Bruno Curatolo, Les écrivains auteurs de l'histoire littéraire : Claudel et ses contemporains, une histoire littéraire problématique, Besançon, Presses Universitaires de Franche-Comté, , 212 p. (ISBN978-2-848-67196-3, lire en ligne), p. 110.
Tacite s'en fait l'écho dans son Dialogue des orateurs, au début du chapitre 13 :« le peuple lui-même, entendant réciter sur le théâtre des vers de Virgile, se leva tout entier et rendit au poète, qui se trouvait en ce moment parmi les spectateurs, les mêmes respects qu'au maître de l'empire »[3].
« Traduction» de Jacques Delille :
Eurydice s'écrie : « Ô destin rigoureux !Hélas ! Quel dieu cruel nous a perdus tous deux ?Quelle fureur ! Voilà qu'au ténébreux abîmeLe barbare destin rappelle sa victime.Adieu ; déjà je sens dans un nuage épaisNager mes yeux éteints, et fermés pour jamais.Adieu, mon cher Orphée ! Eurydice expiranteEn vain te cherche encor de sa main défaillante ;L'horrible mort, jetant un voile autour de moi,M'entraîne loin du jour, hélas ! et loin de toi.»