Infirmité et pauvreté au Moyen Âge (French Wikipedia)

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academie-medecine.fr

  • Jean-François CORDIER, « Lieux d’Assistance et d’Hospitalité au Moyen Âge », sur academie-medecine.fr, (consulté le ) - « Presque toutes les petites Maisons-Dieu de village en Bourgogne ont disparu, alors que les Hôtels-Dieu de Beaune et de Tonnerre restent les témoins de vastes établissements dédiés aux malades, pauvres ou riches. Les hôpitaux de Paris, au premier rang desquels le grand Hôtel-Dieu, accueillaient des nombres considérables de gens de toute sorte. La personnalité emblématique du roi Louis IX est illustrée par sa fondation d’un hôpital pour les aveugles, et de plusieurs Maisons-Dieu. Sur le chemin de pèlerinage pour Compostelle au départ du Puy, la cloche de l’église d’Aubrac, sur un plateau élevé, appelait sans discontinuer les voyageurs égarés dans le froid et la tempête, pour les accueillir. »

cnrtl.fr

doi.org

ens.fr

histoire.ens.fr

issn.org

portal.issn.org

  • Dans « Histoire du baptême : l’origine du premier sacrement chrétien », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )« 
    IIe – XIIe siècles, vers le baptême des enfants
    Puisque le baptême faisait entrer dans une vie nouvelle lavée de tout péché... on attendait bien souvent la fin de sa vie pour le demander ! Le plus célèbre exemple est celui de l'empereur romain Constantin, qui reçut le baptême sur son lit de mort. Mais, hors ces baptêmes in extremis, on demandait à être admis à la préparation au baptême. Cette préparation, le catéchuménat, se met en place à la fin du IVe siècle. Un fidèle chevronné se porte garant pour vous devant la communauté, et devient votre guide. On l'appelle du nom de sponsor, celui qui vous pousse ; ou encore du nom de père pneumatique ou spirituel (de pneuma, souffle en grec). Il est l'ancêtre du parrain. Baptisé, presque toujours lors de la nuit de Pâques, le fidèle est né de l'eau et de l'Esprit : il reçoit la grâce de l'Esprit saint (...)
    XIIe siècle, pour protéger la vie des enfants
    A partir du XIIe siècle, on baptise les bébés. Pourquoi ? La mortalité infantile était effrayante depuis longtemps. Or la maladie n'en est plus la seule cause : pauvreté, famines, guerres : des parents en viennent à supprimer leurs nouveau-nés. Les évêques s'émeuvent. Les synodes réagissent et prescrivent le baptême. La conscience morale collective évolue. En parallèle la théologie aussi, et l'on veut faire bénéficier ces enfants qu'on entend protéger, de la grâce du sacrement dès que possible (quam primum). Les prêtres doivent dès lors enseigner à tout chrétien comment baptiser en urgence. On développe pour la même raison le baptême par effusion contre le baptême par immersion. Autrement dit, on ne baigne plus, on verse de l'eau sur le front.
    XIIIe-XXe, variations sur "l'âge de raison"
    La question se développe : à quel âge comprend-on bien ce qui se passe lors d'une célébration ? La réponse sera variable et dissociera les trois sacrements de l'initiation, jusqu'alors célébrés comme un tout, trois facettes d'un même mystère pascal. Au XIIe siècle, on retarde la communion à l'âge de "discrétion" - on dira plus tard de "raison" -, tout en faisant osciller celui-ci de 7 à 11 ans selon les lieux. Au XVIe siècle, on retarde la confirmation au même âge tout en la réservant toujours à l'évêque( ...) »

la-croix.com

  • Dans « Histoire du baptême : l’origine du premier sacrement chrétien », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )« 
    IIe – XIIe siècles, vers le baptême des enfants
    Puisque le baptême faisait entrer dans une vie nouvelle lavée de tout péché... on attendait bien souvent la fin de sa vie pour le demander ! Le plus célèbre exemple est celui de l'empereur romain Constantin, qui reçut le baptême sur son lit de mort. Mais, hors ces baptêmes in extremis, on demandait à être admis à la préparation au baptême. Cette préparation, le catéchuménat, se met en place à la fin du IVe siècle. Un fidèle chevronné se porte garant pour vous devant la communauté, et devient votre guide. On l'appelle du nom de sponsor, celui qui vous pousse ; ou encore du nom de père pneumatique ou spirituel (de pneuma, souffle en grec). Il est l'ancêtre du parrain. Baptisé, presque toujours lors de la nuit de Pâques, le fidèle est né de l'eau et de l'Esprit : il reçoit la grâce de l'Esprit saint (...)
    XIIe siècle, pour protéger la vie des enfants
    A partir du XIIe siècle, on baptise les bébés. Pourquoi ? La mortalité infantile était effrayante depuis longtemps. Or la maladie n'en est plus la seule cause : pauvreté, famines, guerres : des parents en viennent à supprimer leurs nouveau-nés. Les évêques s'émeuvent. Les synodes réagissent et prescrivent le baptême. La conscience morale collective évolue. En parallèle la théologie aussi, et l'on veut faire bénéficier ces enfants qu'on entend protéger, de la grâce du sacrement dès que possible (quam primum). Les prêtres doivent dès lors enseigner à tout chrétien comment baptiser en urgence. On développe pour la même raison le baptême par effusion contre le baptême par immersion. Autrement dit, on ne baigne plus, on verse de l'eau sur le front.
    XIIIe-XXe, variations sur "l'âge de raison"
    La question se développe : à quel âge comprend-on bien ce qui se passe lors d'une célébration ? La réponse sera variable et dissociera les trois sacrements de l'initiation, jusqu'alors célébrés comme un tout, trois facettes d'un même mystère pascal. Au XIIe siècle, on retarde la communion à l'âge de "discrétion" - on dira plus tard de "raison" -, tout en faisant osciller celui-ci de 7 à 11 ans selon les lieux. Au XVIe siècle, on retarde la confirmation au même âge tout en la réservant toujours à l'évêque( ...) »

