Versions consolidées du traité sur l'Union européenne et du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne - Traité sur l'Union européenne (version consolidée) - Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (version consolidée) - Protocoles - Annexes - Déclarations annexées à l'acte final de la Conférence intergouvernementale qui a adopté le traité de Lisbonne signé le 13 décembre 2007 - Tableaux de correspondance, Journal officiel n° C 326 du 26/10/2012 p. 0001 - 0390, Versions consolidées du traité sur l'Union européenne et du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, 2012/C 326/01 https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX%3A12012M%2FTXT
Toutefois, une tentative politique de lier l'identité nationale à la langue russe dans la loi a échoué : Maxime Krongauz, « La Loi sur la langue russe et l'Idée nationale », Chroniques slaves, Grenoble, Université Stendhal-Grenoble 3, vol. 2005, no 1, (ISSN1776-0259, résumé)
Toutefois, une tentative politique de lier l'identité nationale à la langue russe dans la loi a échoué : Maxime Krongauz, « La Loi sur la langue russe et l'Idée nationale », Chroniques slaves, Grenoble, Université Stendhal-Grenoble 3, vol. 2005, no 1, (ISSN1776-0259, résumé)
Lorraine Millot, La Russie nouvelle, coll. Questions de société, éd. Actes Sud, Arles 2008, 310 pp. ; Vladimir Baranovsky, Anne de Tinguy, Isabelle Faucon et Anaïs Marin, Moscou et le monde : l'ambition de la grandeur, une illusion ?, collec. CERI, éd. Autrement 2008 ; Alexandre Douguine, Pour une théorie du monde multipolaire, éd. Ars magna 2013, 240 pp., (ISBN978-2912164858) et Valéry Korovine, La Fin du projet « Ukraine », éd. Piter, St-Pétersbourg 2014, sur [5].
persee.fr
Nathalie Fustier, « Proche et Moyen-Orient », Politique étrangère, vol. 60, no 3, , p. 813–813 (lire en ligne, consulté le )
politique.eu.org
Identités nationales, par Henri Goldman, Politique, revue de débats, Bruxelles, no 52, décembre 2007.
Index de l'Aménagement linguistique dans le monde, Université de Laval (Quebec) [1].
Ainsi, les statistiques de la République fédérative socialiste de Yougoslavie suivent des critères différents de ceux des linguistes et des démographes internationaux, car ils visent à justifier l'organisation fédérale du pays. La définition d'une nationalité (narodni) monténégrine différente de la serbe alors que les uns comme les autres parlent la même variante de serbo-croate et pratiquent le même christianisme orthodoxe, ou macédonienne différente de la bulgare alors que les uns comme les autres sont bulgarophones et orthodoxes (cf.: Jacques Leclerc, « Bulgarie : données démolinguistiques » dans L'aménagement linguistique dans le monde[2]) ou encore « serbe de langue romane » différente de la roumaine alors que les uns comme les autres sont roumanophones et orthodoxes. Ces catégorisations, toujours en place dans les Instituts de statistique des états héritiers de la Yougolavie, exprimaient la volonté politique du parti communiste de justifier l'autonomie du Monténégro au sein de la Yougoslavie, l'appartenance de la Macédoine à cette même Yougoslavie, et dans le cas des Roumains, l'accord de reconnaissance réciproque des minorités avec la Roumanie portant uniquement sur les populations de Voïvodine et du Banat, mais pas sur celles des Portes de Fer de part et d'autre du Danube. Enfin, la définition tardive d'une « nationalité musulmane » (sur critère religieux, dans un État communiste officiellement athée) concernait seulement les serbocroates musulmans de Bosnie-Herzégovine mais pas ceux de Serbie ni du Monténégro : ces derniers, surnommés goranes ou sandjakis, n'apparaissaient initialement pas dans les statistiques. Cette situation a alourdi les frustrations identitaires et attisé les tensions nationalistes: cf.: Jacques Leclerc, « La République fédérale socialiste de Yougoslavie, 1945-1992, 1.2 Les nationalités » dans L'aménagement linguistique dans le monde[3].
Catherine Goulet-Cloutier, « Grandeur et déclin d’une nation : l’importance du nucléaire dans l’imaginaire collectif iranien », Points de Mire, (lire en ligne)