Anne Ber-Schiavetta, « Histoire de la psychanalyse, histoire des sciences. Renouvellements et convergences », Revue française de psychanalyse, 2020/1 (Vol. 84), p. 223-232, DOI : 10.3917/rfp.841.0223, [lire en ligne]
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« À la fin de cette première période Freud est un élève brillant de la psychiatrie universitaire, armé du bagage théorique et thérapeutique de pointe, de son époque. Les études concernant sa bibliothèque indiquent l’étendue de ses lectures (Gilman et al, 1994). Ses connaissances théoriques concernant la clinique et la thérapeutique psychiatrique sont importantes ; les livres de Griesinger et de Kahlbaum sont très annotés, comme celui de Krafft-Ebing qui introduit en 1879 une classification étiologique fonctionnelle, où il distingue les psychonévroses, comme des troubles psychiques dans un cerveau sain. Freud traduit Charcot et plus tard Bernheim » in Nicolas Gougoulis « Freud et les psychiatres », Topique, 3/2004, (no 88), p. 17-35. DOI10.3917/top.088.0017.
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Samuel Lézé, Freud Wars: Un siècle de scandales, Paris, Presses Universitaires de France / Humensis, 2017, [lire en ligne], extraits e-book : [lire en ligne].
universalis.fr
Catherine Clément, « BREUER Josef », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 20 mars 2013. URL : (texte en ligne) : « Comme on le constate souvent dans la vie de Freud, une amitié longue et une collaboration fructueuse se terminent par une rupture pénible. »
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« Ayant eu l'occasion, en 1904, de parler pour la première fois publiquement de la psychanalyse, [...] j'avais déclaré que ce n'était pas moi qui avais donné le jour à la psychanalyse, que c'était Josef Breuer qui s'était acquis ce mérite. » in S. Freud « Contribution à l’histoire du mouvement psychanalytique » in Cinq leçons de psychanalyse, Paris, Payot, 1965, (p. 67 à 155), [1]
« le "procédé cathartique" de Breuer constituait une phase préliminaire de la psychanalyse et que celle-ci datait du jour où, repoussant la technique hypnotique, j'avais introduit celle de l'association libre. [...] Je suis arrivé à la conclusion qu'après tout il n'y avait rien d'impossible à ce que je fusse le véritable auteur de tout ce qui la caractérise et la distingue. Je me fais un plaisir d'ajouter que jamais Breuer n'a fait la moindre tentative de rabaisser mon rôle dans la création de la psychanalyse tant décriée et qu'il n'a jamais prêté le moindre appui aux tentatives faites dans ce sens par mes détracteurs » in S. Freud « Contribution à l’histoire du mouvement psychanalytique » in Cinq leçons de psychanalyse, Paris, Payot, 1965, (p. 67 à 155), [2]