Gilles Le Bouvier (dit le héraut Berry), Armorial de France, Angleterre, Écosse, Allemagne, Italie et autres puissances, composé vers 1450 par Gilles Le Bouvier dit Berry, premier roi d'armes de Charles VII, roi de France : texte complet, publié pour la première fois d'après le manuscrit original / précédé d'une notice sur la vie et les ouvrages de l'auteur... par M. Vallet de Viriville, Paris, Bachelin-Deflorenne, , XII-232 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 46.
H. Etienne et J.-C. Limasset, Ressources en charbon de la région Pays-de-la-Loire : Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée, Nantes, BRGM, (lire en ligne [PDF]), p. 13 et 116.
Georges Bertin, « Lancelot du Lac, héros des passages », Bulletin de la Société de Mythologie Française, nos 190-191, (lire en ligne [PDF]). Plus tard, Le , le comte Guy XIV de Laval y fait rédiger par un certain O. Lorence, son chapelain, la charte des « Usemens et Coustumes de la foret de Brecilien » qui lie la forêt de Paimpont à la mythique forêt de Brocéliande en mentionnant la fontaine de Barenton, divise la forêt en parcelles (ou breils) et indique les droits et obligations des usagers de la forêt dans chacune de ces parcelles... Dans Hauts lieux de Brocéliande, Claudine Glot voit dans cette charte la plus ancienne preuve que les terres de Guy de Laval, seigneur de Comper, comprennent les hauts lieux de la légende arthurienne bien avant la vague romantique du XIXe siècle.
L'Abbé Angot a émis ailleurs et développé avec quelques détails une théorie sur la "Recherche des voies anciennes par l'étude des limites paroissiales", qui permet de reconstituer un réseau très serré de chemins antiques, dont un grand nombre sont d'origine gallo-romaine. On admet en effet que les Mérovingiens et les Carolingiens ne firent qu'entretenir celles des voies construites avant eux dont ils sentaient la nécessité. « Histoire de la Mayenne », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne), t. I, p. 16.
Sans de réelles documentations l'indiquant. On retrouve cette activité dans les toponymes qui évoquent les broussailles, la forêt (brière, genêt, teil, brosse, etc.), et surtout ceux qui ajoutent à des noms de famille les suffixes "ière" ou "erie" que l'on s'accorde à dater du XIIe siècle et XIIIe siècle. On reconnaît le plus grand nombre de ces localités nouvelles à des noms dérivés d'un nom propre d'homme, celui de leur premier possesseur, augmenté des finales "ière" et "erie". Ces désinences n'étaient pas inconnues aux époques antérieures, mais répondaient à une forme latine et avaient une autre signification. La Ferrière, Avénières, Fromentières, désignaient des lieux abondants en minerai, en avoine, en froment. Les noms de la nouvelle éclosion si féconde contiennent toujours un nom d'homme. On ne les trouve qu'exceptionnellement en dehors de l'Ouest de la France, parce que partout ailleurs le sol avait été mis en culture bien antérieurement. En Mayenne, on n'en compte pas moins de huit mille. « Histoire de la Mayenne », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne), t. I., p. 20.
L'abbé Angot indique comme une remarque intéressante, qu'à leur formation ont présidé des règles logiques et qui supposent encore une notion confuse des lois de la phonétique. Les noms propres qui indiquent une profession, une fonction, une dignité, donnent naissance à des noms locaux en erie - la Maçonnerie, la Couvrie, la Comterie, la Prêterie, etc. Tous les autres forment des mots en ière : la Normandière, la Renardière, la Renaudière, sauf pourtant le cas où le mot radical a une finale en er qui, par euphonie, amène la désinence en erie : la Besnerie, la Gauterie, la Rogerie, etc. Les huit mille noms locaux ainsi formés représentent environ deux mille cinq cents noms d'individus. Une autre forme bien moins fréquente, mais qui a cependant servi à dénommer quatre cents cinquante localités, dérive, aussi d'un nom d'homme avec la désinence 'ais ou aie : l'Asselinais, la Hamelinaie, l'Aubriais. Tous ces mots, comme les précédents, sont toujours féminins. Ils sont les plus modernes, serencontrent rarement dans les chartes du XIIIe siècle, et sont formés sans règle, comme l'indique la variante orthographique ais, aie, qui se trouve même dans les anciens textes. Les noms d'homme sans suffixe et sans article ont servi de nom local dans une centaine de cas seulement. « Histoire de la Mayenne », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne), t. I., p. 20-21.
