nationalité autrichienne et il ne put jamais obtenir de passeport italien.
Elisabeth Ellenberger, "Giacometti, Giovanni" in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 11.12.2006, [lire en ligne] (consulté le 7.03.2022).
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Philippe Dagen, « Giovanni Segantini, le Gauguin des Alpes », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le )
Michael Petters: Inter Media. Vielfalt und Reduktion. (Zulassungsarbeit), München 2001, p. 13 f., (PDF-Datei; 405 kB), dans: michael-petters.de, consulté le 17 février 2018.
Segantini est mort dans la cabane de l'Obere Schafberg, qui fut son dernier lieu de travail et porte aujourd’hui son nom, à 2700 m d’altitude, au-dessus de Pontresina (cf. la page de Rando-Suisse "Speed-Hiking à Pontresina GR" [lire en ligne] - consultée le 7.03.2022).