Hornachos (French Wikipedia)

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aujourdhui.ma

books.google.com

  • (es) Fermín Mayorga Huertas, Los moriscos de Hornachos crucificados y coronados de espinas, Séville, Cultivalibros, coll. « Colección Autor », , 246 p. (ISBN 978-8499230030, lire en ligne), p. 151-167.

cervantes.es

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  • (es) Aziz Amahjour, « Aproximación semiótica a unidades fraseológicas españolas de temática mora y morisca », Paremia, Madrid, Asociación Cultural Independiente / Centro Virtual Cervantes, Instituto Cervantes, no 21,‎ , p. 180 (ISSN 1132-8940, lire en ligne).

cervantesvirtual.com

  • Dans son Memorable expulsión, le moine Fray Marcos de Guadalajara rapporte comme suit les résultats de l’enquête menée en 1608 par l’alcade de la Cour royale Gregorio López Madera (cf. A. Sánchez Pérez 1964, p. 117-119) :
    « les Morisques du bourg étaient au nombre de mille vecinos, sans qu’il y eût parmi eux plus de quatre chrétiens de longue date. Ils avaient chez eux république et gouvernement en vue de commettre des délits très graves et des agressions, lors desquelles ils faisaient exécuter les têtes qu’ils s’étaient fait signaler, c’est assavoir : les riches. Ils avaient une caisse et une bourse où était déposé l’argent nécessaire pour payer les assassinats qu’ils commandaient de faire [...]. Ils vivaient dans la maudite secte de Mahomet et avaient gardé leur Coran et leurs rites [...]. Les principaux motifs qu’ils avaient pour tuer les chrétiens, voire leurs propres concitoyens, étaient que quelqu’un eût dit son avis contre eux, qu’il leur eût pris du bétail ou fût entré dans leur champ de ruches, et finalement pour tout ennui qu’on leur aurait causé, ils leur ôtaient la vie. La mort qu’ils donnaient était cruelle, coupant les uns en morceaux, leur coupant la tête, ce qui est chez eux une prouesse mémorable dans leurs rites, brûlant les uns et précipitant les autres, hommes comme femmes, dans de profonds puits qu’ils avaient dans leurs domaines. C’était un exercice ordinaire que d’assaillir et de tuer ceux qui passaient près du bourg [...]. Ces délits continuèrent à se commettre pendant de longues années [...] et comme ils étaient substituts des gouverneurs qu’il y avait là-bas, c’est pendant le temps qu’ils l’étaient que se produisaient la plupart des délits non élucidés, et s’ils les élucidaient, ils relâchaient les tueurs, vu qu’ils avaient à la cour du Roi notre seigneur quelques-uns de leurs gens qui à titre de solliciteurs, par quantité d’argent et de cadeaux, empêchaient la justice de s’exercer [...]. Il [l’alcade] avait également fait la preuve de faux-monnayage et démontré que tous étaient maures et qu’il n’y avait aucun qui fût chrétien. Quand ces constats eurent été faits et que l’on eut commencé à appréhender les chefs, aussitôt les Maures de Grenade et des principales villes d’Andalousie se mirent à s’agiter, et par suite ils commencèrent à quitter les présents royaumes, beaucoup d’entre eux passant en France, et de là en Berbérie. Il fut constaté également, par médecin et de visu, que la plupart des enfants mâles étaient circoncis, qui l’avaient été dès la naissance ; qu’ils conservaient tous les rites maures et qu’en particulier ils jeûnaient pendant le Ramadan et qu’ils conservaient la Pâques appelée par eux des alaceres ou alerces, qui avait lieu en septembre, où ils quittaient leurs maisons pour se rendre chez d’autres gens possédant des vignes de l’autre côté de la sierra, pour y faire la Pâques sous quelque subterfuge. Sans assister à la messe, ils vont y danser et festoyer avec leurs meilleurs atours et leurs meilleurs habits, et les enfants qu’ils engendraient là-bas étaient dits par eux fortunés et bienheureux [...]. Jamais ils ne confessèrent de péché mortel ni n’entendirent messe, sinon par la force, ni ne dirent messe pour leurs défunts, niant le Purgatoire. Au moment de leur trépas, ils n’appelaient pas de prêtre ou de religieux, et faisaient les ablutions et autres rites de leur secte [...]. Ces mises en cause ayant été faites et dûment établies par Madera [l’alcade], celui-ci fit pendre huit des riches, chefs et tueurs de ladite république. Nombreux furent les condamnés aux galères et les exécutés, sans les bannis de celle-ci [de ladite république] et du royaume. On leur confisqua les armes trouvées sur eux, les privant du privilège de les porter, de leurs offices de magistrat, de notaire, d’administrateur, et autres qu’ils détenaient, [leur interdisant d’exercer] comme marchands, négociants, rouliers, médecins, barbiers, chirurgiens, et [interdisant] les habits de Maures qu’ils portaient et la langue arabe qu’ils parlaient. Le même alcade donna ordre de les disperser tous et de peupler le lieu de chrétiens de longue date [...]. Au bout de six mois [...], à la suite de nouvelles découvertes d’armes et de munitions et de nouvelles morts qui leur furent [aux Maures] imputés, deux furent envoyés à la potence [...] et plus de cent aux galères. Voilà quelles sont les prouesses des Morisques d’Hornachos, que des cœurs miséricordieux veulent excuser. »
    Cf. (es) Marcos de Guadalajara y Javier, Memorable expulsion i iustissimo destierro de los moriscos de España, Pampelune, Nicolás de Assiayn, (lire en ligne) (aussi sur Google Books). Rééd. Memorable expulsión y justíssimo destierro de los Moriscos de España, La Corogne, Órbigo, , 392 p. (ISBN 978-84-9994-838-6).