la terre en est noire et pesante, écrit-on en substance, difficile à cultiver, surtout dans l'élection de Laval, où il faut six ou huit bœufs et quatre chevaux pour les labours, et où les meilleurs fermiers ne peuvent ensemencer que vingt journaux. Les bonnes terres se reposent pendant cinq ans et donnent ensuite trois récoltes en six ans. Les autres sont laissées en jachères pendant huit ou dix ans, servent de pâturages et s'engraissent des cendres des genêts et broussailles du défrichement. Les landes, les bois, les étangs, occupent la moitié du sol et les champs sont, en outre, clos de haies boisées et rapprochées. Beaucoup de reptiles s'y trouvent, préjudiciables aux bestiaux, sans compter l' « aragne» qu'ils mangent avec l'herbe et qui les fait périr sur le champ. Dans les bonnes années, les récoltes nourriraient l'habitant pendant dix-huit mois, mais elles manquent souvent. On cultive peu de froment, mais du seigle ou du méteil, du sarrasin, de l'avoine, du chanvre, des pommiers, et de plus du lin, de l'orge dans l'élection de Laval, des poiriers dans celle de Mayenne. Les bestiaux, vendus à trois ou quatre ans pour les pâturages de la Normandie, forment la principale ressource ; ils sont de petite race, ainsi que les chevaux, d'ailleurs sobres et vigoureux, et les moutons. . L'élection de Château-Gontier, dont un quart restait en landes en 1720, était misérable du côté voisin de la Bretagne. Le lin, seul, constituait une récolte avantageuse. Sur la rive gauche, les paroisses les plus proches de l'élection de la Flèche avaient un quart des terres cultivables planté de bonnes vignes, et le reste, moitié en froment, moitié en seigle. Plus près de Château-Gontier, les vignes, de mauvais renom, n'occupaient qu'un dixième du sol, et le froment, recueilli en petite quantité, ne valait pas mieux que le seigle. « Histoire de la Mayenne », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne), t. I., p. 34.
La généralité de Tours avec ses treize cent quatre-vingts lieues carrées, sa population d'un million trois cent trente-huit mille habitants, ses 30 millions de contribution, devait avoir quatre départements, même en cédant quelque chose au Poitou. Après avoir écarté les prétentions de Saumur qui demandait une cinquième
circonscription, on décida que Laval formerait le quatrième département, mais moins étendu de quarante à soixante lieues carrées que les trois autres. « Histoire de la Mayenne », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne), t. I., p. 25.
Quand il s'agit de diviser ce territoire en districts, on hésita sur le nombre. On allait se décider pour six ; mais Mathurin Julien Dalibourg pour Sainte-Suzanne, MM. Garnier et Thomine pour Lassay, M. de la Cheronnière, pour Évron, M. de Praslin pour Villaines, firent valoir des motifs sérieux. MM. du Boisbéranger, de Gruel, Duval de la Bérangerie protestèrent au nom d'Ernée contre le projet qui réduisait à trois le nombre des districts. Les députés voulaient en effet peu de districts par raison d'économie, et les délégués en voulaient tous chez eux pour éviter des frais à leurs commettants. Le 4 février, l'Assemblée décida qu'il y aurait sept districts. On entendit alors Villaines protester que Lassay n'était pas central, et qu'il valait mieux choisir Javron ; Sainte-Suzanne soutint que son tribunal du grenier à sel et sa justice royale offraient plus de sujets instruits qu'Évron. Mayenne, pour obtenir le chef-lieu ou au moins un partage des administrations, fit valoir par MM. Lefebvre-Champorin et Moullin de Vaucillon, qu'éloignée sans doute de Château-Gontier et de Craon, elle était plus centrale pour les autres chefs-lieux de districts. « Histoire de la Mayenne », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne), t. I., p. 25.
Gwenolé Kerdivel, [1] Entre Armorique et Normandie : lecture spatiale du Néolithique ancien et moyen dans l’Ouest de la France à partir de nouvelles données en Mayenne, Revue Archéologique de l'Ouest, no 29, 2012, p. 8ç-106
Roger Bouillon, « La sépulture mégalithique à entrée latérale du Petit Vieux-Sou à Brécé (Mayenne) », Revue archéologique de l'ouest, vol. 6, , p. 51 (lire en ligne)
Edward James, « Childéric, Syagrius et la disparition du royaume de Soissons », Revue archéologique de Picardie, vol. 3, nos 3-4, , p. 9-12 (lire en ligne)
Gilles Le Bouvier (dit le héraut Berry), Armorial de France, Angleterre, Écosse, Allemagne, Italie et autres puissances, composé vers 1450 par Gilles Le Bouvier dit Berry, premier roi d'armes de Charles VII, roi de France : texte complet, publié pour la première fois d'après le manuscrit original / précédé d'une notice sur la vie et les ouvrages de l'auteur... par M. Vallet de Viriville, Paris, Bachelin-Deflorenne, , XII-232 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 46.