Pierre-François Péron, Mémoires du Capitaine Péron : sur ses voyages aux côtes d'Afrique, en Arabie, à l'île d'Amsterdam, aux îles d'Anjouan et de Mayotte, aux côtes nord-ouest de l'Amérique, aux îles Sandwich, à la Chine, etc., Paris, Brissot-Thivars, (lire en ligne).
« Assemblée générale des Nations-Unies, 29e session, supplément n°23, A/9623/Rev.1, ch XI, annexe, §32 », p. 237 : Le 26 août 1974, l'Agence France-Presse a publié le communiqué suivant concernant un projet de loi que le Gouvernement français doit déposer devant le Parlement au sujet du territoire :
"une nouvelle étape va être franchie dans le processus ouvert en juin 1973 par la France pour mener son territoire d'outre-mer des Comores à l'indépendance. Un projet de loi sera déposé par le gouvernement à la rentrée parlementaire d'octobre, organisant dans cet archipel un référendum portant sur son indépendance. M. Olivier Stirn, secrétaire d'Etat, l'a officiellement annoncé lundi soir à Paris, en précisant que la date de cette consultation pourrait être fixée soit en décembre prochain, soit en mars 1975. Le problème de Mayotte a toujours marqué l'atmosphère des pourparlers franco-comoriens sur l'avenir de l'archipel et les Mahorais ont toujours exprimé leur préférence, en cas de référendum sur l'indépendance, pour une consultation île par île. Il ne saurait en être question aujourd'hui, et M. Olivier Stirn en a donné les motifs : le choix du Gouvernement français, a-t-il dit, s'est porté sur une consultation globale de l'archipel pour trois raisons : la première, juridique, car, aux termes des règles du droit international, un territoire conserve les frontières qu'il avait en tant que colonie ; en deuxième lieu, on ne peut concevoir une pluralité de statuts pour les différentes îles de l'archipel ; enfin, il n'est pas dans la vocation de la France de dresser les Comoriens les uns contre les autres ; son rôle est au contraire de faciliter le rapprochement entre eux et de trouver un statut juridique approprié."