csic.es

estudiosmedievales.revistas.csic.es

  • (es) Julián Clemente Ramos, « La Extremadura musulmana (1142-1248). Organización defensiva y sociedad », Anuario de Estudios Medievales, Madrid, Consejo Superior de Investigaciones Científicas (CSIC) / Institución Milá y Fontanals, no 24,‎ , p. 676-677 (DOI https://doi.org/10.3989/aem.1994.v24.995, lire en ligne).

dip-badajoz.es

  • (es) Julio Fernández Nieva, « Un censo de moriscos extremeños de la Inquisición de Llerena (año 1594) », Revista de estudios extremeños, Badajoz, Centro de Estudios Extremeños, vol. 29, no 1,‎ , p. 149-176 (ISSN 0210-2854, lire en ligne).

doi.org

dx.doi.org

  • (es) Julián Clemente Ramos, « La Extremadura musulmana (1142-1248). Organización defensiva y sociedad », Anuario de Estudios Medievales, Madrid, Consejo Superior de Investigaciones Científicas (CSIC) / Institución Milá y Fontanals, no 24,‎ , p. 676-677 (DOI https://doi.org/10.3989/aem.1994.v24.995, lire en ligne).

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  • (es) NATURA 2000 - STANDARD DATA FORM, « Sierra Grande de Hornachos », sur Natura 2000, Gobierno de Extremadura Consejería de Agricultura, Desarrollo Rural, Medio Ambiente y Energía Dirección General de Medio Ambiente, (consulté le )

google.be

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  • (es) Antonio Muñoz de Rivera, Monografía histórico-descriptiva de la villa de Hornachos, Badajoz, Imprenta de Uceda Hermanos, , 72 p. (lire en ligne), p. 42.
  • (es) Miquel Barceló, Helena Kirchner et Carmen Navarro, El agua que no duerme. Fundamentos de la arqueología hidráulica andalusí, Grenade, El legado andalusí, , 123 p. (ISBN 978-8489016255, lire en ligne), p. 31-40.

