Mathilde Brémond, « Mélissos, Gorgias et Platon dans la première hypothèse du Parménide », Revue de philosophie ancienne, vol. XXXVII, no 1, , p. 61–99 (ISSN0771-5420, DOI10.3917/rpha.371.0061, lire en ligne, consulté le )
Mathilde Brémond, « Mélissos, Gorgias et Platon dans la première hypothèse du Parménide », Revue de philosophie ancienne, vol. XXXVII, no 1, , p. 61–99 (ISSN0771-5420, DOI10.3917/rpha.371.0061, lire en ligne, consulté le )
François Renaud, La Justice du dialogue et ses limites: Étude du Gorgias de Platon, Les Belles Lettres, (ISBN978-2-251-91849-5, lire en ligne)
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Mathilde Brémond, « Mélissos, Gorgias et Platon dans la première hypothèse du Parménide », Revue de philosophie ancienne, vol. XXXVII, no 1, , p. 61–99 (ISSN0771-5420, DOI10.3917/rpha.371.0061, lire en ligne, consulté le )
Diodore de Sicile (trad. Jean Terrasson), Bibliothèque historique, vol. XII (lire en ligne), p. 53 « Dans cette année, les Léontins, en Sicile, descendants d'une colonie de Chalcidiens, et tirant ainsi leur origine des Athéniens, avaient à soutenir une guerre contre les Syracusains. Accablés par les forces supérieures de leurs ennemis, ils étaient menacés d'être soumis violemment. Dans leur détresse, ils envoyèrent des députés à Athènes, pour supplier le peuple athénien de leur envoyer de prompts secours, et de défendre leur ville contre les dangers qui la menaçaient. À la tête de cette députation se trouvait Gorgias le rhéteur qui l'emportait sur tous ses collègues par la force de son éloquence. C'est lui qui, le premier, a inventé les artifices de la rhétorique, et il fut tellement supérieur aux autres dans la sophistique, qu'il recevait de ses disciples jusqu'à cent mines de salaire (88). Arrivé à Athènes, et amené devant l'assemblée du peuple, il harangua les Athéniens pour obtenir leur alliance. La nouveauté de sa diction produisit beaucoup d'effet sur les Athéniens qui ont le goût si délicat et qui aiment tant l'éloquence. »
Platon, Phèdre [détail des éditions] [lire en ligne], 267 a-b : « Et laisserons-nous dans l’oubli Tisias et Gorgias, qui ont découvert que le vraisemblable vaut mieux que le vrai, et qui savent, par la puissance de la parole, faire paraître grandes les petites choses, et petites les grandes, donner à l’ancien un air nouveau et au nouveau un air ancien, enfin parler à leur gré sur le même sujet d’une manière très concise ou très développée, deux méthodes qu’ils se vantent d’avoir découvertes ? »
Platon (trad. Emile Chambry), Gorgias : ou de la rhétorique (lire en ligne) - « Si Gorgias s’entendait à l’art que professe son frère Hérodicos, quel nom devrions-nous lui donner ? Le même qu’à son frère, n’est-ce pas ? »
Platon (trad. Emile Chambry), Gorgias : ou de la rhétorique (lire en ligne), p. 456 b « GORGIAS : J’ai souvent accompagné mon frère et d’autres médecins chez quelqu’un de leurs malades qui refusait de boire une potion ou de se laisser amputer ou cautériser par le médecin. Or tandis que celui-ci n’arrivait pas à les persuader, je l’ai fait, moi, sans autre art que la rhétorique. »
Diogène Laërce (trad. Charles Zévort), Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, vol. VIII (lire en ligne) - « il eut pour disciple Gorgias de Léontium, auteur d’un traité sur la rhétorique, et l’un des hommes qui se sont le plus distingués dans cet art. Gorgias vécut jusqu’à l’âge de cent neuf ans, d’après les Chroniques d’Apollodore, et il racontait lui-même, au dire de Satyrus, avoir connu Empédocle exerçant la magie. »