Bernád Dénes, Rumanian Aces of World War 2, 2003, Osprey Publishing, Oxford, et Victor Niţu, Vasile Tudor, La Guerre aérienne en Roumanie, 1941-1944, Piteşti, éd. Tiparg, 2006, sur "Constantin "Bâzu" Cantacuzino - The prince of aces".
L'historien Neagu Djuvara craint que ce point de vue soit « générateur de nouvelles formes de xénophobie, car le jeune lecteur se trouve accusé et culpabilisé d'être antisémite par le seul fait d'être né roumain, ce qui ne l'incite pas à ressentir de l'empathie pour les victimes, et peut le pousser à adhérer aux fantasmes des bourreaux » ; il ajoute que « si l'on appliquait cette position à la France, il faudrait considérer Arthur de Gobineau, Charles Maurras, Joseph Darnand, Jacques Doriot et le régime de Vichy comme une part incontournable de l'identité française » (conférence-débat à l'initiative de l'institut Erudio, le 11 novembre 2009, au Novotel Rive droite de Paris). Depuis que les Roumains peuvent voter librement, cette thèse est largement réfutée dans les urnes : le candidat socialiste ex-communiste Ion Iliescu et ses successeurs l'ont très largement emporté (de 85 % et 65 % des voix) aussi bien face à la droite libérale (qui n'a emporté les présidentielles que 2 fois en un quart de siècle) que surtout face aux nationalistes roumains (et il en fut de même au Parlement). En décembre 2006, soit 16 ans après la fin du régime communiste, la Fondation pour une Société ouverte avait publié un sondage (« Roumanie : le fantôme du communisme lutte jusqu’à la dernière minute », sur roumanie.com, ) indiquant que les Roumains considèrent le communisme réel, tel que le pays l'a connu, comme 12 % - une bonne idée aux conséquences globalement positives ; 41 % - une bonne idée mal appliquée aux conséquences globalement négatives (53 % considèrent donc le communisme comme une bonne idée) ; 34 % - une mauvaise idée aux mauvaises conséquences ; 13 % - autre chose ou ne savait pas. On est donc loin de la caricature du « roumain forcément nationaliste, d'extrême-droite, anti-rom et antisémite ».
en: International Commission on the Holocaust in Romania (Commission Wiesel), Final Report of the International Commission on the Holocaust in Romania, Yad Vashem (The Holocaust Martyrs' and Heroes' Remembrance Authority), 2004, [1]