google.com.ar

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  • Dans son Memorable expulsión, le moine Fray Marcos de Guadalajara rapporte comme suit les résultats de l’enquête menée en 1608 par l’alcade de la Cour royale Gregorio López Madera (cf. A. Sánchez Pérez 1964, p. 117-119) :
    « les Morisques du bourg étaient au nombre de mille vecinos, sans qu’il y eût parmi eux plus de quatre chrétiens de longue date. Ils avaient chez eux république et gouvernement en vue de commettre des délits très graves et des agressions, lors desquelles ils faisaient exécuter les têtes qu’ils s’étaient fait signaler, c’est assavoir : les riches. Ils avaient une caisse et une bourse où était déposé l’argent nécessaire pour payer les assassinats qu’ils commandaient de faire [...]. Ils vivaient dans la maudite secte de Mahomet et avaient gardé leur Coran et leurs rites [...]. Les principaux motifs qu’ils avaient pour tuer les chrétiens, voire leurs propres concitoyens, étaient que quelqu’un eût dit son avis contre eux, qu’il leur eût pris du bétail ou fût entré dans leur champ de ruches, et finalement pour tout ennui qu’on leur aurait causé, ils leur ôtaient la vie. La mort qu’ils donnaient était cruelle, coupant les uns en morceaux, leur coupant la tête, ce qui est chez eux une prouesse mémorable dans leurs rites, brûlant les uns et précipitant les autres, hommes comme femmes, dans de profonds puits qu’ils avaient dans leurs domaines. C’était un exercice ordinaire que d’assaillir et de tuer ceux qui passaient près du bourg [...]. Ces délits continuèrent à se commettre pendant de longues années [...] et comme ils étaient substituts des gouverneurs qu’il y avait là-bas, c’est pendant le temps qu’ils l’étaient que se produisaient la plupart des délits non élucidés, et s’ils les élucidaient, ils relâchaient les tueurs, vu qu’ils avaient à la cour du Roi notre seigneur quelques-uns de leurs gens qui à titre de solliciteurs, par quantité d’argent et de cadeaux, empêchaient la justice de s’exercer [...]. Il [l’alcade] avait également fait la preuve de faux-monnayage et démontré que tous étaient maures et qu’il n’y avait aucun qui fût chrétien. Quand ces constats eurent été faits et que l’on eut commencé à appréhender les chefs, aussitôt les Maures de Grenade et des principales villes d’Andalousie se mirent à s’agiter, et par suite ils commencèrent à quitter les présents royaumes, beaucoup d’entre eux passant en France, et de là en Berbérie. Il fut constaté également, par médecin et de visu, que la plupart des enfants mâles étaient circoncis, qui l’avaient été dès la naissance ; qu’ils conservaient tous les rites maures et qu’en particulier ils jeûnaient pendant le Ramadan et qu’ils conservaient la Pâques appelée par eux des alaceres ou alerces, qui avait lieu en septembre, où ils quittaient leurs maisons pour se rendre chez d’autres gens possédant des vignes de l’autre côté de la sierra, pour y faire la Pâques sous quelque subterfuge. Sans assister à la messe, ils vont y danser et festoyer avec leurs meilleurs atours et leurs meilleurs habits, et les enfants qu’ils engendraient là-bas étaient dits par eux fortunés et bienheureux [...]. Jamais ils ne confessèrent de péché mortel ni n’entendirent messe, sinon par la force, ni ne dirent messe pour leurs défunts, niant le Purgatoire. Au moment de leur trépas, ils n’appelaient pas de prêtre ou de religieux, et faisaient les ablutions et autres rites de leur secte [...]. Ces mises en cause ayant été faites et dûment établies par Madera [l’alcade], celui-ci fit pendre huit des riches, chefs et tueurs de ladite république. Nombreux furent les condamnés aux galères et les exécutés, sans les bannis de celle-ci [de ladite république] et du royaume. On leur confisqua les armes trouvées sur eux, les privant du privilège de les porter, de leurs offices de magistrat, de notaire, d’administrateur, et autres qu’ils détenaient, [leur interdisant d’exercer] comme marchands, négociants, rouliers, médecins, barbiers, chirurgiens, et [interdisant] les habits de Maures qu’ils portaient et la langue arabe qu’ils parlaient. Le même alcade donna ordre de les disperser tous et de peupler le lieu de chrétiens de longue date [...]. Au bout de six mois [...], à la suite de nouvelles découvertes d’armes et de munitions et de nouvelles morts qui leur furent [aux Maures] imputés, deux furent envoyés à la potence [...] et plus de cent aux galères. Voilà quelles sont les prouesses des Morisques d’Hornachos, que des cœurs miséricordieux veulent excuser. »
    Cf. (es) Marcos de Guadalajara y Javier, Memorable expulsion i iustissimo destierro de los moriscos de España, Pampelune, Nicolás de Assiayn, (lire en ligne) (aussi sur Google Books). Rééd. Memorable expulsión y justíssimo destierro de los Moriscos de España, La Corogne, Órbigo, , 392 p. (ISBN 978-84-9994-838-6).

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  • (es) Javier Jiménez Ávila et Alonso Rodríguez Díaz, « Informe sobre las excavaciones realizadas en el yacimiento de Hornachuelos (Ribera del Fresno, Badajoz), 1986-1988 », Norba. Revista de historia, Cáceres, Departamento de Historia de la Universidad de Extremadura, nos 8-9,‎ , p. 13-32 (ISSN 0213-375X, lire en ligne).
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  • (es) Félix Retamero Serralvo, « Lo que el tamaño importa. Cuándo y por qué se modificaron los antiguos sistemas hidráulicos andalusíes », Arqueología Espacial, Teruel, Universidad de Zaragoza / Facultad de Humanidades y Ciencias Sociales, no 26,‎ , p. 293-310 (ISSN 1136-8195).
  • (es) Julio Fernández Nieva, « Un censo de moriscos extremeños de la Inquisición de Llerena (año 1594) », Revista de estudios extremeños, Badajoz, Centro de Estudios Extremeños, vol. 29, no 1,‎ , p. 149-176 (ISSN 0210-2854, lire en ligne).
  • (es) Isabel Estón Núñez, « Minorías étnico-religiosas en la Extremadura del siglo XVII », Norba: Revista de arte, geografía e historia, Cáceres, Universidad de Extremadura, Servicio de Publicaciones, no 3,‎ , p. 263 (ISSN 0211-0636, lire en ligne).

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  • (es) Francisco Andújar Castillo, Coloquio Almería entre culturas (siglos XIII-XVI) (ouvrage collectif, tome II), Almería, Instituto de Estudios Almerienses, , 912 p. (ISBN 84-86862-43-4, lire en ligne), « La expulsión de los moriscos. Algunos impactos económicos en la ciudad de Almería », p. 669-678.