[3]Analyse archéologique des anciens terroirs kanak par LiDAR Christophe Sand, Fabien Juffroy Dans Journal de la Société des Océanistes 2020/1 (n° 150), pages 5 à 16
Jean-Marc Régnault, « La France à la recherche de sites nucléaires (1957-1963) », Cahier du Centre d'études d'histoire de la défense, no 12 « Science, technologie et Défense. Stratégies autour de l’atome et de l’espace (1945-1998) », , p. 24-47 (ISBN2-9515024-0-0, lire en ligne)
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L'hypothèse basse de 40 000 est avancé par Dorothy Shineberg en 1983 et l'hypothèse haute de 1 000 000 par JC Sand en 2023, tandis que celle de 50 000 au moment de la prise de possession est avancée par Bernard Brou. Les estimations basses sont jugées sous-estimées par certains archéologues (Gustave Glaumont dès la fin du XIXe siècle, Chistophe Sand aujourd'hui) et anthropologues, notamment en comparaison des hécatombes biologiques mieux documentées en Amérique du Sud et dans les autres îles du Pacifique, qui représente en ordre de grandeur une division de la population par 10, mais également localement en raison de l'importance du réseau de tarodière ayant existé à la fin du XVIIIe siècle. Les estimations les plus récentes et les plus documentées parlent d'un premier déclin démographique entre 1774 et 1853 dû au choc épidémiologique issu des premiers contacts avec santaliers, baleiniers et missionnaires. Les estimations précédentes, moins documentées et qui paraissent anachroniques en 2024 par rapport aux données concordant sur les évadant les hécatombes biologiques constatées suite aux grandes explorations européennes, formulaient des hypothèses plus basses comme Jean Guiart ou le géographe Jean-Pierre Doumenge, qui estiment que la densité de population devait être très faible avant l'arrivée des Européens, du fait, selon Norma McArthur, d'une multitude de facteurs épidémiologiques (malaria) ou humains (cannibalisme, infanticide, guerres), et que le nombre de cultures s'expliquerait par une forte mobilité des Mélanésiens (J. Guiart). Cf. C. Sand, J. Bole, A. Ouetcho, « Les sociétés pré-européennes de Nouvelle-Calédonie et leur transformation historique : l'apport de l'archéologie », in A. Bensa, Mission du Patrimoine ethnologique, I. Leblic, En pays kanak : ethnologie, linguistique, archéologie, histoire de la Nouvelle-Calédonie, éd. MSH, 2000, p. 183-187
« Nouvelle-Calédonie : un compromis a été trouvé sur la question posée lors du référendum d’indépendance », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
« Nouvelle-Calédonie : un dixième mort dans les violences, tué lors d’affrontements avec les forces de l’ordre », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
« Nouvelle-Calédonie : Emmanuel Macron demande « la levée de tous les barrages » dans une lettre aux habitants de l’archipel », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
Christophe Sand, Jacques Bole et André Ouetcho : Les sociétés préeuropéennes de Nouvelle-Calédonie et leur transformation historique. L’apport de l’archéologie. Réévaluation de l’importance numérique de la population autochtone à l’arrivée de James Cook (2001) [2]
[4] La Nouvelle-Calédonie, un destin peu commun, Une occupation humaine tardive p. 41-48 Jean-Christophe Gay, octobre 2014
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Gwénael Murphy « Pas de cannibale au tribunal ? Enquête sur une étrange absence dans les archives coloniales de la Nouvelle-Calédonie (années 1850-1860) » () (lire en ligne) —colloque international de Nouméa, "Traces, récits et représentations du cannibalisme en Océanie", université de la Nouvelle-Calédonie