« Il se peut aussi qu’il n’y ait qu’une seule sphère creuse commune aux trois astres et que les trois sphères solides, dans l’épaisseur de celle-là, n’aient qu’un seul et même centre, la plus petite serait la sphère vraiment solide du soleil, autour de laquelle serait celle de Mercure ; viendrait après, entourant les deux autres, celle de Vénus qui remplirait toute l’épaisseur de la sphère creuse commune. »Théon de Smyrne, Exposition des connaissances mathématiques utiles à la lecture de Platon, Astronomie, 33.
« L'étoile de Vénus et celle de Mercure, faisant leur révolution autour du soleil qui leur sert de centre, reviennent sur leurs pas et retardent dans certains cas ; dans d'autres même elles restent stationnaires au milieu des signes, par l'effet de leur marche circulaire. »De Architectura, L.IX, chap. 1, 6.
« L'orbite du soleil est placée au-dessous de celle de Mercure, et celle-ci a au-dessus d'elle l'orbite de Vénus ; d'où il suit que ces deux planètes paraissent tantôt au-dessus, tantôt au-dessous du soleil, selon qu'elles occupent la partie supérieure ou inférieure de la ligne qu'elles doivent décrire. »Macrobe, Commentaire du Songe de Scipion, L. 1, chap. 19.