Michel Leymarie, L' Action française : culture, société, politique, Villeneuve-d'Ascq, Presses Univ. Septentrion, , 434 p. (ISBN978-2-7574-0043-2, lire en ligne), p. 169
Véronique Auzépy-Chavagnac, Jean De Fabrègues et la jeune droite catholique : Aux sources de la Révolution nationale, Presses Univ. Septentrion, , 464 p. (ISBN978-2-85939-774-6, lire en ligne), p. 370 et 389
« Gustave Thibon interviewé par Jacques Chancel dans l'émission Figures sur Antenne 2 », sur Ina.fr, (consulté le ) : « — Thibon : mon premier réflexe a été de dire non pour la bonne raison qu’introduire une étrangère dans son foyer pendant des mois, on ne sait pas trop n'est-ce pas. Ensuite, je ne suis pas antisémite du tout, tant s'en faut, mais le caractère juif n'est pas tout à fait dans mes cordes, complètement. — Chancel : c'est presque de l’antisémitisme de dire ça. — Thibon : Aucun rapport, c'est elle qui était antisémite, et c'est moi qui défendais Israël. Bon enfin, parlons de trait de caractère. Ensuite les agrégés de philosophie, mon dieu, j'ai dit ça va être impossible, elle se fait des illusions, bref. Enfin j'ai dit oui. Et pourquoi dit-on oui dans ces cas-là ? D'abord je crois pour faire plaisir à un ami. Ensuite les juifs à ce moment-là méritaient la cote d'amour parce qu'ils étaient persécutés. Ensuite peut-être, un brin de charité évangélique, je n'en sais rien. [...] Au bout de 48 heures j'ai vu que j'avais un être supérieur comme je n'avais jamais rencontré, et l'amitié a été absolument indéfectible entre nous. »
Michael Löwy. Pelletier (Denis). Economie et Humanisme. De l'utopie communautaire au combat pour le tiers- monde 1941-1966. In: Archives de sciences sociales des religions, n°98, 1997. p. 100. [lire en ligne]