András Róna-Tas, Hungarians and Europe in the early Middle Ages: an introduction to early Hungarian history, Central European University Press, (ISBN978-963-9116-48-1, lire en ligne), [3], [4], [5] ou [6].
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S'appuyant sur le toponyme Púštína, la thèse du « Désert des Avars » affirme qu'à la suite du massacre de tous les Avars par les Carolingiens en 805, les Magyars auraient trouvé un pays dépourvu de tout habitant sédentaire, une terra nullius sans nulle autorité étatique. La Moravie, la Blatnozérie, la Croatie et les neuf « banats » (marches frontalières) plus tardifs de Ozora, Rama, Só, Mačva, Braničevo, Kučevo, Timiš, Severin et Arđeš avec leurs « sièges » et leur autonomie, sont interprétés comme des formations franques ou magyares dont l'élément slave est minimisé (voir Gorana Ognjenović, (en) Nation et politisation de l'histoire dans les manuels scolaires : identité, programme scolaire et médias éducatifs, Springer Nature 2020, page 117, ainsi que Steven G. Ellis & Luďa Klusáková, (en) Imagining Frontiers, Contesting Identities, Pisa University Press 2007 (ISBN8884924669), p. 145). La Blatnozérie est appelée « Pannonie » en Hongrie, dans la continuité d'un « royaume de Pannoniehunnique » qui aurait été une préfiguration de la Hongrie cinq siècles avant l'arrivée des Magyars (voir (hu) Bakay Kornél, « Geönczeöl Gyula Fekete és Fehér Magyarország titkai » in Kárpát-medence népessége a VIII-IX században - [7] consulté le 2020-12-24). Selon ces travaux, l'identification de Blatnograd à Zalavár serait erronée et Mosaburg serait l'actuel Moosburg en Autriche où se trouvent les ruines dites « du château d'Arnulf » qui, avec les églises, les marais et la rivière Sala/Salla proche de Köflach, correspondraient mieux que Zalavár à la description de cette ville dans la Conversio Bagoariorum et Carantanorum. Dans cette thèse hongroise les Magyars d'outre-frontières actuels (devenus un enjeu dans la politique intérieure hongroise sur le thème de leurs droits historiques) sont les « îlots résiduels » d’une population hongroise initialement uniforme dans tout le bassin des Carpates intérieures (appelé « Bassin Pannonien » en Hongrie, improprement car la Pannonie se trouvait seulement sur la rive droite du Danube). Cette « population exclusivement magyare » au Xe siècle, aurait été progressivement submergée à partir du XIIIe siècle par « l'arrivée massive d'immigrants allogènes » slaves ou valaques. Ainsi, la diversité des populations de la Hongrie d'avant 1918 serait le fruit d'une « immigration tardive » et c'est ce processus de « submersion de la population originelle » qui aurait abouti au traité de Trianon.
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András Róna-Tas, Hungarians and Europe in the early Middle Ages: an introduction to early Hungarian history, Central European University Press, (ISBN978-963-9116-48-1, lire en ligne), [3], [4], [5] ou [6].
cas.cz
sreview.soc.cas.cz
Peter Salner, (en) « Ethnic polarisation in an ethnically homogeneous town » in Czech Sociological Review, 2001 - [PDF] [1].
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mek.oszk.hu
András Róna-Tas, Hungarians and Europe in the early Middle Ages: an introduction to early Hungarian history, Central European University Press, (ISBN978-963-9116-48-1, lire en ligne), [3], [4], [5] ou [6].
András Róna-Tas, Hungarians and Europe in the early Middle Ages: an introduction to early Hungarian history, Central European University Press, (ISBN978-963-9116-48-1, lire en ligne), [3], [4], [5] ou [6].