Un document inédit : « L’acte de baptême de Jacques Cartier », de Robert de Roquebrune, paru dans la Revue d'histoire de l'Amérique française, volume 7, no 2, 1953, p. 293-295, apporte sa contribution à la prétendue absence d'acte de baptême.
Yves Jacob, Jacques Cartier, Ancre de Marine Éditions, (lire en ligne), p. 55.
Yves Jacob, Jacques Cartier, p. 223, Bertrand de Quénetain, Saint-Malo, 2000 (ISBN2-84141-145-1) Extraits.
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AD 35 en ligne ([1] > Registres paroissiaux et état civil. Demander « Saint-Malo/1494 à 1494/Baptêmes » > registre coté 10 NUM 35288 153 Saint-Malo 1494-1494 (de lecture difficile).
Jacques Cartier se croit arrivé en Asie. Les gens qu'il y rencontre et qu'il décrit ont d'ailleurs certains traits asiatiques. Le mot « canada » signifierait « amas de cabanes » — soit : « village entouré de pieux » ou « bourgade [palissadée] » — dans la langue des Iroquoiens, qu'il a rencontrés l'été sur les bords du golfe, à Gaspé, et qui disent passer l'hiver en amont, dans leur « bourgade » (canada) de Stadaconé. — Dans la Deuxième relation de Jacques Cartier (celle portant sur les années 1535 et 1536, et publiée en 1545, un lexique (voir tout à la fin du « Brief recit de la navigation faicte es ysles de Canada ») de la langue « des pays et royaume[s] de Hochelaga et Canada[,] autrement dicte la Nouvelle-France », nous apprend qu’« ilz (sic) appellent une ville canada ». Cette « ville » que, d’après Cartier, ces Iroquoiens nomment canada, c’est Stadaconé. Ces deux établissements, Cartier les dit chacun « royaume » car ils sont chacun gouvernés par un seul grand chef (tel en France, le roi). L’expression « Nouvelle-France », Verrazzano l’utilisait en 1524 (en latin), Nova Francia et Cartier l’utilise ici pour désigner l’ensemble des établissements d’hiver allant de Stadaconé (alias Canada) à Hochelaga, inclusivement. Et il nomme, explicitement, « Canadiens » leurs habitants.