René Poupardin (d'après les manuscrits de Paris et Copenhague) - La vie de Saint Didier, évêque de Cahors - 1900 ici
Charles Joseph Hefele - Histoire des conciles d’après les documents originaux - TOME IV, LIVRE XXI, rub. 57 et 58
ici
René Poupardin – Le Royaume de Provence sous les Carolingiens (855-933?), page 35 ici :
De la domination de Louis II en Provence il est resté peu de marques. C'est à peine si nous avons conservé la mention d'un diplôme par lui accordé à l'abbaye de Donzère au diocèse d'Orange'. Occupé de ses luttes contre les Sarrasins et les ducs de Bénévcnt, l'empereur devait avoir peu le temps de songer à ses nouveaux États. C'est seulement en 8?9 qu'on le voit y intervenir, pour placer sur le siège épiscopal de Grenoble un clerc du nom de l^nniior, protégé de Lothaire qui, à cette époque, se trouvait auprès de son frère dans l'Italie méridionale. Celte concession faite par l'empereur de dignités ecclésiastiques ne fut d'ailleurs pas la seule. Louis, en effet, se laissa plus ou moins corrompre en même temps que l'impératrice Engilberge, pour faire don à l'archevêque Roland d'Arles de l'abbaye de Saint-Césaire dans cette ville.
René Poupardin – Le Royaume de Provence sous les Carolingiens (855-933?), page 86 ici :
Le 11 mai 878, arrivait à Arles, sur trois dromons à lui prêtés par la cité de Naples et son évêque-duc Athanase, le pape Jean VIII, que ses démêlés avec le duc de Spolète, Lambert, et le beau-frère de celui-ci, Adalbert de Toscane, forçaient à quitter Rome pour venir chercher lui-même en Gaule l'appui dont il avait besoin contre ses turbulents voisins aussi bien que contre les Sarrasins \ A peine débarqué, pendant que la plupart des évêques des provinces voisines se hâtaient d'accourir au-devant.... il envoyait prévenir de son arrivée le comte Boson, et avait avec celui-ci une entrevue à laquelle assistait Ermengarde. Le duc et son épouse paraissent avoir produit sur l'esprit du souverain pontife la meilleure impression. Dans la lettre que Jean VIII adressait peu de temps après à l'impératrice Engilberge, il abondait sur leur compte en expressions élogieuses, se déclarant "tout prêt à les élever".
bnf.fr
gallica.bnf.fr
Arthur Malnory - Saint Césaire, évêque d'Arles : 503-543 - E. Bouillon - Paris, 1894 - page 92 (ici)
Arthur Malnory - Saint Cesaire Évêque D'Arles (503-543) – 1894 – page 161 ici
Louis Duchesne - Fastes épiscopaux de l’ancienne Gaule (2e éd.), page 260 :
ici
catalogue.bnf.fr
Michel Dillange, Les Comtes de Poitou, ducs d'Aquitaine : 778-1204, Mougon, Geste éd., coll. « Histoire », , 303 p., ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN2-910919-09-9, ISSN1269-9454, BNF35804152), p. 57-58.
Claude Lepelley - La fin de la cité antique et le début de la cité médiévale … - 1996 - page 157, ici
Claude Lepelley - La fin de la cité antique et le début de la cité médiévale … - 1996 - page 157, ici :
D'après Claude Lepelley, Parthenius est petit-fils de l'empereur Avitus et un parent de l'évêque Rurice de Limoges. Proche de l'évêque Césaire, il devient sous la domination franque patrice à Arles puis magister officiorum atque patricius pour la Gaule. Il est assassiné à Trèves peu de temps après la mort de Thibert en raison du poids de ses impositions fiscales.