openedition.org

books.openedition.org

  • Dans Joëlle Fuhrmann, « Punition de la violence par la violence : Cruauté des sanctions dans le droit pénal médiéval en Allemagne », dans La violence dans le monde médiéval, Presses universitaires de Provence, coll. « Senefiance », (ISBN 978-2-8218-3608-2, lire en ligne), p. 220–234 -« Outre le fait que la motivation de base du système pénal médiéval consistait dans le maintien de la paix au sein des communautés citadines et campagnardes, on ne peut comprendre en grande partie la rigidité et l’inhumanité du droit pénal médiéval que dans le contexte religieux. La vie de la communauté humaine n’était considérée que dans le cadre de l’ordre divin. La vision chrétienne du monde stabilisait l’homme, l’assurait vis-à-vis des vicissitudes, des déceptions et des menaces qui pouvaient se produire (...) L'atrocité et une brutalité extrêmes atteignaient leur point culminant par l’accomplissement de rituels superstitieux et de cérémonies macabres. A la cruauté des méthodes punitives s’ajoutait également le fait odieux selon lequel les sanctions, qu’il se fût agi de peines mutilatoires, déshonorantes, de condamnations à mort telles que l’enterrement de personnes lors de leur vivant, la noyade forcée, la potence, le bûcher, le supplice de la roue etc..., donnaient lieu à des festivités publiques et joyeuses, à des spectacles très prisés par le peuple et par les classes dirigeantes d’alors (...) Une certaine idée d’échange dominait dans la conception du droit pénal médiéval : le criminel effaçait la gravité de sa faute en payant de sa personne : plus le délit était important, plus l’inculpé devait endurer des souffrances corporelles (...) Le droit pénal médiéval offrait encore un lien très étroit entre le désir de vengeance et le sentiment religieux1 ; il avait un caractère sacral car il transposait la sanction d’une sphère toute personnelle dans une autre plus élevée, à savoir au niveau divin ; en effet, afin d’échapper lui-même à un malheur, l’être humain se sentait obligé d’accomplir un acte vengeur à la place de Dieu et pour celui-ci même, sanction ayant pour but d’exorciser le mal par le mal. Pensons à cet égard aux jugements de Dieu, lesquels provenaient d’une croyance selon laquelle Dieu était juste et souhaitait la justice sur terre. Si l’esprit humain n’était pas apte à discerner le juste de l’injuste, il fallait alors se tourner directement vers Dieu. »

persee.fr

  • Valeurs, symboles, messages alimentaires durant le Haut Moyen Âge Prof. Massimo Montanari « Selon Liutprand de Crémone la sobriété est au nombre des faiblesses du Rex Grecorum, l'empereur byzantin Nicéphore ; au contraire le Rex Francorum Otton n'est nullement sobre (nunquam par eus) et Liutprand exalte sa grandeur, sa force et son courage.
    Le pauper, de son côté, doit se contenter de sa propre situation sociale sans viser à des comportements propres d'un rang différent, à commencer par les comportements alimentaires. Le moine Alcuin, illustrant les différentes manifestations du vice de la gourmandise, évoque le péché de qui « se fait préparer des mets plus raffinés que ne l'exige la qualité de sa personne ».
    Il existe aussi un aspect qualitatif de la question: le potens non seulement mange (doit manger) beaucoup, mais il mange (doit manger) surtout de la viande. Il est vrai que, pendant le Haut Moyen Age, la consommation de viande ne joue pas encore vraiment le rôle de « status-symbol » qu'elle assumera dans les siècles à venir. En effet le type d'économie, largement basé sur l'élevage et la chasse en même temps que sur l'agriculture, permet un approvisionnement régulier en aliments carnés à tous les niveaux sociaux [dans le Bas Moyen-Âge]. C'est pourquoi le « signe alimentaire » de la distinction sociale est de nature surtout quantitative. »
  • Valeurs, symboles, messages alimentaires durant le Haut Moyen Âge Prof. Massimo Montanari « Mais pour les membres de l'aristocratie militaire, consommer de la viande ne répondait pas seulement à un besoin de subsistance. C'était aussi le symbole de la force, l'image alimentaire d'une violence qui faisait partie de leur culture, la manifestation quotidienne de leurs mœurs et de leur mentalité. En être privés était pour eux intolérable, et on comprend bien pourquoi l'interdiction de manger de la viande pouvait apparaître comme une punition très grave, instituée, à l'époque carolingienne, pour des délits tels que retards ou refus du service militaire. »