(en) Stefano Bottoni, « Integration, collaboration, resistance. The Hungarian minority in Transylvania and the Romanian state security », dans Joachim von Puttkamer, Stefan Sienerth et Ulrich A. Wien, Die Securitate in Siebenbürgen, Böhlau Verlag, (ISBN978-3-412-22253-6, lire en ligne), p. 189-213.
Source: Asociația Pakiv (voir sur [2]) et les documents du FSE pour l'intégration des Roms sur [3].
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La « Jacquerie de Bobâlna » est une révolte paysanne qui a eu lieu en Transylvanie, sous l’influence des Hussites, contre l’Église et les nobles, sous la conduite d’Antal Budai Nagy. Appuyés par la bourgeoisie urbaine et la petite noblesse, les insurgés reprochent à l’Église ses richesses (elle possède 12 % du territoire transylvain) et déplorent sa perte de prestige à la suite du Grand Schisme d'Occident (1378-1417). Vainqueurs à Bobâlna en , les révoltés obtiennent d’importantes concessions. La noblesse fait bloc contre les révoltés. Elle convoque les représentants des Saxons et de Sicules qui proclament à Căpâlna une « Union fraternelle », appelée l’« Union des trois nations » le . La ville de Kolozsvár (Cluj en roumain), qui avait pris parti pour les insurgés, est prise d’assaut en 1438. Les chefs de la jacquerie sont mis à mort et les paysans Valaques, qui formaient jusqu'alors l'un des états (« nations ») du voévodat de Transylvanie (Universitas valachorum) perdent leurs droits et sont ravalés au rang de serfs. Le caractère dynastique de la Transylvanie s'en trouve renforcé, au bénéfice des dynasties aristocratiques magyares (ro) Historia urbană, Editura Academiei Române, (lire en ligne).
Béla Köpeczi (dir.), History of Transylvania, 3 vol., Boulder, East European Monographs, 2001-2002 : traduction anglaise d'un ouvrage documenté et précis (version abrégée en français disponible sur : Histoire de la Transylvanie, Budapest, Akademiai Kiadó, 1992), mais contesté par les historiens roumains parce qu'il adopte la thèse du « Désert des Avars » (Avarenwüste) d'Eduard Rössler selon laquelle les Magyars ont trouvé la Transylvanie vide d'habitants, à l'exception de quelques tribus slaves nomades ; à l'inverse, l'historiographie hongroise moderne considère par nature toutes les sources roumaines comme non fiables parce qu'elles adoptent la thèse d'une continuité romanophone en Transylvanie entre le retrait de l'Empire romain au IIIe siècle et les premières valachies attestées au XIIIe siècle.
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(ro) « Rezultate », sur www.recensamantromania.ro (consulté le ).
Source: Asociația Pakiv (voir sur [2]) et les documents du FSE pour l'intégration des Roms sur [3].
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Jean Nouzille, La Transylvanie : terre de contacts et de conflits, Strasbourg, Centre d'études germaniques, , 255 p. (ISBN2-910412-00-8, OCLC32036613).