Maur-François Dantine, … - L'art de vérifier les dates des faits historiques, des chartes, des... – 1818 - page 372 ici :
Deux ans après – le pillage du château d’Ugernum (ie Beaucaire) -, le roi des Visigoths, irrité du mauvais accueil que Gontran avait fait à trois ambassades qu’il lui avaient envoyées, revient dans la province d’Arles, qu’il ravagea, et reprend encore Ugernum.
Charles-Louis Richard - Bibliothèque sacrée, ou Dictionnaire universel historique, dogmatique, canonique, géographique et chronologique des sciences ecclésiastiques – 1827 – page 69 ici.
David Bailie Warden, Nicolas Viton de Saint-Allais - L'art de vérifier les dates... – 1818 - page 371
ici :
Gontran n'avait point de place maritime dans ses états, et sentait la nécessité d'en avoir une pour animer le commerce de ses sujets. En conséquence il demande à Childebert, son neveu, roi d'Austrasie, la moitié de la ville de Marseille. L'ayant obtenue par le besoin que Childebert avait de ses armes pour les opposer à celles de Chilpéric, il y envoie le patrice Dyname...
Louis Mas Latrie - Chronologie historique des papes, des conciles généraux et des conciles des... – 1836 – page 359 ici :
Le concile de Lyon de 829 dont il reste une lettre synodale d'Agobard, archevêque de Lyon, de Bernard, archevêque de Vienne, et d'Eaof, évêque de Châlons-sur-Saône, à l'empereur Louis-le-Débonnaire, s’était tenu pour se plaindre de la protection des officiers royaux accordée aux Juifs, et des inconvénients qui en résultaient pour les chrétiens.
Toutefois d’après Frédéric de Gingins-La-Serra, le duché d’Arles sous Louis II est administré par le comte Adalbert.
Frédéric de Gingins-La-Sarra - Mémoires pour servir à l'histoire des royaumes de Provence et de Bourgogne-Jurane – 1851 – p. 43
ici :
… ce monarque [Charles-le-Chauve] réunit celui de la Provence ou du duché d'Arles qui jusqu'alors avait été administré au nom de l'empereur Louis II, par un comte Adalbert avec le titre de margrave (marchio)"'). A la recommandation du pape Jean VIII, le duc Boson parait avoir laissé à ce margrave et à la comtesse Rothilde, sa femme, l'administration d'une partie de la Provence ….
Boson arrive à Turin le 24 novembre 878.
Frédéric de Gingins-La-Sarra - Mémoires pour servir l'histoire des Royaumes de Provence et de Bourgogne Juranes - 1re partie, Les Bosonides – p. 56 ici :
« Cependant la suite fait voir que les provinces de la Gaule occupées à se garantir elles-mêmes des irruptions des Normands, ne montrèrent que peu d'empressement à répondre aux sommations du roi et du pontife romain). Le nombre de gens de guerre que le duc Boson put réunir pour former l'escorte du pape, fut à peine suffisant pour repousser les attaques des brigands qui infestaient les gorges de la Maurienne et les passages du mont Cenis. Néanmoins, grâces à la vigilance de celui qui le commandait [il s’agit de Boson], le convoi arriva heureusement le 24 novembre (878) à Turin, et fit son entrée solennelle à Pavie peu de jours après. »
Frédéric de Gingins-La-Sarra - Mémoires pour servir à l'histoire des royaumes de Provence et de Bourgogne-Jurane – 1851, page 97
ici
issn.org
portal.issn.org
Michel Dillange, Les Comtes de Poitou, ducs d'Aquitaine : 778-1204, Mougon, Geste éd., coll. « Histoire », , 303 p., ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN2-910919-09-9, ISSN1269-9454, BNF35804152), p. 57-58.
italie-italy.com
Age d'or de la République d'Amalfi, consulté le 13 octobre 2007 ici.
Ambiza ou plutôt un détachement de son armée remonta le long du Rhône et de la Saône, entra en Bourgogne, pénétra jusqu'à Autun, fit le siège de cette Ville et la prit un mercredi 22 du mois d'Août de l’an 725. Les infidèles l’abandonnèrent ensuite après l’avoir saccagée et ruinée, et en avoir remporté de riches dépouilles.
