(en) W. W. Rockhill, "The Dalai Lama of Lhasa and their relations with the Manchu Emperors of China", 1644-1908", in T'OUNG PAO ou ARCHIVES [...] de l'Asie orientale, vol. XI, 1910, p. 1-104, p. 54 : « the difficulties which had arisen between the Gorkhas and the Tibetans resulting from the use of debased coins in Tibet, and from the inability they had heretofore shown to regulate exchange ».
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Colonel Kirkpatrick, An Account of the Kingdom of Nepaul, London: William Miller, (lire en ligne)
Baburam Acharya, The Bloodstained Throne : Struggles for Power in Nepal (1775-1914), Penguin Books Limited, , 224 p. (ISBN978-93-5118-204-7, lire en ligne)
Laurent Deshayes, Les Chinois au Tibet : « Mais, en réalité, jamais Pékin n'exerça d'autorité à la hauteur de ses prétentions. Les réformes imposées, qui touchaient les rites funéraires comme la sélection des grands religieux réincarnés, ne furent jamais vraiment appliquées, soit par incompétence de l'empire et de ses agents, soit parce que les Tibétains s'y refusaient, et ce n'est pas faire une caricature que de dire que le seul élément tangible de la protection chinoise fut l'octroi de titres nobiliaires honorifiques aux grandes familles tibétaines. Sous une formulation qui se voulait plus concrète, le rapport traditionnel de « religieux-protecteur » restait inchangé dans les faits, une fois passés les armées chinoises et le vent réformateur. Au milieu du XIXe siècle d'ailleurs, le gouvernement de Pékin ne considérait toujours pas le Tibet comme une province, encore moins comme une dépendance, mais au contraire, comme un pays à part entière dans lequel, pour le bien-être de la population, il entendait exercer une sorte de droit de regard de manière à sécuriser ses propres frontières. »
(en) Ram Rahul, Central Asia: an outline history, New Delhi, Concept Publishing Company, 1997, p. 46 : « Nepal invaded Tibet in the summer of 1788. The Gorkhas withdrew [the] next year on certain terms ».