Procédure de la proposition de loi no 3754 déposée le 21 février 2007 à l'Assemblée nationale française par sept députés UMP et deux MPF et renvoyée à la commission des affaires culturelles, familiales et sociales. Voir la réaction de professeurs d'histoire de l'enseignement supérieur, auteurs du site de Révolution Française.net.
Alphonse Aulard, Recueil des actes du Comité de salut public avec la correspondance officielle des représentants en mission et le registre du Conseil exécutif provisoire, tome VI, lire en ligne sur Gallica, p. 469 : avis de Bourbotte.
Alphonse Aulard, Recueil des actes du Comité de salut public avec la correspondance officielle des représentants en mission et le registre du Conseil exécutif provisoire, tome VII, lire en ligne sur Gallica, p. 62 : avis de Bellegarde et Fayau.
Gracchus Babeuf, (lire en ligne sur Gallica, Du système de dépopulation ou La vie et les crimes de Carrier), 1794, paragraphe IV, pages 24-25. Cette affirmation est fondée, selon lui, sur Causes secrettes de la révolution du 9 au 10 thermidor, une brochure signée par « Simpronius-Gracchus Vilate, jeune homme de 26 ans, ex-juré du tribunal de sang de Robespierre » qui « mérite quelque crédibilité (…) en ce qu'il donne des indices assez sûrs, qu'il a été admis dans leurs conciliabules secrets, et initié dans les plus profonds mystères ». En fait, Joachim Vilate, ex-juré au tribunal révolutionnaire, écrit ce plaidoyer pendant son emprisonnement, et il attend d'être jugé avec le personnel du tribunal révolutionnaire. C'est un plaidoyer pro domo dans lequel il prétend avoir joué un grand rôle dans la chute de Robespierre, espérant par ce moyen échapper à la guillotine. Vilate était un espion du comité de salut public, et plus particulièrement de Barère. Par ailleurs, certains considèrent que ces écrits sont apocryphes, les attribuant plutôt à Pierre Choderlos de Laclos.
Gracchus Babeuf, (lire en ligne sur Gallica, Du système de dépopulation ou La vie et les crimes de Carrier), 1794, paragraphe IV et suivants.
Gracchus Babeuf, Du système de dépopulation ou La vie et les crimes de Carrier, 1794, paragraphe VI, lire en ligne sur Gallica, p. 103-108 : « J'ai démontré que, dans le système de dépopulation, écrit-il, les gouvernants ont voulu diriger la partie d'exécution qui aurait lieu sur le théâtre de la Vendée, de manière que la destruction s'opérât, d'abord sur une très grande partie de l'armée républicaine, et ensuite sur la totalité de la population vendéenne. Les preuves que j'ai rapportées me paraissent assez fortes, pour avoir pu convaincre que toutes les dispositions ont été parfaitement conduites pour remplir le premier point; l'extermination de milliers de citoyens dans l'armée républicaine. Il faudrait revoir Philippeaux tout entier, pour cumuler un plus grand nombre de ces preuves. J'en suis à l'époque où il s'est agi d'atteindre la seconde partie du but; l'anéantissement de la population vendéenne. On va voir comment, pour assurer leur succès, nos exécrables dévorateurs s'y prirent ».
Gracchus Babeuf, Du système de dépopulation ou La vie et les crimes de Carrier, 1794, paragraphe VII, lire en ligne sur Gallica, p. 109 et alii.
Goudeau André, « Chapitre VII. Brigandage et chouannerie », dans Le département de l’Eure sous le Directoire, Presses universitaires de Rouen et du Havre, coll. « Hors collection », (ISBN979-10-240-1133-2, lire en ligne), p. 103–115
Guy-Marie Lenne, Les Réfugiés de la guerre de Vendée, 1793-1796, Éditions Geste, La Crèche, collection « Pays d’histoire », 2003. Voir également « Les réfugiés de Vendée ».
Ce qui distingue le « génocide » du « populicide », c'est que l'un renvoie à un plan d'extermination, tandis que l'autre (dans la définition qu'en donne Babeuf) sert à désigner un système de dépopulation. De même, « génocide », mot hybride formé d'une racine grecque et d'un suffixe latin, témoigne, à l'origine, du caractère raciste de l'extermination planifiée par les nazis, contre un peuple considéré comme biologiquement distinct ; il n'existe pas de mot latin qui puisse être mis en correspondance avec le sens moderne de « race » développé au XIXe siècle (ainsi, radix renvoie à l'extraction, à la racine) ; au contraire, en grec, il existe deux mots, ethnos et genos, qui ont donné ethnicide et génocide. Voir Raphaël Lemkin, « Le crime de génocide ».
qmul.ac.uk
history.qmul.ac.uk
Stefan Berger, Mark Donovan, Kevin Passmore (dir.), Writing National Histories - Western Europe Since 1800, Routledge, Londres, 1999, 247 pages, contribution de Julian Jackson. Voir sa biographie.
retronews.fr
« Suite de la séance du 28 messidor. Le directoire exécutif au conseil des cinq cents. », Le Moniteur Universel, (lire en ligne)
revolution-francaise.net
Procédure de la proposition de loi no 3754 déposée le 21 février 2007 à l'Assemblée nationale française par sept députés UMP et deux MPF et renvoyée à la commission des affaires culturelles, familiales et sociales. Voir la réaction de professeurs d'histoire de l'enseignement supérieur, auteurs du site de Révolution Française.net.
revues.org
ahrf.revues.org
Serge Bianchi, « La Révolution française », Annales historiques de la Révolution française, no 327, premier trimestre 2002.
À Nantes, Carrier privilégie le ravitaillement de l'armée sur celui des civils, non seulement les Vendéens, mais aussi les patriotes de Nantes, qui sont soumis au rationnement. C'est l'un des griefs avancés par Jullien de Paris pour demander son rappel, en février 1794, comme le montrent les lettres qu'il adresse à Robespierre et à son propre père. Voir également Roger Dupuy, La République jacobine, Terreur, guerre et gouvernement révolutionnaire, 1792-1794, tome 2 de la Nouvelle histoire de la France contemporaine, p. 168-171.
scielo.br
Michel Vovelle, « L'historiographie de la Révolution Française à la veille du bicentenaire », Estudos avançados, octobre-décembre 1987, volume 1, no 1, p. 61-72. [3] ou [4].
Voir, par exemple : Didier Guivarc'h, « La mémoire collective. De la recherche à l'enseignement », Cahiers d'Histoire Immédiate, automne 2002, no 22 ; Jean-Clément Martin, La Vendée et la Révolution. Accepter la mémoire pour écrire l'histoire, Perrin, collection Tempus, 2007.