Lorsque le bienheureux Quintien [Quintianus] fut sorti de ce monde (ndlr / vers 525), ainsi que nous l’avons dit [livre III], saint Gal (ndlr / 525-551), avec l’appui du roi, lui succéda dans son siège. À cette époque, la peste ravageait diverses contrées, surtout la province d’Arles,...
En ce temps mourut aussi Sabaude [Sabaudus], évêque d’Arles, à la place duquel fût nommé Licérius, référendaire du roi Gontran. Cette province fut dépeuplée par une cruelle contagion. Evans [Evantius], évêque de Vienne, mourut aussi, et, à sa place, le roi nomma Virus, prêtre de race sénatoriale. Cette année, beaucoup d’évêques quittèrent ce monde, et je n’en parle point, parce que chacun a laissé dans sa ville des monuments.
« Aussi les pirates Maures, apportés par le Rhône près de la ville d'Arles, ravagèrent impunément de côté et d'autre et s'en retournèrent leurs vaisseaux chargés de dépouilles. »
« Le pape Jean, irrité contre les comtes Lambert et Adalbert, parce qu'ils lui avaient pillé des villages et une ville, les frappa d'une épouvantable excommunication, puis sortit de Rome, arriva par mer à Arles le jour de la Pentecôte, et envoya ses messagers au comte Boson. »
uca.edu
libro.uca.edu
Cette alliance, controversée, du duc Mauronte avec les Sarrasins pourrait être liée à des effectifs militaires insuffisants pour défendre la Provence contre les Carolingiens.
....seem to be some indication that pre-Carolingian Southern France did not possess a military class as well organized as those vassi of Frankish origin whom Charles Martel enriched with Church lands (cf. A. Boretius and V. Krause, Capitularia regum Franconum, in Mon. Gen. Hist. Capitularia, I, nos. 10-12, pp. 29-32 (hereafter cited as Boretius, Capitulania)) and who followed him and his successors into battle. When the Carolingians advanced down the Rhone they found that Maurontius, patrician of Provence, had invited Moslem forces to garrison his cities, probably because he could not muster sufficient warriors of his own. D’autres sources locales laissent plutôt penser à une « Moslem conquest rather than a collaboration between Maurontius and the Moslems. » Chron. of Moissac, p. 291, says that the Moslems seized Arles in 734, and another contemporary source says that in 737 the patrician Maurontius turned Avignon over to them (Fredegarii cont., ch. 19, pp. 177-178). This would imply that at this date he still controlled this city and its castra. Another local source agrees with the Chron. of Moissac (Annals of Aniane, cols. 3-5). Duprat in Bouches du Rhône, II, 131-132, A. Molinier in "Sur les invasions Arabes dans le Languedoc," in Hist. Gén. de Lang., II, 550-552, and H. Zotenburg in ibid., pp. 557-558, follow the Fredegarius version.
The Development of Southern French and Catalan Society, 718-1050 d’Archibald R. Lewis, consultable ici
P. A. Février (sous la direction de) - La Provence des origines à l'an mil, page 483 :
Un certain Garin, en 841, avait porté le titre de duc de Provence (Chron. Aquit.), mais son pouvoir semble avoir eu comme assise le Lyonnais.
D'après Lewis, Archibald R (The Development of Southern French and Catalan Society, 718–1050, University of Texas Press Austin, 1965 - 93n) Garin aurait été dux and marchio de Provence sous Lothaire, après le Traité de Verdun (843), en août de l'année. Il aurait pu succéder au comte Leibulf autour de 829 (ou 835 ?). Par ailleurs, Garin est probablement l'altération de Warin suivant un processus commun à bien d'autres noms et mots : Guillaume pour Wilhem, guerre pour war…
Du côté de l’Espagne le mariage d’Ingonthe, fille de Sigebert, avec Hermenégild, fils du roi Liuvigild, n’amena aucun rapprochement, bien au contraire. Le bruit ayant couru que la princesse franque était morte des mauvais traitements qu’elle avait subis, Gontran saisit ce prétexte pour tenter de mettre la main sur la Septimanie. « Il est indigne de laisser ces horribles Goths s’étendre jusqu’en Gaule, en Septimanie. ». Il leva deux armées, l’une composée des « peuples qui habitent au-delà de la Seine, de la Saône et du Rhône, l’autre des gens de Bourges, Angoulême, Saintes, Périgueux ». Mais la première ne put enlever Nîmes et les autres cités et la seconde fut chassée de Carcassonne où elle avait pénétré. Au retour, ces troupes, qui avaient commis sur leur passage mille atrocités, furent assaillies par les populations exaspérées du Toulousain et de la vallée du Rhône.
Mais Liuvigild mourut en 586. Son successeur Reccared était catholique, parent par alliance de Brunehaut. Un accord était facile. Mais Gontran haïssait les Goths et s’obstinait à vouloir la Septimanie. Cette fois, le désastre fut complet. Le duc Austrovald avait réussi à soumettre Carcassonne, mais un autre duc, Boson, arrivé avec ses contingents de Saintes, Périgueux, Bordeaux, Agen, Toulouse, prit le commandement. Il se laissa surprendre et ce fut la déroute. Les Francs auraient eu 5 000 tués et 2 000 prisonniers (589).
En ce qui concerne les représailles de 585 ou plus probablement de 586, Ferdinand Lot, dans son ouvrage Naissance de la France (accessible ici) indique :
La réplique gothique fut immédiate : Reccared, fils de Liuvigild, s’empara de Cabaret (Aude) et de Beaucaire et ravagea le pays. Gontran dut confier 4 000 hommes an duc Leudegisèle pour défendre le pays d’Arles et dépêcher le duc d’Auvergne, Nizier, pour garder la frontière du côté de la Septimanie. Même insuccès sur mer. Les Visigoths attaquèrent et pillèrent la flotte que Gontran dirigeait sur la Galice, sans doute pour venir en aide aux Suèves menacés par le roi goth. Le royaume suève fut réuni à l’Etat visigothique (585).
Grégoire de Tours dans son Histoire des Francs (livre IX) donne quelques détails, notamment sur la date de ces représailles :
Les Goths, à cause des ravages que l’année précédente l’armée du roi Gontran avait exercés dans la Septimanie, firent une irruption dans la province d’Arles, enlevèrent beaucoup de butin, et emmenèrent captifs tous les habitants, jusqu’à dix milles de la ville. Ils prirent aussi un château nommé Beaucaire, désolèrent le pays et ses habitants, et s’en retournèrent sans avoir éprouvé aucune résistance.
Grégoire de Tours dans son Histoire des Francs (livre VIII) donne quelques détails :
Le roi ayant entendu ces nouvelles, nomma pour duc Leudégésile à la place de Calumniosus surnommé Agilan, lui soumit toute la province d’Arles (ie Provence Arlésienne) et lui donna plus de quatre mille hommes pour en garder les frontières. Nicet duc d’Auvergne partit également avec des troupes, et fut chargé de cerner les frontières du pays.
L’an vingt-septième du même règne (587), Leudégésile fût nommé par Gontran patrice de la Provence. On annonça que le roi Childebert avait eu un fils nommé Thibert.
Gontran dut confier 4 000 hommes au duc Leudegisèle pour défendre le pays d’Arles et dépêcher le duc d’Auvergne, Nizier, pour garder la frontière du côté de la Septimanie.
« (842) Aussi les pirates Maures, apportés par le Rhône près de la ville d'Arles, ravagèrent impunément de côté et d'autre et s'en retournèrent leurs vaisseaux chargés de dépouilles. »